Catégorie : Production

En 2007, TUI UK a racheté le voyagiste First Choice. La marque a été conservée pour des voyages à forfait avant d’être abandonnée. Elle va être maintenant relancée sous forme de plateforme de réservation exclusivement BtoC. Outre les vacances au soleil, la production désormais orientée vers une clientèle plus jeune devrait inclure des destinations telles que l’Albanie, Tel Aviv, Le Cap ou la Jordanie. Une offre de voyages en train sera également proposée ainsi que des « expériences », comme des cours de cuisine en Crète, du paddle à Majorque ou du rafting en Slovénie. Rappelons qu’au moment de son rachat par TUI, First Choice était avec Thomas Cook l’un des plus importants voyagistes de Grande-Bretagne. On le sait, Thomas Cook a fait faillite en 2019, mais la marque connaît aujourd’hui une seconde vie en tant qu’agence en ligne. C’est maintenant au tour de First Choice. Visiblement, certaines marques ne meurent jamais.

NB

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Le séisme survenu au Maroc est dramatique. Pourtant, les infrastructures hôtelières, de même qu’aéroportuaires, fonctionnent toujours, et les voyagistes assurent non seulement la sécurité de leurs clients mais proposent également des reports sans frais et sans aucune contrainte. Ce qui n’est pas le cas, selon René-Marc Chikli, président du Seto, des transporteurs aériens. Dans une lettre ouverte, il s’insurge : « Soyons réalistes et raisonnables : certes les infrastructures aéroportuaires et hôtelières fonctionnent, mais la priorité et notre responsabilité collective n’est-elle pas ailleurs ? Proposer des reports assortis de contraintes tant dans la durée que dans leurs modalités apparaît bien mesquin. Et ce d’autant plus que vous offrez le monde comme terrain de jeu à nos clients toute l’année ! Ne pourrions-nous pas tous collectivement être solidaires dans nos dispositions en offrant des conditions réalistes et non limitées ? » C’est dit !

OD

Pour la première fois, le Club Med réalise un chiffre d’affaires semestriel supérieur au milliard d’euros (1,061 milliard). Et les tendances pour le second semestre sont positives : les réservations grimpent de 6% par rapport à 2022 et de 21% par rapport à 2019. « La montée en gamme est réalisée, 97% des Club Med sont aujourd’hui soit haut de gamme, soit très haut de gamme. C’est 11 points de plus qu’en 2019 », souligne Henri Giscard d’Estaing. Mais cette montée en gamme et les prix qui vont avec, ce n’est plus dans les moyens de Jean-Claude Dus.

LG

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Entouré de Julien et Sylvain, ses deux fils, Gilbert Cisneros, président d’Exotismes, ne cache pas sa satisfaction : une année 2022 « exceptionnelle« , en croissance de 28% par rapport à 2019 et des perspectives quasi historiques ! Poursuivant sur sa lancée, le TO développe ses ambitions numériques : finie la brochure papier, place au catalogue virtuel, totalement personnalisable par les agences de voyages, ainsi qu’un système de réservation « accessible en 5 clics » pour toute la production. Sur le plan des destinations, outre les traditionnelles, Exotismes poursuit son développement sur Cancun et surtout sur l’Ile Maurice. Enfin, Exotismes, fort du succès constaté sur Zanzibar, y renforce sa présence en ajoutant un nouvel hôtel, le LUX* Marijan. Objectif avoué des Cisneros père & fils : 190 millions d’euros pour 2023 !

OD

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Le groupe TUI souhaite offrir davantage de voyages en train à l’avenir. Il recherche des partenaires à l’étranger pour construire un réseau européen. Le PDG du groupe, Sebastian Ebel, a annoncé dix routes européennes en train dans les cinq prochaines années. Au cours de la dernière saison d’hiver, le TO a déjà lancé un test pilote avec le « TUI Ski Express« . Le train circulait chaque semaine entre Amsterdam, Utrecht et l’Autriche et a emporté un grand succès. « Ce qui réussit sur un marché, chez TUI, nous pouvons rapidement l’étendre à d’autres marchés », a ajouté Sebastian Ebel. Il envisage de nouvelles liaisons de Stockholm via Copenhague vers l’Autriche, ainsi que de Hambourg vers l’Italie. Le train, TUI y croit dur comme fer.

