Catégorie : Hôtellerie Restauration

Un spa sous la marque Curio by Hilton et propriété du groupe turc Dorak promet une expérience unique alliant bien-être et histoire. Présenté comme un lieu d’exception, le spa attire une clientèle en quête d’évasion. Cependant, une affaire juridique en cours jette une ombre sur l’établissement. Contactée par l’AFP, une porte-parole du groupe Dorak a confirmé l’existence d’une procédure sans en préciser la nature. Une employée du spa, elle aussi, a refusé de s’exprimer, alimentant les spéculations : litige administratif, différend commercial ou problème plus grave ? Dorak, acteur majeur du tourisme turc, s’est associé à Curio by Hilton, marque de luxe réputée. Ce partenariat devait assurer un cadre prestigieux, mais cette affaire pourrait nuire à son image. En attendant, le spa poursuit ses activités, misant sur son cadre et son expertise en bien-être. Reste à voir si cette situation impactera la viabilité du projet à long terme.

OD

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Les murs des hôtels F1 détenus en partie par AccorInvest, ainsi que la marque F1 détenue par Accor, seraient en passe d’être vendus. La marque hotelF1, ex-Formule 1, se présente comme celle d’un « motel à la française » proposant des chambres « à tout petit prix ». Son site internet dénombre 130 hôtels pour un peu plus de 10.000 chambres. Ceux qui ont connu le franc se souviendront de ces hôtels révolutionnaires, lancés dans les années 1990, dans lesquels on pouvait accéder sans passer par une réception, juste avec une carte bleue qui permettait de se voir attribuer un code en guise de clef. Dans les couloirs, des cabines autonettoyantes accessibles à tous les clients. Dans les chambres, la télévision. Et tout ça pour moins de cent francs, c’était le bon temps.

LG

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Donald Trump a demandé au procureur général de lui soumettre, d’ici mai, des recommandations visant à « encourager » les entreprises privées à renoncer aux « préférences illégales en matière de diversité, d’équité et d’inclusion » (DEI), notamment lors des recrutements. Mais les PDG des plus grands groupes hôteliers américains ne l’entendent pas de cette oreille. Ils réaffirment que « le principe de diversité est essentiel à leurs activités de service ». Pour Chris Nassetta, PDG de Hilton, la diversité est même « un impératif commercial », rappelant que l’industrie hôtelière accueille chaque année près d’un quart de milliard de personnes. Les dirigeants de Marriott, IHG Hotels & Resorts et Wyndham Hotels, qui ont abordé le sujet lors de l’Americas Lodging Investment Summit à Los Angeles, partagent cette vision. Selon eux, « le secteur hôtelier doit embrasser la diversité pour attirer une clientèle variée, mais aussi des employés, des propriétaires, des investisseurs et des gestionnaires venus du monde entier ». « Notre culture d’inclusion a débuté bien avant la pandémie et perdurera au-delà des tendances et des modes, a souligné Elie Maalouf, PDG d’IHG Hotels & Resorts. Nous sommes présents dans plus de 100 pays, avec des centaines de cultures et des collaborateurs venus du monde entier. Nous ne pouvons pas réussir si nous ne sommes pas un employeur attractif pour le plus grand nombre, quelle que soit leur origine, leur religion ou toute autre caractéristique. » Donald aboie, la caravane passe…

NB

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Le groupe hôtelier Belmond, filiale de LVMH, adopte une stratégie marketing à contre-courant des tendances actuelles. Loin du rythme effréné des contenus sur TikTok, la marque a lancé Long Shots, une série de vidéos d’ambiance d’une heure mettant en scène ses prestigieux établissements, de Portofino à Rio de Janeiro. Ici, pas d’intrigue, pas de récit, et aucun influenceur exhortant à cliquer sur Like. Juste des images apaisantes, telles que le Royal Scotsman serpentant à travers les Highlands écossais au son du doux cliquetis du train, ou la lumière dorée de la Riviera italienne dansant sur la mer Ligure. Ces vidéos sont diffusées sur le compte Instagram de Belmond, qui compte près de 800.000 abonnés, et sur YouTube, où la marque ne totalise pour l’instant que 11.000 abonnés, mais espère élargir son audience. Belmond prévoit d’étendre la série à l’ensemble de ses 46 établissements, avec de futurs films mettant en avant des destinations emblématiques comme les chutes d’Iguazu, Venise ou encore la Vallée Sacrée du Pérou. Arnaud Champenois, directeur marketing monde de Belmond, est convaincu que cette approche répond aux nouvelles attentes des voyageurs : « Ce que la nouvelle génération recherche, c’est une expérience plus contemplative et cinématographique. » Voilà donc la nouvelle génération servie.

