Catégorie : Distribution

D’après une enquête, près de 60% des agences de voyages allemandes pensent n’utiliser aucune forme d’intelligence artificielle au travail. « Je ne peux pas vendre mon âme ! » est l’un des nombreux commentaires formulés pour justifier ces réserves. « Cela ne nous intéresse pas, le contact de personne à personne est irremplaçable », indique ce sondé. « Le lien émotionnel entre nos clients et notre agence ne peut pas être remplacé par l’IA. Trouver la bonne réaction à l’expression du client ne peut pas être obtenu par l’IA », explique un autre. Pourtant, des applications qui fonctionnent à base d’IA sont déjà très utilisées par les agences de voyages, visiblement, sans qu’elles le sachent. On apprend en effet que près de 52% des agents de voyages allemands utilisent déjà l’IA pour la création de voyages individuels, la conception et la planification de campagnes publicitaires ou la conception et la traduction de textes. Chez les TO allemands, en revanche, on est beaucoup plus lucide sur ce sujet : 70% d’entre eux assurent utiliser régulièrement l’IA.

NB

En lire davantage sur le site de ReiseVor9

Plus de 100.000 dossiers de clients de l’agence de voyages Inspiring Vacations située à Melbourne ont été piratés. Plusieurs milliers de clients sont affectés : des données telles que les numéros de passeport et les informations de réservation de voyage ont été publiés sur Internet. Le risque est important car « les données des passeports pourraient être utilisées à des fins d’usurpation d’identité, permettant aux criminels d’ouvrir des comptes, de demander des cartes de crédit ou de mener des activités frauduleuses », a expliqué Jeremiah Fowler, un expert en cybersécurité. C’est lui qui a découvert la faille, indiquant que le stockage des données de cette agence sur le cloud avait été « mal configuré« , permettant un accès non protégé aux données des clients. Face à la sournoiserie des hackers, on n’est jamais trop prudent.

NB

En lire davantage sur le site de Sky News Australia

En Allemagne, à partir du 1er janvier 2024, le groupe Lufthansa augmentera les frais de distribution pour les billets à 24,50 euros, contre 19,50 euros actuellement. Une augmentation considérable de près de 21%. L’augmentation des frais pour les réservations au format classique (Edifact) concernera également Austrian, Brussels Airlines, Swiss et Air Dolomiti. Les frais de service pour les réservations Edifact via Amadeus passeront à 17,50 euros à partir de janvier. Et via les systèmes de Travelport, ce sont 23 euros qui seront facturés. C’est donc une nouvelle augmentation de la surcharge GDS pour forcer les agences à se tourner vers NDC. Air France ne l’a pas encore fait pour le voyage d’affaires… pour l’instant.

NB

En lire davantage sur le site de FVW

Stéphane Jayet, vice-président de la Fédération suisse du voyage (FSV), s’attend à une bonne année 2024, malgré les incertitudes géopolitiques liées notamment à la guerre en Ukraine et celle opposant Israël et le Hamas. Cette année, les voyageurs suisses « se sont fait plaisir, observe-t-il, même si la pandémie a renchéri certains postes des voyages ». Par exemple, « les guides-accompagnateurs coûtent plus cher car nombre d’entre eux ont dû se détourner de cette profession durant la pandémie et n’y sont pas revenus ». Par ailleurs, si une majorité (80%) des touristes se disent sensible aux conséquences de leurs déplacements sur la planète, seuls « 10% passent à l’acte en compensant leurs émissions de CO2 », regrette Stéphane Jayet. D’autant que le coût de cette compensation ne représente que « 2 à 3% » du voyage. La fédération « souhaiterait presque que cette taxe soit obligatoire », à condition que l’intégralité de son produit aille à la recherche et au développement d’innovations en faveur de l’environnement.

LG

En lire davantage sur le site de l’Agefi

Congrès Selectour en ce moment à Amman en Jordanie, 552 participants et un président en grande forme. « Le réseau ne s’est jamais aussi bien porté, nous battons des records en termes de revenus » : c’est en ces termes que le président Abitbol (à gauche) s’adresse à ses adhérents. « Grâce au GIE, Selectour a réalisé quelque 6.145 milliards de volume d’affaires, ce qui représente une « redistribution » de plus de 30 millions d’euros et un super bonus de 1.5M€, qui seront versés dès la semaine prochaine« . De nombreux projets sont en cours de réalisation, dont la poursuite de la rénovation des agences, sans parler du report de la surcharge GDS d’Air France jusqu’en juin prochain. Et aussi : un accord de 5 ans avec Amadeus et la mise en place à très court terme d’un système de paiement contournant les normes imposées par IATA. Car, explique Laurent Abitbol, « nous voulons non seulement protéger nos adhérents, mais également leur permettre de vivre mieux et profiter de leur travail. Et surtout, gagner encore plus !« . Chez BTN, nous approuvons !

