Catégorie : Hébergement

En Allemagne, pour résister à la crise de l’énergie, de plus en plus d’hôtels facturent à leurs clients un supplément énergétique. Cela peut aller de 2 euros à 8 euros par nuit. Seule obligation : le client doit en avoir été informé au moment de la réservation. Karolina Wojtal, avocate au Centre européen des consommateurs, précise que dans le cadre d’un voyage à forfait, la règle est un peu différente. Une augmentation du prix du forfait pouvant aller jusqu’à 8% est possible, mais seulement jusqu’à trois semaines avant le départ. De plus, seules les hausses des taxes de kérosène, ainsi que des frais de port et d’aéroport, peuvent être répercutées sur le client, « mais pas les dépenses d’électricité et de gaz dans l’hôtel ». Et il faut dans tous les cas qu’une clause d’ajustement de prix figure bien au contrat. Ces principes sont valables dans tous les pays de l’UE.

NB

En lire davantage dans le Süddeutsche Zeitung

Le chef étoilé Thierry Marx, à la tête du Sur Mesure, le restaurant du palace parisien le Mandarin Oriental, a été élu président de l’Umih. Il l’a emporté au second tour avec 71,66% des voix après s’être imposé face au restaurateur Stéphane Manigold, connu pour sa victoire médiatisée face à l’assureur Axa qui refusait d’indemniser les restaurateurs pour les périodes de confinement. Thierry Marx a été « très applaudi, à l’annonce » de cette victoire nette, précise l’Umih dans un communiqué. « On le félicite pour son élection et on l’attend maintenant sur le volet social qui reste en suspens, notamment sur les coupures, les heures supplémentaires, la mutuelle, le régime social », a déclaré la syndicaliste Stéphanie Dayan, secrétaire nationale de la CFDT Services. Les ennuis commencent déjà.

LG

En lire davantage dans Ouest France

Accor affiche son optimisme concernant ses capacités à dégager un excédent brut d’exploitation « en haut de fourchette » de son objectif d’excédent brut d’exploitation sur l’année, attendu « entre 610 et 640 millions d’euros ». La dynamique de l’activité est restée en effet « très soutenue sur ce trimestre au cours duquel les RevPAR (revenu par chambre, indicateur phare de l’industrie) et chiffre d’affaires du groupe ont nettement dépassé les niveaux de 2019 », se félicite le PDG, Sébastien Bazin. Le RevPar du groupe progresse de 14% au troisième trimestre comparé à la même période d’avant-covid. En France, il progresse de 11%, comme pour la zone Europe du sud dans son ensemble, en raison d’une « très bonne saison estivale, grâce à la clientèle de loisirs domestique et internationale ». Et en septembre, la clientèle affaires « a permis de poursuivre le rebond des taux d’occupation ». En revanche, si Accor a constaté de « légers » signes d’amélioration en Chine, les restrictions mises en œuvre dans le cadre de la politique chinoise zéro covid continuent à peser sur l’activité.

LG

En lire davantage sur le site de Boursorma

L’Umih va choisir jeudi lors d’une élection à deux tours sa nouvelle direction entre cinq binômes, une profusion inédite pour l’organisation, secouée par deux ans de crise sanitaire. « Voir ces cinq tickets est une grande satisfaction : cela montre la bonne santé de l’Umih », souligne Roland Héguy, hôtelier retraité, prêt à passer la main au bout de 12 ans, de même que son vice-président, Hervé Becam. Son successeur pourrait être une personnalité médiatique : le chef étoilé Thierry Marx, connu pour ses engagements sociaux, ou le restaurateur Stéphane Manigold, célèbre depuis sa victoire face à l’assureur Axa qui refusait d’indemniser les restaurateurs durant les périodes de confinement. Les 113 votants pourraient aussi opter pour un homme du sérail comme Laurent Duc, qui préside la branche hôtellerie. Pour lui, « il faut des professionnels du lobbying » à la tête de l’Umih. « Ce poste, ce n’est pas que la télé, ce sont des réunions avec la Direction générale des entreprises, les ministères, l’Europe… C’est mon lot depuis 20 ans. » Voilà Marx renvoyé à ses fourneaux…

LG

En lire davantage dans le Télégramme

Competur est une alliance en Espagne qui réunit les producteurs de bière et l’industrie hôtelière pour la défense du secteur du tourisme. Dans un rapport, Competur a présenté des mesures spécifiques pour lutter contre les effets de l’inflation. Parmi elles, la réduction temporaire de la TVA dans l’hôtellerie ou le maintien de la TVA réduite actuellement en vigueur, ainsi que des taux spécifiques sur les produits qui « ont un poids plus important dans l’hôtellerie ». Parmi lesquelles la bière, qui représente entre 25% et 40% des revenus du secteur. Dans ce rapport, on trouve aussi une demande surprenante : la suppression de la TVA payée par les entreprises qui fournissent du café sur le matériel promotionnel tel que les ouvre-bouteilles, les seaux à glace, les porte-serviettes, etc. Le diable se niche surement dans les détails.

