Catégorie : Production

Le réalisateur Artus a annoncé son intention de créer des centres de vacances inclusifs pour les personnes en situation de handicap, dans la lignée du succès historique de son film Un p’tit truc en plus. « Je monte ma fondation. Le but, c’est que les centres de vacances Un p’tit truc en plus existent », a déclaré Artus à son arrivée au Sénat, où il participait à un débat sur le handicap et son film, neuvième long-métrage le plus vu de l’histoire du cinéma français avec 10,7 millions de spectateurs depuis sa sortie en mai. « J’aimerais qu’il y ait des jeunes valides avec des jeunes en situation de handicap, parce que je pense que plus on sera mélangés, plus ça deviendra banal », a-t-il poursuivi. « On est déjà en train de chercher les lieux. Après, il va y avoir des travaux. J’aimerais que ça aille vite », a-t-il encore précisé, souhaitant des locaux accessibles et beaux. « Je veux qu’il y ait un vrai côté Club Med, hôtel de luxe. Je veux qu’on arrête de faire rimer le médicalisé avec le glauque. » Et d’ironiser : « Le handicap, on l’a banalisé puisqu’on oublie même de nommer des ministres à ce poste-là ! Comme quoi, on est sur le bon chemin ».

LG

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Depuis quelques jours, de nombreux clients de la start-up de vacances sur abonnement MyLittleTrip, se retrouvent le bec dans l’eau. En fin de semaine dernière, l’entreprise lancée à Nantes il y a quatre ans, a cessé ses activités. Sur son site, on peut lire : « Nous avons le regret de vous informer que MyLittleTrip ferme définitivement ses portes, avec effet immédiat (…). Nous avons été contraints d’annuler tous les voyages déjà programmés. Tous les prélèvements sont arrêtés mais, par précaution, nous vous conseillons de contacter vos banques également. Concernant les montants déjà prélevés qui n’auront pas donné lieu à des voyages, vous pourrez faire une demande de remboursement par courrier au liquidateur judiciaire qui sera nommé dans les prochaines semaines. » Chez les clients, c’est le désarroi. Une cliente estime que « des milliers de clients, peut-être 4.000, sont lésés ». Sur son site Internet, le mandataire judiciaire confirme qu’ils sont « très nombreux à être concernés ». « Depuis plusieurs mois, on sentait que ça n’allait pas, explique une ancienne cliente. Des voyages ont été reportés, annulés, mais les gens continuaient d’être prélevés et MyLittleTrip continuait à faire de la pub. » Elle a bien senti le coup venir : quand ça commence à ne plus être clair, c’est qu’il y a un loup.

NB

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Après des mois de tensions, Fosun, le propriétaire chinois du Club Med, et le patron français du groupe de villages de vacances, Henri Giscard d’Estaing, se sont mis d’accord sur une gouvernance. Le départ fin octobre de Michel Wolfovski, bras droit du patron, est l’occasion de redistribuer ses larges responsabilités à une poignée de quadras ou quinquas ayant en grande majorité effectué l’essentiel de leur carrière au sein du groupe. Ainsi, Quentin Briard, 45 ans, directeur général chargé du marketing et des systèmes d’information, s’attellera aux côtés d’Henri Giscard d’Estaing à la conception et à la mise en œuvre du projet stratégique Club Med 2030. Le fonds chinois a par ailleurs indiqué être « ouvert à des discussions pour des partenariats stratégiques minoritaires » dans son activité touristique. Pas de doutes : la nouvelle saison est déjà en tournage.

LG

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Pour l’exercice 2024 qui se termine fin septembre, TUI s’attend à une augmentation de son bénéfice d’au moins 25% et une croissance de 10% de son chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente. Au cours du dernier exercice, le bénéfice s’était élevé à 977 millions d’euros et devrait dépasser 1,2 milliard d’euros cette année. Le voyagiste fait état d’une hausse de 6% des réservations estivales, à 14,7 millions, un résultat porté par la forte demande des forfaits tout compris et par la récente faillite de son concurrent allemand FTI. TUI a par ailleurs annoncé que le début de la saison d’hiver était prometteur, avec des réservations en hausse de 7%, à 1,8 million. Selon Aarin Chiekrie, analyste chez Hargreaves Lansdown, « le soleil continue de briller » sur TUI.

