Catégorie : Production

TUI signe un accord avec Ryanair pour vendre plus d’un million de forfaits utilisant les vols de la compagnie low cost. Toute l’offre Ryanair sera disponible en agence de voyages et en ligne. « Grâce à cette coopération, le voyagiste élargit considérablement la variété et la fréquence de ses offres de vols, en particulier au Royaume-Uni », a déclaré TUI dans un communiqué. L’accord bénéficiera particulièrement à la marque First Choice, qui a été relancée en septembre dernier. « Tous les vols Ryanair pourront bientôt être réservés directement auprès de TUI et pourront être combinés avec l’offre complète du voyagiste. » Pour sa part, la compagnie irlandaise a indiqué que « cet accord séparait désormais TUI des OTA pirates qui continuent de duper et d’arnaquer les consommateurs en utilisant illégalement le site de Ryanair et en vendant nos vols à mauvais escient avec d’énormes majorations et surfacturations cachées ». Ryanair, le nouvel ami des agences de voyages, mais des correctes seulement !

NB

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Lors de l’assemblée générale des actionnaires du groupe, le PDG de TUI, Sebastian Ebel, a critiqué le virage à droite qui s’est manifesté dans les sondages et lors des dernières élections en Allemagne. « Nous ne pouvons pas répondre aux intolérants par la tolérance ou l’indifférence, a-t-il affirmé. C’est une question d’attitude, de valeurs et de notre responsabilité. La diversité est au cœur de l’ADN de TUI et l’entreprise en est fière. » Il reproche aussi au gouvernement actuel son manque « de fiabilité et de stabilité » qui provoque une crise de confiance en Allemagne. A titre d’exemples, il cite l’augmentation de la taxe aérienne, contreproductive et décidée « de manière rapide », ou l’abandon de la promotion des carburants d’aviation durables, « un autre exemple de politique malavisée ». Enfin, les critiques se sont accompagnées d’une menace à peine déguisée : le manque « de fiabilité et de stabilité » de Berlin risque d’être un sérieux frein pour les investissements à venir du groupe. Mais l’Allemagne doit avoir tout de même quelques atouts puisque TUI a décidé de quitter la bourse de Londres pour celle de Francfort.

NB

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TUI a profité au premier trimestre de son exercice décalé de la reprise toujours vigoureuse de ses réservations. Le groupe a enregistré entre octobre et décembre un bénéfice d’exploitation de 6 millions d’euros, après une perte de 153 millions à la même période l’an dernier. Le voyagiste a accueilli 3,5 millions de clients au cours de cette période, soit 200.000 de plus sur un an. Ses revenus, à 4,3 milliards d’euros, ont connu une hausse de 15% sur un an. Grâce à l’amélioration de sa situation financière, TUI a entièrement remboursé l’an dernier les aides publiques que l’État allemand lui avait accordées pour éviter la faillite en 2020. Par ailleurs, essentiellement coté à la Bourse de Londres depuis sa fusion avec sa filiale britannique TUI Travel en 2014, TUI a annoncé en décembre vouloir se rapatrier en Allemagne, à la Bourse de Francfort. Welcome home.

LG

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n 2023, Boomerang a réalisé un chiffre d’affaires de 430 millions d’euros, en hausse de 20% par rapport à 2022. « On aurait pu faire mieux, précise Philippe Sangouard, le patron du TO, mais l’activité a été pénalisée par le tremblement de terre à Marrakech en septembre et les attaques d’octobre en Israël, qui ont pesé sur les ventes en Jordanie et en Egypte. » Dans ses 103 clubs, dont l’offre avait augmenté de 20%, le TO a enregistré un total de 200.000 clients pour un chiffre d’affaires en augmentation de 30%. L’activité circuit a pris aussi de l’ampleur, avec une hausse de 50% du CA à 30.000 clients en 2023. Cette année, il y aura 500 circuits sur 67 destinations, avec une nouveauté : des circuits Coralia, principalement en moyen-courrier. Par ailleurs, en 2024, Boomerang ne compte pas augmenter le nombre de clubs, mais plutôt de chambres. Il y a donc 108 clubs, dont 52 Coralia, 32 Kappa Club (deux tiers en long-courrier), 8 Eldorador et 16 Kappa City. Côté activités, on note des nouveautés en cascades. Quelques exemples. Chez Kappa, « les instants Kappa sont de plus en plus axés sur la RSE et nous offrons à nos clients une gourde destinée à remplacer toutes les bouteilles en plastique ». Chez Eldorador, « nous proposons des nouveaux sports en lien avec les JO : escalade, breaking dance, skateboard, etc.) ». Enfin, chez Coralia, « on surfe sur les tendances avec des soirées jeux : Quiz Room et Squid Game. Mais on ne tue personne », précise-t-on chez Boomerang. Tant mieux. « On tente aussi le lancer de hache qui nous vient du Canada. » Bah, tant que la hache ne nous revient pas comme un… Boomerang.

NB

Pacha Tours, spécialiste de la Turquie, présente ses nouveautés pour 2024. Au-delà des destinations emblématiques telles que Istanbul, Kusadasi, Bodrum, Antalya, et Marmaris, le TO propose des escapades, allant d’Istanbul vers six pays voisins. L’offre de Pacha Tours comprend également six circuits en départs garantis, deux autotours, des week-ends en demeures de charme 5 étoiles, dix combinés au départ d’Istanbul, plus de 30 séjours majoritairement all-inclusive, et des croisières en goélette. Rev Vacances, de son côté, se distingue par des circuits en départs garantis explorant l’Asie, l’Afrique et les Amériques. Avec une production spéciale en Égypte, incluant des croisières et des combinés, chaque départ est assuré. Les catalogues détaillés sont disponibles en ligne.

