« On a lancé deux clubs cette année en Albanie et on y a fait partir 6.000 personnes : ça a dépassé toutes nos espérances, livre François Perrin, responsable de la destination chez Fram. On vient de signer pour un troisième en 2025. » L’une des raisons de ce succès, ce sont les prix proposés dans ce pays qui est l’un des plus pauvres d’Europe. Au Fllad resort & spa, les clients, presque tous français, avaient payé, pour ces vacances de la Toussaint, entre 500 et 600 euros la semaine par personne, pour un séjour en pension complète, vol depuis la France inclus. Conséquence : le nombre de touristes a explosé, passant de 5,9 millions en 2018 à 10,1 millions en 2023, alors que le pays ne compte que 2,8 millions d’habitants. « La première chose qui étonne les touristes, c’est que le pays leur semble beaucoup plus sûr que ce qu’ils imaginaient », affirme Olsen Lutaj, guide francophone pour l’hôtel de Fram d’avril à octobre. C’était la première fois que cet Albanais, qui vit en France, retournait dans son pays d’origine, qu’il a quitté il y a deux décennies. Il envisage déjà d’y revenir l’été 2025. Il n’y aurait jamais cru : le tourisme a bien quelques vertus.
LG