Catégorie : France

Le baromètre de MGK Consulting, commandé par l’Alliance France Tourisme (Accor, Air France, SNCF…), démontre que l’année touristique 2024 devrait profiter des Jeux olympiques et paralympiques qui se dérouleront respectivement du 26 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre. A Paris, à six mois de l’évènement, l’étude met en évidence une hausse des réservations hôtelières de 60% par rapport à 2023 pour la période des Jeux olympiques. « C’est du jamais vu », selon Vanguélis Panayotis, patron de MKG. « Je ne suis pas sûr que ça ait été le cas à Londres » qui a accueilli les JO en 2012.  Pour autant, « le tourisme n’est pas une rente », prévient Dominique Marcel, président de l’Alliance France Tourisme, selon lequel « il ne faut pas se reposer sur nos lauriers ». Il faut « une stratégie nationale. Il faut travailler à dix, quinze ans, assène-t-il énonçant les défis de demain pour le secteur touristique : transition écologique, tourisme durable (…) mais aussi qualité des transports, propreté, sécurité, hospitalité. » Il faut toujours qu’il y ait un rabat-joie pour nous remettre les pieds sur terre.

LG

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En mars, trois stations françaises alpines accueilleront des centaines de touristes chinois en même temps. Ainsi, les Menuires en recevront six cents pendant une semaine entière, dans le cadre d’une opération de promotion coorganisée par la région Auvergne-Rhône-Alpes et un opérateur touristique de l’empire du milieu. Au menu : la découverte du domaine mais aussi quelques expériences taillées sur mesure comme un dîner en restaurant d’altitude rallié en dameuse, un master class d’un moniteur de l’ESF pour glaner quelques trucs de skieurs, ou encore une soirée de gala. Durant une semaine, ce sera également l’occasion pour la station d’observer les habitudes de cette clientèle qui s’ouvre depuis peu de temps aux sports d’hiver, et à laquelle la montagne française doit s’adapter. Quant aux conséquences sur le dérèglement climatique de tant d’heures d’avion pour aller skier, on verra ça plus tard.

LG

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Embouteillages, transports publics bondés… De Strasbourg à Colmar en passant par les villages typiques de la Route des Vins, des millions de visiteurs écument la région. Une aubaine pour le commerce mais pas toujours pour les habitants ni pour les touristes eux-mêmes, qui, le week-end doit se frayer un chemin à la vitesse de l’escargot entre les 300 chalets du marché répartis dans l’hypercentre strasbourgeois. Pour ceux que la taille des marchés à Strasbourg et Colmar effraye, reste la possibilité de se replier sur des villages typiques comme Ribeauvillé ou Riquewihr. Mais faute d’accès en train, ces ravissantes borgades sont envahies de voitures et les visiteurs doivent parfois marcher des kilomètres avant de rejoindre leur destination pour avaler un verre de vin chaud. La double peine.

LG

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Le Conseil de Paris a voté mercredi l’instauration d’une redevance pour les bus touristiques, qui entrera en vigueur début 2024 et sera calculée en fonction des lieux d’arrêt et des chiffres d’affaires. La part fixe de la redevance annuelle sera calculée « par point d’arrêt selon la localisation géographique », avec un montant pour les zones touristiques (6.200 euros par an) deux fois supérieur à celui des autres zones (3.100 euros). Cette disposition vise à « éviter d’avoir beaucoup de bus et de cars au même endroit » et à « inciter les opérateurs à sortir des traditionnels chemins touristiques pour proposer des arrêts plus originaux ». Elle vise surtout à renflouer les caisses de la mairie. Ces bus « occupent l’espace public parisien à des fins commerciales, il est donc normal de les faire payer », a expliqué l’adjoint (EELV) aux mobilités et à la voirie David Belliard avant l’adoption du projet. Qu’ils s’estiment heureux, ils ont encore le droit de rouler.

LG

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Malin, le site Voyages Pirates indique quels jours de congés payés poser en 2024 pour bénéficier de 57 journées de vacances consécutives. Mai sera particulièrement guetté avec quatre jours fériés, le mercredi 1er mai (fête du Travail), le mercredi 8 mai (Armistice de 1945), le jeudi 9 mai (jeudi de l’Ascension) et le lundi 20 mai (lundi de Pentecôte). En posant sept jours, le lundi 29 et le mardi 30 avril et, en mai, le jeudi 2, le vendredi 3, le lundi 6, le mardi 7 et le vendredi 10, c’est le jackpot avec au total seize jours de vacances d’affilés. A chaque mois, des bonnes surprises, avec des jours fériés qui tombent tous en semaine. Malheureusement, si vous n’avez pas déjà posé vos congés, un collègue sournois l’aura déjà fait.