OD

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Stefan Baumert, patron de TUI Allemagne, indique que sur son marché, Majorque, la Turquie et la Grèce seront les destinations moyen-courriers les plus demandées, et sur le long-courrier, ce seront les États-Unis, la Thaïlande et les Maldives. Par ailleurs, « l’Albanie connaît actuellement des taux de croissance à trois chiffres. On est bien entendu à un niveau très bas, tout comme au Monténégro. Mais de nombreux nouveaux hôtels y ouvrent, les liaisons aériennes sont bonnes et c’est aussi moins cher, comparé aux pays voisins, la Croatie et la Grèce », précise Stefan Baumert. Il observe encore que les voyages long-courriers, notamment en Thaïlande, et les séjours en ville (New York, Lisbonne, Porto et Dublin) sont également très demandés. Après un excellent exercice 2022/23 avec un chiffre d’affaires record de plus de 20 milliards d’euros, Stefan Baumert estime « avoir pris un très bon départ en 2024 et que tout semble indiquer que les choses peuvent encore s’améliorer ». Tout va donc pour le mieux.

NB

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Avec sa nouvelle édition printemps/été/automne 2024, Visit Europe joue la carte de l’innovation avec 32 nouveautés et des destinations inédites, en Europe et au-delà de ses frontières. Outre ses bestsellers en Europe et ses circuits Orient, Visit Europe élargit sa programmation avec quatre nouvelles recrues rejoignant son panel de destinations – l’Arménie, la Géorgie, les îles Féroé et la Scandinavie. Parmi les nombreuses nouveautés, notons des programmes qui permettent de découvrir l’essentiel de l’Allemagne, l’Angleterre, l’Ecosse, la Scandinavie ou encore l’ex-Yougoslavie. Par ailleurs, en plus de faire la part belle aux autotours, Visit Europe s’adresse aux voyageurs seuls avec 8 circuits « entre solos » qui leur sont destinés, en Albanie, Autriche, Croatie, Italie, Madère, Malte, aux pays baltes et au Portugal. Ils y seront hébergés en chambre individuelle, quitte à revenir à deux pour ensuite profiter en couple de la croisière sur le MV Il Mare, à la découverte des îles croates.

LG

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Un touriste allemand qui avait réservé un séjour (forfait) à Rhodes pour lui et sa famille auprès de TUI a porté plainte contre le TO parce qu’il n’y avait pas de transats libres à sa disposition. « L’hôtel que nous avions réservé avait six piscines et environ 500 transats, a expliqué le plaignant. Selon les règles affichées, il était interdit aux clients de bloquer des transats de piscine plus de 30 minutes sans les utiliser. Pourtant de nombreux baigneurs bloquaient bien plus longtemps les transats en y posant leurs serviettes. Comme il n’y avait jamais de chaises longues à notre disposition, nous nous sommes plaints à plusieurs reprises auprès de la direction. Mais elle n’a rien fait. » Saisi de cette grave affaire, le tribunal d’Hanovre a tranché le 20 décembre dernier : TUI est coupable et devra indemniser le client de 322 euros. Ça fait cher le transat.

NB

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La crise du covid, assortie de la guerre en Ukraine avait fortement affaiblie les activités du groupe Salaün. C’est désormais du passé pour le voyagiste breton qui a procédé à une vaste réorganisation. Salaün retrouve ainsi le chemin de la rentabilité. Il affiche un chiffre d’affaires consolidé de 148,7 millions d’euros, un EBITDA consolidé de 2,5 millions et un résultat net positif de 1,4 millions au 30.09.2023. Il est vrai que la « réorganisation » est passée par le départ de Stéphane le Pennec, directeur général « historique », et l’arrivée de Nicolas Delord, ancien patron de Thomas Cook France. D’après un communiqué de presse du groupe Salaün, « après avoir mené à bien les actions du plan de transformation du groupe qui lui ont été confiées, Nicolas Delord souhaite donner une nouvelle orientation à sa carrière professionnelle ». Il quittera le groupe à compter du 6 janvier prochain et sera remplacé par Thibaud Scouarnec, un « jeune » (36 ans), jusqu’ici directeur du contrôle de gestion, qui, selon le communiqué, « incarne une nouvelle génération de managers autour de Michel Salaün et de ses équipes, avec l’ambition, plus que jamais, de peser sur le marché ». Et pour peser aujourd’hui sur le marché, il faut du lourd.

OD

La Commission européenne a présenté il y a dix jours son projet de révision de la directive sur les voyages à forfait. Outre-Rhin, les critiques commencent à pleuvoir, le DRV (Entreprises du Voyages allemand) en tête. L’association estime que « la révision de la loi était l’occasion de permettre aux consommateurs de bénéficier du même niveau de protection pour les nombreuses autres formes de voyage que pour les voyages à forfait. Avec le projet présenté, c’est impossible. » Pour Dirk Inger, le directeur du DRV, « la nouvelle directive réduit à l’absurdité l’objectif de l’UE d’une meilleure protection des consommateurs et conduit en même temps à des conditions de concurrence inégales ». Mais la partie n’est pas terminée. DRV fera tout son possible pour « améliorer le projet », en faisant du lobbying auprès du gouvernement fédéral et des parlementaires allemands et européens.

NB

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