NB

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Alain de Mendonça, patron de Fram, s’étonne presque des bons résultats du tour-opérateur. « De façon surprenante, ce sera encore un très bel été », comme en attestent des réservations « en hausse de 25 à 30% » comparé à l’an dernier à la même époque. « Avec l’inflation, la guerre en Ukraine, la réforme des retraites, je m’attendais à un été un peu moins bon en termes de demande, et on sent que les Français ont vraiment envie de partir en vacances », poursuit-il. Le panier moyen des vacanciers ayant réservé chez Fram est « en hausse de 5 à 10% selon les destinations », avec des hausses plus fortes sur les destinations lointaines, « en Asie ou en Amérique » et « moindres en Europe ». Fram, ce phœnix.

LG

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40 ans d’existence, toutes ses dents, Travel Europe fait flamber ses offres mais gèle ses tarifs pour la saison 2024. Le TO Autrichien lance une opération « gel des prix » valable pour tous les départs de groupes constitués en 2024, et ce, toutes destinations confondues : pour les programmes réservés avant le 31 juillet 2023 s’appliqueront donc les tarifs de 2023. Parmi les nouveautés, des offres « spéciales groupes », dont un combiné dans les Balkans, un nouveau circuit à thème au Portugal, ou encore deux produits complets en Corse et à Madère. Le voyagiste rappelle que ses équipes se tiennent également à disposition pour l’élaboration de programmes à la carte adaptés aux besoins individuels.

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Comme à leur habitude, Bruxelles et ses Commissaires, lancent un nouveau pavé dans la mare en proposant, dans le cadre de la nouvelle directive sur les voyages à forfaits, de limiter le montant des acomptes versés par les clients aux voyagistes : 20% à la commande, le solde versé 28 jours avant le départ. Pas question, rétorquent non seulement les professionnels, mais aussi Éric Dresin, secrétaire général de l’Ectaa, durant le Forum du Seto qui s’est tenu hier à Deauville. Les voyagistes s’indignent : Comment faire pour payer parfois en totalité nos prestataires plusieurs mois avant le départ du client ? Et quid des prestations extra-européennes ? « Nous avons besoin de tous vos arguments », appelle Éric Dresin s’adressant aux TO, petites ou grosses entreprises. L’Ectaa a déjà demandé au Club Med et à Disney de monter au créneau. Ça compte, n’est-il pas ?

OD

Après son premier tour de financement de 19 millions d’euros en 2019, Worldia vient d’obtenir un nouvel apport de 25 millions pour développer sa solution de voyage. Ainsi, trois nouveaux investisseurs (Crédit Mutuel Innovation, Banque des Territoires (Caisse des Dépôts) et French Founders) rejoignent la société. De plus, les investisseurs historiques (Red River West, Cap Horn et Raise Ventures) ont également participé au tour de table. Avec cet argent frais, Worldia qui opère actuellement en Allemagne, en Belgique et en Espagne, entend « accélérer et conquérir le monde dans le but de mettre la technologie Worldia à la disposition des distributeurs de voyages en Europe et en Amérique du Nord ». Quant à Grégoire Pasquet, PDG de Worldia, il ajoute : « Nous sommes prêts à rendre notre technologie révolutionnaire disponible dans le monde entier… » Ni plus, ni moins.

NB

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Le Seto, dont les membres sont actuellement à Deauville pour célébrer les 50 ans du syndicat des TO, a pu présenter de bons chiffres tant pour les résultats de la saison hiver 2022/2023 que pour les prises de réservations pour cet été. Au cours de l’hiver, les membres du Seto, présidé par René-Marc Chikli, ont ainsi enregistré pour les voyages à forfait un chiffre d’affaires de 1.048 millions d’euros, soit une progression de 61% par rapport à la saison précédente. La recette unitaire moyenne de 1.658 euros est en augmentation de 8,6%. Les TO ont fait voyager 632.264 clients (+49%) dans le cadre des voyages à forfait. A noter que le Maroc (+379,7%), l’Egypte (+84%) et la Tunisie retrouvent leurs places de destinations leaders et occupent les premiers rangs du Top 10. Côté long-courrier, l’île Maurice s’impose en deuxième position derrière la République dominicaine, qui conserve la tête mais souffre en raison de l’abandon de dessertes de compagnies aériennes comme Air France. Pour la saison été, le carnet de commandes laisse apparaître un chiffre d’affaires en hausse de 44,1%, avec une recette unitaire en augmentation de 6,2%. En tête de gondole, pour le moyen-courrier, la Grèce (+30,9%), la Grèce continentale (+44,5%), les Baléares (+42,1%) et les Canaries (+24,9%). L’île Maurice (+57,2%) et les Etats-Unis (+29,5%), malgré un taux de change défavorable, sont les stars du long-courrier. Reste cette épée de Damoclès qu’est l’inflation qui pourrait contrarier, comme l’a signalé René-Marc Chikli, le « revenge travel ».

LG