LG

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La rentabilité de la Compagnie des Alpes, exploitant de domaines skiables et propriétaire de parcs de loisirs, a souffert lors de l’exercice 2022/2023 du doublement des coûts de l’énergie, malgré un chiffre d’affaires qui dépasse le milliard d’euros. « Si on n’avait pas eu ce choc électrique, nos résultats auraient été meilleurs mais dans le contexte, on est satisfait », a déclaré Dominique Thillaud, directeur général du groupe. « Hors effets non récurrents et de périmètre, c’est-à-dire sur notre périmètre existant au 30 septembre de l’année dernière, on est en croissance », souligne-t-il. Pour le prochain exercice, la société table sur « la baisse attendue des coûts de l’énergie et notamment de l’électricité, dont le prix d’achat a été sécurisé à 100% pour l’année civile 2024 ». Et, en plus, « il y a de la neige et les réservations sont bonnes ». C’est bien parti pour une saison tout schuss.

LG

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Situées en partie à plus de 2.000 mètres d’altitude, Tignes et Val Thorens ont donné le coup d’envoi de la saison en ski alpin. La plupart des stations prévoient d’ouvrir comme à leur habitude courant décembre ou pour les vacances de Noël, qui s’annoncent bien remplies. Selon l’Association des maires de stations de montagne (ANMSM), le taux d’occupation prévisionnel pour la première partie de la saison s’établit à 52%, contre 51% au même stade l’an dernier. Ces tendances sont positives mais ne « laissent rien présager de l’ensemble de la saison », souligne son président Jean-Luc Boch. Ces dernières années, le manque de neige et des températures bien trop douces pour en fabriquer ont épisodiquement contraint les stations à faire preuve de créativité pour occuper les vacanciers. La pénurie de saisonniers continue par ailleurs de se faire sentir, quoique dans des proportions moindres que les années précédentes. Outre la question du bilan carbone du ski, qui leur vaut de fréquentes critiques de la part des écologistes, les stations font également face à l’inflation qui a provoqué une hausse globale des prix des séjours de près de 10%, ce qui dissuade de nombreux clients de venir.

LG

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Le comité régional Tourisme Bretagne a dévoilé son nouveau slogan lors d’un forum touristique à Dinan : « Partez touriste, revenez breton ». Si l’année 2023 est vue comme une référence, la région reste prudente pour 2024, surtout concernant les clientèles étrangères, affectées cet été par une météo maussade – et, en automne, il faut aimer le vent et la pluie. Mais le monde entier s’y précipite : alors, pour mieux gérer les flux touristiques, le comité ne promeut plus le littoral en haute saison mais se concentre sur l’intérieur du territoire : la Bretagne, ce n’est pas que ses plages de sable blanc, ses îles et son eau turquoise, c’est aussi Dinan, les monts d’Arrée, la forêt de Brocéliande, voire Nantes, capitale du duché de Bretagne du IXe au XVIe siècle, que les géographes, dans leur folie, ont mis en Loire-Atlantique en 1955. Ou encore le mont-Saint-michel, que le Couesnon, dans sa folie, mit jadis en Normandie…

LG

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Hier, le Conseil de Paris a rendu un avis négatif sur le projet de taxis volants porté par Aéroports de Paris, Volocopter et la région Ile de France pour les Jeux olympiques. L’idée est de faire circuler de façon expérimentale des taxis volants électriques sur trois lignes aériennes, dont une reliant l’héliport d’Issy-les-Moulineaux à une barge sur la Seine située près de la gare d’Austerlitz. « Il n’y a rien qui va dans ce projet, c’est un gadget totalement inutile et hyper polluant pour quelques ultra privilégiés pressés », s’est emporté Dan Lert, adjoint à la transition écologique. Même son de cloches du côté d’un autre adjoint, le socialiste Florian Sitbon, qui a fustigé un projet « absurde ». Avant d’ajouter : « Pour faire gagner quelques minutes à quelques nantis pressés, ignorants et méprisants de l’urgence climatique, on polluerait l’atmosphère, on détruirait l’environnement sonore »… Si effectivement les moteurs électriques polluent l’atmosphère et sont bruyants, il faudrait peut-être revenir aux moteurs à combustion.

NB

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La mairie de Paris a défendu lundi soir, dans un communiqué, le déplacement en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie d’Anne Hidalgo. Il avait pour but, selon la mairie, de travailler sur trois dossiers : la Nuit blanche, manifestation culturelle qui sera placée en 2024 « sous le symbole des Outre-mer » ; « l’urgence climatique« , Anne Hidalgo ayant proposé aux maires de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie de se joindre à la délégation de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) qu’elle conduira en tant que présidente lors de la COP28 à Dubaï ; et « les Jeux olympiques », dont l’épreuve de surf doit se tenir sur le site de Teahupoo à Tahiti. Par ailleurs, « la maire de Paris a prolongé son déplacement officiel par un temps privé intégralement pris à sa charge ». Les frais de transport de la délégation parisienne, composée de six personnes (trois élus et trois collaborateurs), se sont élevés à 40.955 euros, et les frais d’hébergement et de restauration à 18.545 euros, « conformément aux pratiques en vigueur dans les trois fonctions publiques territoriales », selon la Ville. Prenons le pari que cela ne convaincra pas les oppositions, déchaînées après les révélations du Canard Enchaîné.

LG

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