OD

C’est à Amman, capitale de la Jordanie, que se retrouvent aujourd’hui les 547 participants du 13e Congrès Selectour. Une manifestation voulue et organisée, malgré le contexte géopolitique, par le président Abitbol dans le pays invité d’honneur lors du dernier salon IFTM Top Resa. Comme à l’accoutumée, les débats seront animés par l’excellent François-Xavier Izenic, autour de deux thèmes d’actualité : « Impulsion » et « Puissance« . Il faut noter la présence de l’ancien ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, qui interviendra lors d’un débat autour des relations entre compagnies aériennes et les distributeurs. Clou de la manifestation : Nicolas Sarkozy, spécialiste réputé du secteur touristique et ancien président de la République, qui se fera un plaisir de répondre aux questions passionnées de la salle.

OD

La dépendance du tourisme mondial à l’actualité – covid, guerres, catastrophe naturelle – tend à renforcer le rôle des agences de voyages physiques, comme dans les Landes par exemple. Lors des confinements, « beaucoup de gens n’ont jamais été remboursés de leur achat sur internet alors que chez nous, tout le monde a retrouvé son argent ou un avoir. Ils sont échaudés, viennent en agence et voient bien qu’on a les mêmes prix sur les séjours, avec les garanties en plus. On a surfé sur cette vague », explique Chantal Collet de Reflets Bleus, à Biscarrosse. « L’après-covid nous a fait augmenter le nombre de clients qui viennent acheter aussi des vols secs, ça les sécurise. Ils s’en fichent de payer à peine un peu plus cher avec les frais d’agence car ils profitent de tout le service derrière : annulation, modification de billets avec les correspondances, politique de bagages », souligne François Guchan, de Duverger Voyages à Dax et Hossegor. « On a le vent en poupe, ajoute-t-il. On a vu en 2022 des dossiers comme jamais, avec des familles entières partant à Noël à Zanzibar ou à l’Île Maurice ou en hôtel 5 étoiles une semaine à New York, du « no limit » pour se faire plaisir. » De quoi revenir à un volume d’affaires de 5 millions d’euros comme en 2019. Pourvu que ça dure.

LG

En lire davantage dans Les Annonces landaises

Plusieurs grandes plateformes du tourisme, dont Booking.com, Expedia, Tripadvisor, participent au lancement d’une « coalition mondiale pour des avis dignes de confiance », une manière de lutter contre les faux avis en ligne. Si les entreprises signataires, dont Amazon, s’engagent à « respecter les normes les plus strictes en matière d’intégrité », aucune mesure concrète n’est avancée dans un communiqué qui met seulement en avant des axes d’actions : une harmonisation du secteur, le partage de bonnes pratiques et d’informations sur le sujet… Y’a plus qu’à.

LG

En lire davantage sur le site de BFM TV

La DRV, l’Association allemande des agences de voyages (l’équivalent des EdV en France), dont les entreprises membres représentent environ 90% du chiffre d’affaires du secteur touristique outre-Rhin, annonce une hausse de 6,2% des cotisations à partir de janvier 2024. Explications. D’une part, pour parvenir à payer des cotisations plus élevées, comme celle à l’Ectaa, qui est désormais de 90.000 euros par an. D’autre part, pour pouvoir verser à ses employés une indemnité d’inflation de 4% l’année prochaine. Début 2023, la DRV avait déjà augmenté les cotisations de 3,7% en raison de l’inflation. L’association disposera ainsi d’un joli magot de 2,23 millions d’euros généré par les seules cotisations des membres. La DRV a clôturé l’année 2022 avec un excédent de 43.011 euros. Pour 2023, elle vise un chiffre d’affaires de 2,53 millions d’euros… ainsi qu’un excédent.

NB

En lire davantage sur le site de FVW

Bruxelles a interdit le rachat par Booking du groupe suédois eTraveli, spécialisé dans la vente des vols secs, craignant une position dominante sur le marché des agences de voyages en ligne. Le rachat « entraînerait probablement des coûts plus élevés pour les hôtels et, éventuellement, pour les consommateurs », a déclaré Didier Reynders, commissaire européen chargé par intérim de la Concurrence. L’UE craignait aussi que l’accord ne permette à Booking d’utiliser eTraveli pour devenir la principale agence de voyages en ligne pour les vols, en plus des hôtels. Heureusement, Bruxelles veille.

LG

En lire davantage dans Capital