Catégorie : Production

A nouveau, avec la situation instable en Israël, les voyagistes sont contraints d’annuler massivement les voyages à forfait. Avec toujours le même problème : la loi les oblige à rembourser leurs clients alors que les prestataires de services, notamment les compagnies aériennes, traînent des pieds pour rembourser les prépaiements déjà versés. Avec les tensions actuelles au Proche-Orient, comme ce fut le cas durant la pandémie, certaines compagnies aériennes – faisant preuve d’un « manque absolu de fair-play » – proposent des bons pour les vols qui ne sont plus opérés à la place d’un remboursement. Pour éviter cela, une obligation de remboursement devrait s’appliquer aux prestataires de services qui détiennent les prépaiements. Frank Oostdam, président d’ECTAA, réclame « de toute urgence une meilleure harmonisation entre la directive sur les voyages à forfait et le règlement européen sur les droits des passagers aériens ». Il conclut : « Si la Commission européenne veut protéger efficacement les voyageurs, une telle harmonisation devrait être une priorité dans les prochaines révisions. » A Bruxelles, la bataille contre les puissants lobbies du transport aérien ne fait que commencer !

NB

Sur les quelque 500 clubs de vacances du marché français, Boomerang (NG Travel) en compte 103, répartis en Kappa Clubs, Eldorador et Coralia. Et toujours une croissance constante pour le voyagiste qui affiche une augmentation insolente de 30% de son CA, avec un objectif avoué de 450 millions d’euros pour l’exercice en cours. Olivier Kervella et ses acolytes, Philippe, Victor et Roland, ne veulent cependant pas en rester là : « Priorité à l’innovation, la découverte et la culture, grâce aux Instants Kappa, le sport ou les loisirs purs. » Poursuivant ses vieux rêves, Boomerang entend également mettre l’accent sur les circuits, qui connaissent un succès certain (24.000 clients cette année) et permettent de proposer ces escapades assorties d’un séjour en Club. Seule ombre pour le voyagiste, la perspective d’un hiver « incertain« , d’autant que la situation géopolitique paraît, à l’heure actuelle, « compliquée« . Alors que les réservations étaient particulièrement en hausse, depuis le 16 octobre dernier, « nous constatons une diminution significative » de la demande !

OD

Les prix des vols et des nuitées devraient encore augmenter l’été prochain en Allemagne. C’est en tout cas l’avis de la VUSR, une association d’agences de voyages allemande. Les prix avaient déjà augmenté en moyenne de 10% entre 2022 et 2023. Malheureusement, au cours de l’année à venir, des augmentations de tarifs sont déjà prévues, notamment en raison des nouvelles contraintes qui touchent le secteur du tourisme : coûts plus élevés liés à la hausse de l’utilisation des biocarburants par les avions, ou au rachat des émissions carbone par les passagers. De plus, de nouvelles réglementations sur la protection des passagers en cas de retard ou d’annulation de vols vont mécaniquement augmenter les prix des voyages. Mais surtout, il y a le nouveau Fonds allemand de garantie des voyages (DRSF) apparu après la faillite de Thomas Cook, qui impose aux voyagistes allemands de verser un dépôt représentant 5 à 7% de leur chiffre d’affaires annuel, passant parfois à 9% depuis cette année. Comme le résume Marija Linnhoff, présidente du VUSR : « Afin de sécuriser financièrement les voyages à forfait, il faut calculer un supplément de 60 euros par voyage et par voyageur ». Pour le patron de TUI, Sebastian Ebel, « c’est un lourd fardeau ». 

