Catégorie : Parcs de loisirs

Le projet d’Universal de construire le plus grand parc à thème d’Europe dans le Bedfordshire pourrait être compromis par l’état vieillissant du réseau d’eau britannique. Le géant américain du divertissement devra surmonter de nombreux obstacles pour mener à bien son chantier. Selon les prévisions, le parc — dont l’ouverture est programmée pour 2031 — devrait générer 28.000 emplois et apporter près de 50 milliards de livres à l’économie du Royaume-Uni. Mais il pourrait aussi accroître la consommation quotidienne d’eau de Bedford de près de 50%. Anglian Water, le fournisseur local, redoute de ne pas pouvoir répondre à une telle demande à temps. L’entreprise envisage de moderniser ses infrastructures et d’agrandir la station d’épuration de Bedford, mais elle pointe du doigt un « modèle réglementaire défaillant » susceptible de freiner ces investissements. Espérons, pour les fans de Jurassic Park, Retour vers le Futur ou Harry Potter, que le projet d’Universal ne finisse pas par prendre l’eau.

NB

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L’État de Nouvelle-Galles du Sud va interdire l’exploitation forestière sur 176.000 hectares afin de créer le Great Koala National Park. L’objectif : enrayer le déclin des marsupiaux emblématiques d’Australie, menacés de disparition d’ici 2050 si rien n’est fait. « Les koalas sont en danger d’extinction à l’état sauvage, c’est impensable », a justifié le Premier ministre Chris Minns. Cette nouvelle réserve, dont la surface protégée sera 20 fois plus vaste que prévu initialement, pourrait accueillir plus de 12.000 koalas et 100 autres espèces menacées. Les autorités promettent un accompagnement pour les 300 emplois affectés dans la filière bois. Outre la biodiversité, le projet doit aussi soutenir le tourisme vert régional et préserver des sites autochtones. Le WWF salue une initiative capable de mettre fin à la « tragédie » du déclin des koalas, dont la population a été divisée par deux en vingt ans dans l’État. Un animal qui dort 22 heures par jour pour digérer son repas mérite bien, sinon notre admiration, pour le moins toute notre considération.

LG

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Disney a annoncé la création d’un parc à Abou Dhabi, et une question s’impose : comment gérer la chaleur extrême du désert ? Si Disney a l’habitude des climats chauds (comme à Orlando), les Émirats connaissent régulièrement les 50°C. Le développeur local, Miral Group, est déjà à l’origine de parcs entièrement couverts comme Ferrari World ou Warner Bros World, et son PDG a confirmé que « Disney sera en intérieur ». Pourtant, Disney parle d’un parc hybride, mêlant espaces intérieurs et extérieurs, avec une architecture ambitieuse et un recours à l’eau, grâce à un terrain situé en bord de mer. Le projet, qui sera implanté sur l’île de Yas, pourrait nécessiter des extensions d’infrastructure. Aucun budget ni date d’ouverture n’ont été annoncés, mais le chantier devrait durer au moins cinq ans. Ce futur parc est présenté comme le plus avancé jamais conçu par Disney. Pour gérer la chaleur, Abou Dhabi dispose déjà de certaines innovations : en mars, la ville a inauguré ce qu’elle appelle « la première rue climatisée au monde ». À Dubaï, un resort affirme avoir créé une rue extérieure capable de faire tomber la pluie à la demande. Un rêve climatisé serait-il en préparation ?

NB

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Le 15 mai, Disneyland Paris dévoilera un nouveau décor grand format au cœur de son second parc, les Walt Disney Studios, en pleine métamorphose. Baptisé World Premiere, ce bâtiment entièrement repensé plongera les visiteurs dans l’ambiance glamour d’une avant-première hollywoodienne, avec tapis rouge et flashs crépitants. Ce n’est qu’un avant-goût : d’ici 2026, l’univers de La Reine des Neiges fera son entrée triomphale, suivi d’un monde inspiré du Roi Lion. Le parc doublera presque de taille et sera rebaptisé Disney Adventure World. Côté hébergement, la transformation se poursuit. Après le Disneyland Hotel (récemment rénové) et le New York – The Art of Marvel, c’est le Sequoia Lodge qui passe en mode relooking. Même le Davy Crockett Ranch se renouvelle, avec des bungalows thématisés autour de Donald, Daisy et les Castors Juniors. Riri, Fifi et Loulou sont les grands oubliés.

LG

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Universal va implanter son tout premier parc à thème européen à Bedford, au nord de Londres, sur un site de 192 hectares. Ce projet à plusieurs milliards de livres comprendra un parc d’attractions, un hôtel de 500 chambres et un complexe de loisirs. Espérant 8,5 millions de visiteurs par an, il deviendra la plus grande attraction touristique du Royaume-Uni. Son ouverture est prévue en 2031, avec 28.000 emplois créés, dont 20.000 pour la construction et 8.000 pour l’exploitation. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, y voit un levier de croissance pour l’économie du pays. L’annonce survient peu après l’extension validée de l’aéroport voisin de Luton. Déjà présent aux États-Unis, en Chine et en Asie, Universal (filiale de Comcast) franchit ici une nouvelle étape dans son expansion mondiale. Histoire aussi de ne pas laisser Disneyland occuper seul le vieux continent.

