Dans les Pouilles, la chaîne hôtelière Cairoli Hotels a cessé son activité à cause de la multiplication par six de ses factures mensuelles de gaz et d’électricité. « Il faut prendre des mesures de temps de guerre, a expliqué Attilio Caputo, son DG, sinon les familles puis les entreprises vont s’effondrer, comme cela nous est arrivé. » Cette chaîne hôtelière qui a travaillé sans interruption depuis soixante ans est désormais contrainte de fermer ses quatre établissements, mettant au chômage technique 275 salariés. « Le coût des factures de l’énergie est exorbitant, poursuit Attilio Caputo. Nous sommes passés en un an de 100.000 euros par mois à près de 600.000. Nous ne pouvons plus continuer. » Derrière ce cas, c’est tout le secteur hôtelier qui appelle le gouvernement à l’aide. Une tâche à laquelle devra s’atteler de toute urgence la future présidente du Conseil, Giorgia Meloni.
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➔ Transavia peine à remplir ses vols entre Orly et les capitales régionales
Le pari d’Air France de céder à Transavia un ensemble de lignes « radiales » au départ d’Orly n’a pas rencontré le succès escompté. Leur clientèle à la fois « affaires » et « loisirs » représentait une nouveauté pour la low cost dont l’offre est très orientée vacances au soleil. La flotte de Transavia est en effet, pour l’essentiel, constituée de Boeing 737, un avion à forte capacité d’environ 150 places, et doté de peu d’espace pour les bagages cabines. De plus, Transavia n’a pas l’offre adéquate pour les voyageurs fréquents. Votre réunion s’annule ? Le billet est perdu, quel que soit le tarif acquitté. Tous les avantages offerts par Air France à ses passagers Gold et Platinum ne sont pas valables sur Transavia. Et voilà comment on en arrive à priver les Finistériens d’un vol Brest-Orly !
➔ Arabie saoudite : Le tourisme se développe très rapidement
L’Arabie saoudite connaît une augmentation de son tourisme international et devrait atteindre 12 millions de touristes étrangers cette année, contre 4 millions en 2021. Selon l’OMT, l’Arabie saoudite est désormais le pays qui connaît la croissance touristique la plus rapide du G20. Le nombre d’arrivées de touristes internationaux de janvier à juillet 2022 a presque triplé (+172%) par rapport à la même période en 2021. Et le secteur a récupéré près de 60% des niveaux d’avant la pandémie. De plus, le tourisme est devenu l’une des priorités du gouvernement avec un objectif ambitieux : qu’il représente 10% du PIB d’ici 2030. « Sur les 100 millions de visiteurs prévus en 2030, 30 millions devraient venir de l’étranger », a indiqué Ahmed Al Khateeb, ministre du Tourisme. Il paraît qu’on pourra même y faire du ski…
➔ Maroc : les contrôleurs aériens veulent faire grève
A partir de samedi, le contrôle aérien au Maroc veut se mettre en grève pour une durée de 15 jours. Si la grève est effectivement menée, il faudra s’attendre à des annulations de vols. Le mouvement touchera tout l’espace aérien marocain. D’après un communiqué du syndicat des contrôleurs aériens, ceux-ci « cesseront d’assurer la circulation aérienne sur tous les aéroports ». Les seuls services assurés seront ceux « des vols militaires, sanitaires, humanitaires, de recherche et de sauvetage », ainsi que « les vols de l’Etat et du Palais Royal ». Si le roi peut continuer à prendre l’avion, tout va bien.
➔ Afrique du Sud : la criminalité freine la reprise du tourisme
Avec la fin de la pandémie, l’Afrique du Sud espère maintenant une reprise de son tourisme. Malheureusement, avec un taux d’homicides en hausse permanente, les touristes se font plus rares. Récemment, dans le parc Kruger situé au nord du pays, trois hommes armés ont tiré sur une voiture de location occupée par quatre touristes allemands. L’un d’eux est décédé. Pour le premier trimestre, les autorités ont signalé une augmentation de 22% des homicides par rapport à la même période l’an dernier, soit 68 personnes tuées chaque jour. Les professionnels du tourisme tentent de rassurer en rappelant que la grande majorité des crimes se produisent en dehors des zones touristiques. Pourtant, un rapide coup d’œil sur le site du quai d’Orsay montre à quel point, même dans les zones touristiques, la prudence s’impose.