NB

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Pas de doutes pour René-Marc Chikli, sans un mois de juillet « compliqué« , l’exercice 2023-2024 aurait été bien meilleur. Pour les 70 tour-opérateurs du Seto, « le mois de mai est excellent, juin est confortant par rapport à 2023 qui était exceptionnel et le mois de juillet a été impacté par la communication sur les Jeux olympiques », avec des clients qui ont craint de ne pas avoir d’avion. « On se rattrape avec l’arrière-saison. » Le chiffre d’affaires anticipé de l’été a augmenté de 4,8% à 2,3 milliards d’euros avec une dépense moyenne en hausse de 6,2% à 3.742 euros, mais le nombre de voyageurs a baissé de 1,7% à 1,62 million. La Grèce, malgré les feux, la Tunisie, en baisse, et les Baléares sont en tête des destinations moyen-courriers, qui représentent 79% du trafic de l’été. Alors que toutes les destinations sont en léger recul sur un an, l’Italie, en huitième position, progresse de 30%. L’île Maurice, les Etats-Unis et la République dominicaine forment le podium de tête des destinations long-courriers. A noter une mauvaise performance du Canada liée sans doute aux incendies. Par ailleurs, le carnet de commande de l’hiver – 20% des réservations à date – n’est « pas satisfaisant ». Si le chiffre d’affaires anticipé des réservations du 1er novembre au 30 avril reste en progression de 1,4% à 578 millions d’euros, le nombre de voyageurs est en baisse de 4,4% à 230.401 voyageurs. « Globalement les gens n’ont pas décidé de leurs vacances d’hiver contrairement au mois d’août 2023 » qui avait connu un bond des réservations de 40%. En nombre de clients, les destinations à l’étranger particulièrement prisées cet hiver restent le Maroc, l’île Maurice, qui ne progresse plus, les Canaries et la Thaïlande. Le président du Seto avance la situation politique comme cause principale de cet attentisme. Personne n’aime en effet ne pas savoir quelle direction prendra la politique fiscale.

LG

Après avoir lancé la brochure Visit Orient en 2019 et avoir été contraint de faire une pause à la suite de la crise sanitaire, Visit Europe relance la marque. La brochure digitalisée sortira en novembre avec, au programme, les Emirats arabes unis, Oman et, pourquoi pas, l’Egypte.  Cette année le tour-opérateur met aussi le cap sur la Slovénie avec des vols vers Pula, en Croatie. Les clients logeront dans des hôtels 3* à 5* à Portorož avec des départs garantis d’avril à octobre. Par ailleurs, Travel Europe finira le dernier exercice 2023-2024 avec un chiffre d’affaires de 75 millions d’euros, « en dessous de l’objectif de 85 millions d’euros ». C’est 14,5 millions d’euros pour Visit Europe. Mais, rassure le TO, « les prises de commande sont actuellement très bonnes ». La pandémie n’est pas encore qu’un mauvais souvenir mais on s’en rapproche.

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La plateforme Orchestra fait état, pour la période juin-juillet-août, d’un nombre de dossiers en baisse de 2% au global par rapport à la même période de 2023, le recul étant de 5,5% pour le moyen-courrier et de 7,4% pour le long-courrier. Olivier Kervella, PDG de NG Travel, est de ceux qui citent « l’inflation » parmi les facteurs ayant pesé. « Coralia, notre marque entrée de gamme, est celle qui progresse le plus sur juillet-août avec une hausse des départs de 15% », observe-t-il. De même, la baisse de trafic observée cet été sur la Tunisie pourrait s’expliquer par un manque de moyens chez une partie de sa clientèle. En revanche, le PDG du groupe Voyageurs du Monde, Jean-François Rial, se montre « dubitatif » quant à l’incidence réelle d’un pouvoir d’achat contraint : « J’entends le discours de certains de mes confrères, mais la marque Voyageurs du Monde, un tantinet haut de gamme, est celle du groupe qui a le bien moins marché cet été. » Le patron de Voyageurs du Monde avance surtout comme explication la chute de l’Egypte. On se rassure : l’arrière-saison s’annonce plus que porteuse. Au-delà de sa clientèle habituelle, celle-ci devrait être marquée par le report des voyages de tous ceux qui ont été mobilisés par les JO. Enfin, rappelle Jean-François Rial, « on compare 2024 à une année 2023 qui fut exceptionnelle ». Les arbres ne montent pas au ciel.