NB

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Europa fête ses 50 ans avec toujours la même ambition d’innover. Créé en 1975 pour mettre en valeur des manèges, ce parc allemand situé à Rust, près de la frontière française, est devenu le deuxième plus fréquenté d’Europe. Dirigé aujourd’hui par Roland Mack et ses enfants, Europa Park revendique un ancrage familial fort. Ses attractions – testées et approuvées par le patron lui-même, « qui crie dans les grands huit » – s’inspirent des pays d’Europe. En 2019, le parc s’est enrichi d’un espace aquatique, Rulantica. Avec six hôtels, un restaurant deux étoiles Michelin, un sens de l’accueil bien rôdé et une stratégie d’investissement continue, Europa Park mise sur l’émotion durable et la transmission. « Europa Park, c’est ma vie », résume son fondateur. Par ailleurs, pour célébrer les 50 ans du parc, un film d’animation intitulé Super grand prix, avec pour héros les mascottes d’Europa Park, sortira dans les salles de cinéma. Vivement.

LG

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Les fermetures sont rares chez Walt Disney World, mais elles ont tendance à se multiplier en raison des ouragans. Depuis 2016, le parc a fermé au moins 12 fois en raison de tempêtes, contre seulement trois fois entre 1971 et 2000. De 2000 à 2016, quatre fermetures ont eu lieu, dont deux liées à l’ouragan Frances. Les ouragans ont un impact financier majeur. En 2022, Ian a entraîné une fermeture de deux jours et une perte de 65 millions de dollars. En 2024, Milton a causé 120 millions de dollars de pertes. Selon un rapport de 2023, les futures tempêtes pourraient chacune générer jusqu’à 100 millions de dollars de pertes, comme l’ouragan Irma en 2017. Le risque d’ouragans en Floride s’intensifie. Le GIEC prévoit des tempêtes plus violentes, avec des vents plus puissants et des précipitations accrues, augmentant les menaces pour Disney World. Sale temps pour Mickey et Donald.

NB

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La flambée des prix a rendu les parcs Disney inaccessibles pour de nombreuses familles, entraînant une baisse de fréquentation. Avant la pandémie, un séjour de quatre jours à Walt Disney World (Floride) coûtait environ 3.200 dollars pour une famille de quatre. En 2024, il fallait compter 4.200 dollars, hors nourriture et transport. Résultat : même des visiteurs réguliers renoncent à leur séjour chez Disney. Selon une enquête Harris Poll, 74% des sondés estiment que les croisières et séjours Disney sont devenus trop chers, tandis que les vacances axées sur la nature séduisent de plus en plus. Disney a contesté ces résultats, les jugeant « imparfaits et trompeurs« , mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : la fréquentation des parcs n’a augmenté que de 1% en un an, contre 6% précédemment, inquiétant les investisseurs. Face à cette tendance, Disney multiplie les offres promotionnelles : billets enfants à 50 dollars, formules de restauration à prix réduit, forfaits photo gratuits et réductions sur les hôtels. Reste à voir si cela suffira à faire revenir les familles dans le monde impitoyable de Picsou.

NB

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Le Puy du Fou a accueilli 2,8 millions de visiteurs en 2024, nouveau record depuis sa création il y a 47 ans. Le deuxième parc, Puy du Fou España, en Espagne, a franchi pour sa quatrième année la barre des 1,4 million de visiteurs. Par ailleurs, les passionnés de chasse de trésor, déçus par la découverte de la fameuse Chouette d’or après 31 ans de quête, pourront bientôt partir à la poursuite d’une épée cachée par le Puy du Fou, dont la valeur est estimée à 250.000 euros. L’heureux gagnant aura dû se procurer un exemplaire payant du jeu et résoudre une série de douze énigmes qui le mèneront jusqu’à l’emplacement du coffret renfermant l’épée. Premier indice : l’arme se trouve « quelque part dans le royaume de France ou peut-être même dans un royaume qui fut autrefois lié à la France par le lignage ». Bonne chance.

LG

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Dans le classement mondial de la fréquentation des parcs à thème dans le monde, Disney reste en tête. En 2023, les 25 plus grands parcs du monde ont accueilli 244,6 millions de visiteurs, soit une augmentation de 23% par rapport à 2022. Mais ce score reste encore en deçà du record de 2019 et ses 253,9 millions de visiteurs. Ensemble, les parcs Disney, avec 142,1 millions de visiteurs (+17% par rapport à 2022), caracolent largement en tête en termes de fréquentation. Ils sont suivis du groupe chinois Fantawild (85,7 millions) et du britannique Merlin Entertainments (62,1 millions). L’américain Universal occupe la quatrième place avec 60,8 millions de visiteurs. Par ailleurs, Magic Kingdom à Walt Disney World Orlando reste toujours le parc de loisirs le plus visité au monde avec 17,7 millions de visiteurs en 2023, tandis que son homologue californien, le parc Disneyland d’Anaheim, arrive juste derrière avec 17,3 millions d’entrées. Deux parcs au Japon suivent : Universal Studios à Osaka avec 16 millions de visiteurs, suivi de Tokyo Disneyland avec 15 millions de visiteurs. Dans le top dix mondial, on ne trouve que des parcs Disney, hormis le chinois Chimelog Ocean Kingdom à Zhuhai (12,5 millions) et Universal studios d’Osaka (16 millions). Quant à Disneyland Paris, il arrive à la 9e place avec 10,4 millions de visiteurs. A une centaine d’euros l’entrée, l’Oncle Picsou se frotte toujours les mains.

NB

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