NB

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Après des années de vaches maigres, Easyjet anticipe pour le trimestre écoulé un bénéfice avant impôts de 670 millions de livres (775 millions d’euros). Le redressement de la compagnie low cost a deux origines : la reprise des voyages à forfait (plus d’un quart de ses bénéfices annuels), et l’augmentation des tarifs et des frais facturés aux passagers. Au cours de l’été, les passagers d’Easyjet payaient en moyenne 121 euros, avec 87 euros pour le tarif de base et 34 euros pour les suppléments. Pour les 12 derniers mois, le revenu moyen par passager s’est élevé à 103 euros. Avant la pandémie, il était de 76 euros. Johan Lundgren, DG d’Easyjet, s’est fixé un nouvel objectif : atteindre un bénéfice annuel record avant impôts de 1 milliard de livres (1,15 milliard d’euros) d’ici trois à cinq ans, dont 250 millions (290 millions d’euros) provenant de son activité « holidays ». Il a précisé : « Nous constatons une bonne dynamique de réservation au cours du trimestre en cours. » Du rouge, les voyants de la compagnie orange passent donc au vert.

NB

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Rendre le tourisme durable « sexy« , c’est l’ambition d’Evaneos et de son nouveau tandem de direction, composé d’Aurélie Sandler et Laurent de Chorivit, deux cadres « maison ». Il s’agira d’abord de consolider les fondamentaux, à savoir « voyager mieux », notamment en « valorisant les destinations qui ne sont pas exposées au tourisme de masse », résume Aurélie Sandler. Ces dernières sont mises en avant sur la plateforme avec déjà des effets visibles : « Depuis 2019, les voyages au Mozambique ont par exemple été multipliés par deux, tout comme les pays Baltes ou le Nicaragua », illustre la dirigeante. « Parmi les 30 destinations les plus prisées par nos voyageurs, seules deux – la Grèce et l’Italie – sont fortement exposées au tourisme de masse. » En outre, alors que l’entreprise a déjà renoncé à commercialiser les « city breaks » – ces courts séjours pour visiter une ville étrangère qui nécessitent un aller-retour en avion – elle entend doubler son offre d’itinéraires en train. Bien loin du greenwashing.

LG

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Compte tenu de la situation en Israël, le Seto recommande à ses membres de prendre plusieurs dispositions. Pour les clients actuellement sur place, les TO doivent « apporter, en coopération étroite avec leurs réceptifs, toute l’assistance nécessaire à leurs clients et suivre scrupuleusement les consignes de sécurité des autorités locales ». Pour les clients qui doivent se rendre en Israël les prochains jours et jusqu’au vendredi 13 octobre, le Seto recommande de « suspendre les départs dans l’attente d’une meilleure visibilité sur la situation à destination ». A ce titre, le syndicat rappelle que « s’il est possible de proposer des avoirs, les clients sont en droit de les refuser, auquel cas le code du tourisme s’applique ». Ces recommandations pourront bien évidemment être modifiées à tout moment en fonction de l’évolution de la situation et dans un souci de l’intérêt de la clientèle, des agences de voyage et des tour-opérateurs. Les tour-opérateurs précisent qu’ils se tiennent « à la disposition des clients ainsi qu’à celle des agences de voyages pour répondre à toutes leurs interrogations et apporter des solutions aux cas particuliers ».

Par ailleurs, le ministère français des Affaires étrangères renouvelle son appel « aux Français se trouvant actuellement en Israël à respecter des consignes d’extrême vigilance« . Actuellement, près de 62.000 ressortissants français sont enregistrés auprès du Consulat général à Tel-Aviv et 25.000 inscrits du Consulat général à Jérusalem. En outre, précise le quai d’Orsay, « de nombreux Français de passage se trouvent actuellement sur place ». Sur le site des Conseils aux voyageurs, le quai d’Orsay indique que « la situation étant susceptible de se dégrader, il est recommandé aux ressortissants français sur l’ensemble du territoire israélien de renforcer leur vigilance et de suivre les consignes des autorités locales. Si vous vous trouvez à proximité immédiate de la bande de Gaza, il convient d’éviter tout déplacement et de rester à son domicile. Au vu des risques de dégradation de la situation, il est actuellement déconseillé de se rendre à Jérusalem et dans les Territoires palestiniens. Pour les résidents ou voyageurs déjà présents, nous vous invitons à vous limiter aux déplacements nécessaires, pour des raisons professionnelles ou personnelles. »

