
Arbres arrachés, voitures emportées par les flots, routes et électricité coupées : l’île de La Réunion, « défigurée« , selon le préfet, par le cyclone Garance, qui a provoqué la mort de quatre personnes, a pris samedi la mesure des dégâts. C’est dans l’est et le nord de l’île de l’océan Indien que la tempête a été la plus dévastatrice. A Saint-Gilles-les-Bains, une ville balnéaire de la côte ouest de l’île, la ravine est sortie de son lit. Les flots déchaînés ont submergé la route, la faisant s’effondrer sur plusieurs mètres. « Il va y avoir beaucoup de travaux de remise en état : beaucoup de routes sont encombrées par des branchages, voire par des arbres, des routes sont inondées, des routes sont coupées, emportées, des ponts sont coupés », a ajouté le préfet. Pendant le passage du cyclone vendredi, Météo-France a relevé des rafales de vent soufflant à 214 km/h à l’aéroport situé au nord de l’île et à 230 km/h sur le piton Sainte-Rose à l’extrême est. Si le trafic aérien a repris, 65.000 personnes restent privées d’eau courante, soit 8 % de la population.
LG