NB

En lire davantage sur le site d’Agent Travel

Afin de favoriser le développement responsable des locations de courte durée, 13 villes franciliennes ont décidé de durcir le ton. Après Paris, Issy-les-Moulineaux et onze autres communes des Hauts-de-Seine imposent désormais aux locataires de s’enregistrer à la mairie. Cette règle implique l’obtention d’un nouveau sésame pour les propriétaires des logements en location de courte durée. Ces derniers doivent désormais disposer d’un numéro d’enregistrement s’ils veulent louer leur bien sur la plateforme américaine. Le maire de Colombes (Hauts-de-Seine) argumente : « On a besoin de logements pour faire vivre des gens, accueillir des familles qui ont des enfants et pas simplement des touristes. On pourra ainsi s’assurer que la durée limitée du nombre de jours de location, 120 par an, est respectée pour les résidences principales. » 120 jours, c’est déjà beaucoup.

LG

En lire davantage dans Le Point

Les hôteliers français peuvent souffler : « La première semaine de la Toussaint est morose » mais, « petit à petit, les réservations reprennent » à mesure que la situation s’améliore au niveau de l’approvisionnement de carburants, a assuré Laurent Duc, président de l’Umih. Ilplace « de grands espoirs » sur la 2^e semaine avec le pont du 1er novembre. L’hôtellerie, qui « vient de passer deux années terribles » en raison de la crise sanitaire, qui « souffre du télétravail » et qui fait face à la « concurrence effrénée de meublés touristiques », subit « de plein fouet » les conséquences du mouvement social dans les raffineries, a-t-il ajouté.

LG

En lire davantage dans La Tribune

L’autorité de la concurrence espagnole a ouvert une enquête contre le site Booking.com pour de possibles « pratiques anti-concurrentielles » affectant les hôtels et agences de voyages. Cette enquête porte sur des conditions commerciales susceptibles de créer « une situation de dépendance économique » pour les hôtels concernés, avec des « effets d’exclusion » pour certaines agences de voyages et certains « canaux de vente en ligne ». La Commission dispose désormais d’un délai maximum de 18 mois pour mener son enquête et prendre une décision définitive. Face à de multiples procédures, Booking avait déjà dû revoir sa stratégie commerciale en permettant aux établissements de proposer des tarifs plus avantageux à la réception ou par téléphone. Autant dire, pour Booking, l’effet d’une piqûre d’un moustique fatigué.

LG

En lire davantage sur le site de TF1

Bien que Airbnb ait instauré une politique « anti-fêtes », certains locataires persistent et continuent à organiser des soirées illégales. La plateforme s’est associée à Minut, un fabricant de détecteurs de bruit connectés, qui offre trois mois d’abonnement aux propriétaires intéressés pour en finir avec les plaintes de leurs voisins. Le boîtier lance une alerte sur le téléphone du propriétaire lorsqu’un certain seuil de décibels est dépassé. Airbnb reçoit également l’alerte pour accélérer les choses. Testé à Prague lors d’un projet pilote, il a permis de trouver une solution dans les 20 minutes pour chaque alerte. Les hôtes doivent indiquer la présence du boîtier dans la description de l’annonce. Et il est interdit dans les chambres à coucher. A défaut de pouvoir faire la bamboche…

En lire davantage sur le site de 20 minutes

Dans les Pouilles, la chaîne hôtelière Cairoli Hotels a cessé son activité à cause de la multiplication par six de ses factures mensuelles de gaz et d’électricité. « Il faut prendre des mesures de temps de guerre, a expliqué Attilio Caputo, son DG, sinon les familles puis les entreprises vont s’effondrer, comme cela nous est arrivé. » Cette chaîne hôtelière qui a travaillé sans interruption depuis soixante ans est désormais contrainte de fermer ses quatre établissements, mettant au chômage technique 275 salariés. « Le coût des factures de l’énergie est exorbitant, poursuit Attilio Caputo. Nous sommes passés en un an de 100.000 euros par mois à près de 600.000. Nous ne pouvons plus continuer. » Derrière ce cas, c’est tout le secteur hôtelier qui appelle le gouvernement à l’aide. Une tâche à laquelle devra s’atteler de toute urgence la future présidente du Conseil, Giorgia Meloni.

En lire davantage dans le Corriere della sera