NB

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Hilton s’apprête à tripler sa présence en Égypte avec l’ouverture de 25 nouveaux hôtels dans le pays, dont plus de dix sous ses marques haut de gamme. Cette expansion significative rapproche Hilton de son objectif de dépasser les 40 établissements en exploitation en Égypte au cours des prochaines années. Parmi les nouvelles signatures figurent plusieurs premières sur le continent africain, notamment l’introduction de Tapestry Collection by Hilton, la marque lifestyle de l’enseigne. À cela s’ajoutent un hôtel sous l’enseigne Curio Collection by Hilton et un complexe hôtelier tout compris exploité sous la marque Hilton Hotels & Resorts. Par ailleurs, Hilton prévoit l’ouverture de l’Hilton Cairo Nile Maadi, un établissement de luxe situé dans le quartier de Maadi, au cœur de la capitale égyptienne. Prévue pour début 2025, cette adresse exclusive offrira des chambres avec une vue panoramique exceptionnelle sur le Nil et les Pyramides.

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La Banque des territoires s’associe au projet ambitieux porté par Thierry Marx, président de l’Umih, visant à créer une plateforme de réservation hôtelière française. Cette initiative, annoncée lors du 72e congrès de l’Umih à Lyon, fédérera les principales organisations patronales du secteur, notamment le GHR et le GNC. Cependant, malgré cet élan, Thierry Marx déplore l’absence de plan d’action concret de la part du gouvernement pour soutenir le secteur face à des défis majeurs : transition numérique, logement des saisonniers, allègements de charges et aides à l’apprentissage. Le chef cuisinier aurait-il néanmoins trouvé la recette qui va sauver l’hôtellerie française ?

LG

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Le célèbre chef triplement étoilé Yannick Alléno prendra les rênes des cuisines de deux projets d’exception signés Accor : le train mythique Orient-Express et le voilier de luxe OE Corinthian. Le train réunit 17 voitures des années 1920, dont 13 retrouvées en 2015 à la frontière biélorusse. Mais ici, pas de place pour la nostalgie pure. « Je défends une vision d’avenir où modernité et tradition coexistent », affirme le chef. Le voilier de croisière, un géant de 220 mètres conçu par les chantiers de l’Atlantique, propose cinq restaurants et 54 suites, mais Yannick Alléno promet une expérience intime : « Pas de gigantisme, mais des petites tables et une cuisine de proximité. » Et pour favoriser le circuit court, on pourrait équiper les passagers de cannes à pêche…

LG

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Payer pour une table réservée alors que vous n’êtes pas venus ? C’est l’idée que défend Marc Blickenstorfer, responsable de l’association Gastro City Zurich. Dans une newsletter adressée à ses membres, Gastro Stadt Zurich formule des recommandations sur la manière dont les frais d’annulation doivent être traités : on peut annuler jusqu’à 24 heures avant la réservation, mais après, il faudra payer une taxe de 50 francs (environ 50 euros). De son côté, Florian Weber, qui dirige plusieurs restaurants de la capitale économique suisse, explique : « Il y a des gens qui réservent dans trois ou quatre restaurants et ne décident où ils veulent aller qu’au dernier moment. C’est un gâchis contre lequel nous devons faire quelque chose. » Si ce genre de pratiques se répandent même en Suisse, alors le monde est fichu.

NB

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En septembre, les hôtels new-yorkais ont facturé en moyenne 417 dollars par nuit. « Je ne comprends pas comment des gens normaux peuvent désormais séjourner à New York », déclare un touriste. Une nuit dans l’hôtel Hilton de Times Square était récemment affichée à 537 dollars un vendredi soir et à 351 dollars à l’hôtel Aloft qui surplombe l’aéroport de LaGuardia dans le Queens. New York n’a jamais été une destination à petit budget, et les tarifs des chambres peuvent varier considérablement selon les catégories d’hôtels. Il n’est pas rare que les établissements haut de gamme de Manhattan facturent plus de 1.000 dollars la nuit. Une chambre King un vendredi soir de novembre au St. Regis New York coûte 1.854 dollars. Si de nombreux touristes sont choqués par ces prix élevés, les responsables de New York City Tourism and Conventions expliquent n’avoir vu aucun signe indiquant que les tarifs des chambres dissuaderaient les touristes de visiter New York. L’office estime que près de 65 millions de personnes visiteront la ville cette année et prévoit qu’ils seront plus de 68 millions en 2025, ce qui constituerait un record. La quasi-interdiction d’Airbnb à New York en 2023 n’a même pas dissuadé les touristes de venir.

NB

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L’Ultraviolet de Paul Pairet, un restaurant français haut de gamme de Shanghai, va suspendre ses activités pour une durée indéterminée. C’est la dernière victime de la chute des dépenses de consommation des Chinois. Selon le site de réservation et d’évaluation de restaurants Dianping, les clients y dépensaient en moyenne 6.800 yuans (environ 840 euros). L’Ultraviolet a reçu trois étoiles au Guide Michelin de Shanghai pendant huit années consécutives. En Chine, la crise de l’immobilier a pesé sur les dépenses de luxe. De nombreux restaurants japonais haut de gamme, appelés omakase, ferment également leurs portes. Paul Pairet restera toutefois à Shanghai. Il a l’intention de lancer un nouveau projet : un food truck… de luxe.

NB

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