➔ La SNCF s’apprête à relever le prix de ses billets
La SNCF ne va pas échapper à une envolée de sa facture d’énergie, ni les voyageurs à celle des prix du billet. Face un surcoût conséquent, le groupe ferroviaire, premier consommateur industriel d’électricité dans l’Hexagone, va être contraint de revoir à la hausse sa grille tarifaire en 2023. Deux scénarios sont sur la table : une augmentation uniforme de tous les billets Intercités et TGV – la tarification des TER étant dans la main des régions – ou une augmentation dite « différenciée« , en fonction du profil du client et/ou de la ligne. Il s’agirait, par exemple, de cibler la clientèle « affaires » avec une hausse du prix des billets en semaine ou, plus généralement, d’augmenter ceux des lignes les plus fréquentées. Deux options semblent écartées : que la SNCF creuse son déficit en ne touchant pas à la tarification ou que l’État actionnaire compense financièrement le surcoût. En attendant, réjouissons-nous, c’est aujourd’hui que commence la vente des billets pour les fêtes. Joyeux Noël !
➔ Un autocar roule au carburant végétal entre Brest et Grenoble
Depuis hier, la ligne FlixBus LN724 Brest – Grenoble devient la plus longue ligne commerciale (1.150 km) du monde roulant avec 100% de biocarburant. Cette innovation est née « du partenariat entre FlixBus, l’autocariste vannetais Voyages Morio et le fabricant de véhicules Volvo Bus afin de proposer un voyage durable à bord de véhicules roulant au biocarburant issu de colza, l’Oleo 100, une énergie alternative au gazole ». Les deux bus double-étages, qui effectueront la liaison de nuit, desserviront Brest – Quimper – Lorient – Auray – Vannes – Nantes – Angers – Saumur – Tours – Clermont -Ferrand – Lyon – Grenoble… Au terminus, tout le monde descend !
LG
➔ L’ONU appelle à réinventer le tourisme pour un avenir durable
A l’occasion de la Journée mondiale du tourisme, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, nous a fait rêver. Il a rappelé que « le tourisme, moteur du développement durable, favorisait l’éducation et l’émancipation des femmes et des jeunes tout en stimulant le développement socio-économique et culturel ». Il a aussi dit qu’il jouait « un rôle essentiel dans les systèmes de protection sociale, fondements de la résilience et de la prospérité des sociétés ». Maintenant, « il nous faut investir dans un tourisme propre et durable, a-t-il ajouté, réduire l’empreinte énergétique du secteur, adopter des feuilles de route vers zéro émission et protéger la biodiversité ». Nous devons aussi « créer des emplois décents et veiller à ce que les profits générés soient mis au service des pays de destination et des populations locales »… On est bien d’accord, y a plus qu’à…
➔ Aux Antilles, la surcapacité joue sensiblement sur la rentabilité des compagnies
Selon les chiffres de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), les routes entre la métropole et l’outre-mer ont retrouvé quasiment leur trafic de 2019 sur les huit premiers mois de l’année. Pour les compagnies aériennes, la situation reste complexe. Il y a tout d’abord la forte augmentation de capacité d’Air France, jugée « décorrélée de l’évolution naturelle du trafic » par Corsair et Air Caraïbes, qui tire mécaniquement les prix à la baisse. De l’autre côté, les compagnies se sont retrouvées confrontées à l’explosion de leur facture carburant avec un poste de coût doublé en un an. Marc Rochet, patron d’Air Caraïbes, souligne : « Pour être clair, nous avons fait des augmentations tarifaires de l’ordre de 14 %, là où nous aurions dû mettre 30 %. Et même au moment où vous passez une grosse augmentation, il y a déjà la moitié des passagers qui ont acheté leurs billets. » Il ne fait pas un métier facile.
➔ La compagnie Condor propose à la réservation les compartiments à bagages
Pour être sûr d’avoir une place en cabine pour votre valise, la compagnie allemande Condor propose à compter du 1er novembre la réservation des casiers à bagages en classe éco. « A partir de 9,99 euros, un espace de stockage suffisant pour le bagage à main inclus dans le tarif réservé est garanti », indique la compagnie. Ce service sera disponible dans un premier temps sur les vols long-courriers opérés par les Airbus 330-200. Le patron de Condor, Ralf Teckentrup, explique que « si vous n’êtes pas parmi les premiers passagers à embarquer, vous vous demandez toujours si votre bagage trouvera encore une place dans le compartiment à bagages. » Grâce à ce service, les inquiets ne le seront plus. Merci Monsieur Teckentrup.