NB

Travel Europe/Visit Europe mise sur l’Albanie (voir la vidéo) pour 2024, « une destination peu connue, explique Anton Gschwetner, co-président avec son frère Helmut de Travel Europe, mais qui commence à attirer les Français grâce à son excellent rapport qualité-prix. Notre objectif est de faire voyager dans ce pays quelque 5.000 clients grâce à six produits, dont un séjour au Grand Blue Fafa Resort. » Pour arriver à ses fins, le producteur emmènera en Albanie une dizaine de d’agents de voyages du 16 au 20 octobre. Avec l’espoir de retrouver les volumes d’affaires de 2019, qui sont actuellement à 70% du chiffre réalisé lors de cette dernière année avant la pandémie.

LG

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Le Seto a présenté le bilan de l’été de l’activité des TO français et donné les premières tendances de l’hiver. Bonne nouvelle : tous les voyants sont au vert ! Fin août, à périmètre comparable, soit 20% des stocks écoulés, le chiffre d’affaires pour la saison hiver (du 1er novembre au 30 avril) est en hausse de 41,6% avec une recette unitaire stable (+1,1%) – les prix semblent se stabiliser – le trafic de l’ensemble de l’activité est en hausse de 40,1%. « La grande surprise ce sont les réservations de cet hiver. C’est incroyable. On pensait que ce qu’on avait réussi à faire au redémarrage en 2022, voire sur l’été 2023, allait se calmer cet hiver. Ce n’est pas le cas », souligne René-Marc Chikli, président du Seto. Les stars de l’hiver : l’île Maurice (+25,6%), suivie par l’Egypte (+156,1%) mais aussi le Japon (+194,2%) qui fait son apparition dans le Top Ten, à la 10e place. De manière générale, « l’Asie effectue une remontée spectaculaire » avec une croissance de 114,6%. On retrouve aussi les destinations qui étaient déjà les plus fréquentées avant la pandémie : la Tunisie, la Grèce, les Baléares et le Maroc. Le long-courrier n’est pas en reste avec un trafic qui progresse de 16% et un chiffre d’affaires de 25%. L’île Maurice tire la croissance (+28,4% en trafic). Les Etats-Unis réalisent aussi une très belle performance (+10,7%).

LG

En Allemagne, Booking travaille désormais avec Dertour pour proposer des voyages à forfait. En se rendant sur l’onglet « Vol+Hôtel » du site Booking à partir des principaux navigateurs (Chrome ou Firefox), les internautes allemands se retrouvent sur une page de recherche estampillée « optimisée par Dertour ». On y trouve toutes sortes de voyages à forfait avec vols et hôtels, mais aussi des séjours dans les hôtels de DER Touristik, comme Sentido, Aldiana et Cooee. Curieusement, si vous naviguez avec Safari, le moteur de recherche d’Apple, vous vous retrouvez sur une page de recherche « propulsée par Lastminute ». Une porte-parole de Booking a confirmé que pour les forfaits dynamiques, Booking travaillait bien – en Allemagne pour le moment – avec Dertour et Lastminute. Rappelons que Lastminute est déjà partenaire de Booking dans 28 pays européens, dont la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Italie et la France.

NB

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Après des années plus compliquées, Patrice Caradec et ses équipes des Bravo Club (Alpitour), retrouvent le sourire. « L’année 2023 sera une année de référence. » Malgré la concurrence, les tarifs aériens en augmentation constante, Bravo tire son épingle du jeu : 30.000 clients, 30 millions de CA, soit une croissance de 11% par rapport à 2019. Tunisie, Baléares et Grèce sont en tête des ventes du voyagiste, ainsi que Zanzibar pour le long-courrier. Malgré une saison juillet/août un peu décevante, les perspectives pour l’arrière-saison sont encourageantes. A noter qu’Alpitour compte monter en gamme avec les Seaclubs, des hôtels 4 et 5 étoiles à Madagascar, à l’île Maurice et au Vietnam. Objectif avoué de Patrice Caradec pour la prochaine saison : 40.000 clients et 42 millions de chiffre d’affaires ! Bravo !

OD