Catégorie : Hôtellerie Restauration

À la suite du retrait de TUI, le groupe hôtelier espagnol Riu fusionne ses deux principales entités, Riu Hotels et Hotel San Francisco, pour simplifier sa structure. Cette opération regroupe 51 hôtels et plus de 26.000 chambres dans 15 pays, et s’inscrit dans une stratégie d’autonomie et d’efficacité. La famille Riu, désormais seule propriétaire depuis le rachat des parts de TUI en 2021, souhaite rationaliser la gestion, réduire les coûts administratifs et renforcer la capacité de financement. La nouvelle entité emploiera environ 16.900 salariés et disposera d’un actif comptable de 4,139 milliards d’euros. Le conseil d’administration reste entièrement familial, fidèle à la tradition du groupe. En parallèle, Riusa II – la coentreprise entre TUI et la famille Riu – conserve son rôle de société de gestion pour 29 hôtels et continue à piloter les opérations quotidiennes de plusieurs établissements.

NB

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Le groupe hôtelier français, déjà présent en Inde avec 71 établissements, vise un portefeuille de 300 hôtels dans les cinq prochaines années, sur toutes les gammes, de l’économique au luxe. Pour y parvenir, Accor renforce son alliance avec le conglomérat InterGlobe, actionnaire majoritaire de la compagnie aérienne IndiGo, leader du transport intérieur indien. Ce partenariat se traduit par la création d’une plateforme commune regroupant l’ensemble des marques exploitées en Inde. Accor et InterGlobe prennent également une participation majoritaire dans Treebo, chaîne économique forte de 800 hôtels dans 120 villes, qui se voit confier le développement des enseignes Ibis et Mercure dans le pays. Avec une classe moyenne en forte croissance et un tourisme intérieur en plein essor, l’Inde est en passe de devenir le 3e marché mondial pour les voyages domestiques d’ici 2027, rappelle le groupe. Un pari sur l’Inde, c’est tout de même 1,4 milliard de raisons de le croire gagnant.

LG

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Mandarin Oriental a décroché le contrat de gestion de l’emblématique palace parisien Lutetia, qui se voit rebaptisé le Mandarin Oriental Lutetia, Paris. Avec le Mandarin Oriental, rue Saint Honoré, près de la place Vendôme, le groupe asiatique, propriété d’un conglomérat basé à Hong Kong, gèrera ainsi un nouveau palace à Paris. Le Lutetia appartient depuis 2010 à Locka Holding BV, filiale du groupe israélien d’immobilier de luxe Alrov, qui en garde les murs. Fondé en 1910 par la famille Boucicaut, propriétaire du magasin Le Bon Marché, le Lutetia est le seul palace de la rive gauche de la Seine, tout près de l’historique grand magasin. Il est aussi connu pour avoir été réquisitionné par les Allemands lors de l’occupation de Paris dès le 15 juin 1940 avant de s’offrir une rédemption en étant le lieu d’accueil des déportés à leur retour des camps de concentration nazis.

LG

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« Nous constatons une décélération assez forte de l’autre côté de l’Atlantique. Les réservations anticipées des voyageurs européens à destination de l’Amérique sont en baisse de 25% », a déclaré Sébastien Bazin, PDG d’Accor, qui exploite environ 5.600 hôtels dans le monde. Il évoque une « mauvaise nouvelle », en lien avec de récents rapports signalant des cas de touristes européens retenus par des agents des frontières américaines. Cette baisse fait suite à un repli de 18 à 20% observé au premier trimestre 2025. « C’est probablement l’angoisse d’aller en territoire inconnu, analyse le dirigeant. Bien que les incidents signalés restent anecdotiques, leur impact médiatique a généré un bad buzz qui commence à se faire sentir dans les niveaux de réservation. Vous n’avez pas besoin de mauvaises nouvelles aujourd’hui. » Selon lui, de plus en plus de voyageurs européens optent désormais pour des destinations alternatives telles que le Canada, l’Amérique du Sud ou encore l’Égypte, perçues comme plus accueillantes ou plus sûres. Un expert américain du tourisme estime que « les politiques de Trump pourraient réduire de moitié la croissance du tourisme aux États-Unis ». C’est possible. Mais ça n’aura qu’un temps : Trump n’est pas éternel, et l’Amérique fera toujours rêver.

NB

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Aux États-Unis, l’industrie hôtelière et la Commission fédérale du commerce (FTC) mènent depuis plusieurs années une bataille contre certains sites de réservation d’hôtels aux pratiques trompeuses. Souvent, des liens sponsorisés apparaissent en premier lorsqu’on recherche un hôtel sur Google. Ces liens, généralement publicitaires, donnent l’impression qu’on réserve directement auprès de l’établissement, car ils intègrent le nom de l’hôtel ainsi que des mots-clés comme « réservations » dans leur URL. En réalité, il s’agit de revendeurs en ligne qui commercialisent des chambres achetées via de grandes agences de voyages. Le problème ? Ces revendeurs peu scrupuleux appliquent souvent des frais supplémentaires, invisibles si l’on réservait directement sur le site officiel de l’hôtel ou via des plateformes reconnues comme Expedia ou Booking.com. Un exemple concret : un séjour de deux nuits au Grandview Inn, un établissement situé à quelques pas de la plage à Hermosa Beach, en Californie, pour le week-end de la fête des Mères, est proposé à 748,61 dollars sur le site grandviewinn.guestreservations.com. Sur le site officiel de l’hôtel, ce même séjour revient à 568 dollars. La différence ? Guest Reservations ajoute 250 dollars de « frais de recouvrement de taxes et de service », alors que l’hôtel, lui, ne facture que 70 dollars de taxes. Le détail de ces 250 dollars n’est jamais précisé. Cela fait 180 dollars d’écart ! Google n’est pas toujours ton ami.