LG

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Pour les étés des années à venir, Exotismes anticipe un report de plus en plus important des séjours du bassin méditerranéen vers les îles tropicales. Le TO a donc élargi son offre de 30% sur les destinations insulaires pendant l’été, ce qui permet « de répartir plus harmonieusement la fréquentation touristique sur l’année, tout en réduisant la dépendance aux périodes de pointe souvent soumises à des aléas climatiques ». Le TO s’ouvre aussi à la Caraïbe anglophone grâce à un partenariat avec les hôtels Sandals et ses seize établissements « adults only » (Antigua, Bahamas, Curaço, Grenade, Jamaïque, la Barbade, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et les Grenadines et Turk & Caïcos). Pour les vacances en familles, Exotismes commercialise les hôtels Beaches (Jamaïque et Turk & Caïcos). Par ailleurs, en République dominicaine (Punta Cana) et au Mexique (Riviera Maya), Exotismes fait confiance aux hôtels cinq étoiles en formule exclusive illimitée de la chaîne espagnole Palladium. Aux Seychelles et à Zanzibar, notons aussi la programmation de deux îles-hôtels, le Waldorf Astoria et le Bawe Island (Cocoon Collection). Une programmation qui montre comment Exotismes cherche toujours à avoir un coup d’avance. Notez au passage qu’il est le seul TO en France, voire en Europe, à accepter les paiements en cryptomonnaie.

LG

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Jean-Baptiste Delsuc (à gauche sur la photo) rejoint Top of Travel en tant que directeur général adjoint. Il sera épaulé par Jasmina Leray (une ancienne de chez Nouvelles frontières et Kuoni) pour développer la production. Helmut Stückelschweiger (à droite sur la photo), le patron de Top of Travel, a pris cette décision pour « muscler son entreprise ». Dans quel but ? D’ici 2030, il s’est fixé des objectifs très ambitieux : « 100 millions de chiffre d’affaires, 100 clubs et 100 circuits ». Par comparaison, en 2024, le TO devrait terminer l’année avec un chiffre d’affaires de 58 millions d’euros avec une offre de 17 clubs et d’une cinquantaine de circuits… De son côté, Jean-Baptiste Delsuc, qui a fait ses armes chez Nouvelles Frontières et TUI, assure être séduit par ce nouveau défi : « Les valeurs de l’entreprise et du management m’ont plu. Tout comme les départs de proximité qui sont un peu l’ADN de Top of Travel. » Avec cette équipe renforcée, Helmut Stückelschweiger ne compte pas pour autant lever le pied : « Je veux surtout pouvoir prendre un peu de recul pour me consacrer davantage au développement et à la stratégie de mon groupe. A terme je veux laisser une entreprise solide… » et peut-être aussi une mariée encore plus attractive.

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Pour Easyjet, la vente de forfaits est une activité relativement nouvelle (2019). La compagnie affirme que 15% de tous les sièges au départ de sa nouvelle base de Birmingham sont désormais occupés par des clients d’Easyjet Holidays. La compagnie low cost ambitionne même de faire passer sa part du marché des vacances à forfait de 5% l’année dernière à 7% d’ici la fin de 2024. De son côté, IAG indique que le CA de BA Holidays a augmenté en 2023 de 15%, à 1,04 milliard de dollars (938 millions d’euros). Les compagnies veulent de plus en plus profiter de la manne des forfaits. Easyjet a même publiquement annoncé son objectif d’atteindre 250 millions de livres (300 millions d’euros) de bénéfices… uniquement avec la vente de forfaits.

NB

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