NB

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Le groupe hôtelier thaïlandais Minor International vise une forte expansion mondiale, avec l’objectif de passer de 560 à 1.000 hôtels d’ici 2029 (+78%). Sa stratégie repose sur une croissance évolutive ciblant les marchés porteurs, notamment les États-Unis et le Japon. Aux États-Unis, où le secteur hôtelier croît de 4% par an, Minor prévoit de lancer une marque de luxe d’ici 2027, en complément de son offre milieu de gamme. Le Japon est aussi un axe clé : des établissements haut de gamme, comme ceux sous la marque Anantara, sont prévus. Un partenariat stratégique avec Royal Holdings, opérateur de Richmond Hotels, a été signé fin janvier. Cette coentreprise prévoit de porter à 21 le nombre d’hôtels opérés au Japon dans la prochaine décennie. En résumé, Minor veut devenir un acteur majeur sur ces deux marchés stratégiques.

NB

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En 2024, l’hôtellerie suisse a enregistré 42.8 millions de nuitées, soit une augmentation de 2,6% par rapport à l’année précédente, le secteur dépassant son précédent record de 2023. Les nuitées ont été dopées par les touristes étrangers qui ont généré 22 millions de nuitées, en hausse de 5,1% après un bond de 21,8% en 2023. La demande étrangère a ainsi retrouvé son plus haut niveau en « plus de 50 ans », souligne l’Office fédéral de la statistique (OFS), expliquant qu’il faut remonter « à 1972 » pour retrouver un tel afflux de visiteurs étrangers dans les hôtels suisses. Si les coûts élevés de cette destination aident à mettre un frein au surtourisme, cet organisme mène des campagnes ciblées pour chercher à répartir les flux touristiques sur toute l’année, notamment en basse saison, en communiquant sur la beauté des paysages dans leurs couleurs d’automne. Il n’y a pas que le ski dans la vie.

LG

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Un spa sous la marque Curio by Hilton et propriété du groupe turc Dorak promet une expérience unique alliant bien-être et histoire. Présenté comme un lieu d’exception, le spa attire une clientèle en quête d’évasion. Cependant, une affaire juridique en cours jette une ombre sur l’établissement. Contactée par l’AFP, une porte-parole du groupe Dorak a confirmé l’existence d’une procédure sans en préciser la nature. Une employée du spa, elle aussi, a refusé de s’exprimer, alimentant les spéculations : litige administratif, différend commercial ou problème plus grave ? Dorak, acteur majeur du tourisme turc, s’est associé à Curio by Hilton, marque de luxe réputée. Ce partenariat devait assurer un cadre prestigieux, mais cette affaire pourrait nuire à son image. En attendant, le spa poursuit ses activités, misant sur son cadre et son expertise en bien-être. Reste à voir si cette situation impactera la viabilité du projet à long terme.

OD

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Les murs des hôtels F1 détenus en partie par AccorInvest, ainsi que la marque F1 détenue par Accor, seraient en passe d’être vendus. La marque hotelF1, ex-Formule 1, se présente comme celle d’un « motel à la française » proposant des chambres « à tout petit prix ». Son site internet dénombre 130 hôtels pour un peu plus de 10.000 chambres. Ceux qui ont connu le franc se souviendront de ces hôtels révolutionnaires, lancés dans les années 1990, dans lesquels on pouvait accéder sans passer par une réception, juste avec une carte bleue qui permettait de se voir attribuer un code en guise de clef. Dans les couloirs, des cabines autonettoyantes accessibles à tous les clients. Dans les chambres, la télévision. Et tout ça pour moins de cent francs, c’était le bon temps.

LG

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Donald Trump a demandé au procureur général de lui soumettre, d’ici mai, des recommandations visant à « encourager » les entreprises privées à renoncer aux « préférences illégales en matière de diversité, d’équité et d’inclusion » (DEI), notamment lors des recrutements. Mais les PDG des plus grands groupes hôteliers américains ne l’entendent pas de cette oreille. Ils réaffirment que « le principe de diversité est essentiel à leurs activités de service ». Pour Chris Nassetta, PDG de Hilton, la diversité est même « un impératif commercial », rappelant que l’industrie hôtelière accueille chaque année près d’un quart de milliard de personnes. Les dirigeants de Marriott, IHG Hotels & Resorts et Wyndham Hotels, qui ont abordé le sujet lors de l’Americas Lodging Investment Summit à Los Angeles, partagent cette vision. Selon eux, « le secteur hôtelier doit embrasser la diversité pour attirer une clientèle variée, mais aussi des employés, des propriétaires, des investisseurs et des gestionnaires venus du monde entier ». « Notre culture d’inclusion a débuté bien avant la pandémie et perdurera au-delà des tendances et des modes, a souligné Elie Maalouf, PDG d’IHG Hotels & Resorts. Nous sommes présents dans plus de 100 pays, avec des centaines de cultures et des collaborateurs venus du monde entier. Nous ne pouvons pas réussir si nous ne sommes pas un employeur attractif pour le plus grand nombre, quelle que soit leur origine, leur religion ou toute autre caractéristique. » Donald aboie, la caravane passe…

NB

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