Catégorie : Distribution

Inquiètes de la conjoncture et constatant un fort ralentissement de l’inflation, les entreprises vont se montrer nettement moins généreuses avec leurs salariés en 2025, selon une enquête du cabinet Alixio. La hausse du budget dédié aux augmentations salariales ne sera en moyenne que de 2,47%, contre 3,5% en 2024 et même 4,9% en 2023. Près d’une entreprise sur deux va geler ses recrutements et près d’un tiers envisage des réductions d’effectifs. La société de conseil en ressources humaines a interrogé 120 DRH et responsables de rémunération représentant tous les secteurs d’activités avec une majorité d’entreprises de plus de 1.000 salariés et 25 % de filiales de groupes étrangers. Selon Alixio, les enveloppes concernant les hausses de salaires dans le tourisme, les loisirs et les transports, ne dépasseront pas 2,4% l’an prochain. A noter que la BCE prévoit un retour de l’inflation en zone euro à 2% d’ici fin 2025.

NB

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Record battu pour ce nouveau congrès Selectour, qui a débuté ce matin à Doha. Son président, Laurent Abitbol, jubile : « 637 participants, plus de 300 licences… » En guise d’ouverture, il prononce un discours qui n’en est pas un, mais qui est un dialogue savamment orchestré avec l’éternel M. Loyal de la manifestation : l’excellent François-Xavier Izenic. Comment se porte le réseau ? « Tout va très bien et vous allez gagner beaucoup d’argent », annonce d’emblée Laurent Abitbol. Car, même « s’il est important de s’amuser aussi, le seul véritable objectif du réseau est gagner de l’argent. Et pour cela nous travaillons dur. De plus, grâce au GIR Asha (Selectour et Havas, ndlr), nous disposons d’une force de frappe conséquente. » Quant à NDC et Air France, Laurent Abitbol reste plus modéré, reconnaissant toutefois qu’Air France coopère totalement avec le réseau : « La surcharge a été reportée une nouvelle fois par Air France. C’est bien » Il lancera tout de même un petit tacle en reconnaissant être « un anti NDC primaire et détester que l’on change les choses qui fonctionnent très bien ». Henri Hourcade, DG adjoint chez Air France, esquisse un fin sourire ! Quand on lui demande s’il est sensible aux critiques, Laurent Abitbol est clair : « Les critiques professionnelles, non. En revanche, des critiques personnelles… un peu. » Aux commentaires émis lors du dernier congrès Tourcom par Richard Vainopoulos, son président, sur le montant (jugé trop faible) des versements des commissions Selectour aux adhérents, il répond : « Je ne connais quasiment pas Vainopoulos. Et je ne suis pas là pour dire des méchancetés ! » Par ailleurs, il admet que connaître beaucoup de monde dans le milieu politique, ça peut aider : « Si je dois rencontrer Jean-Luc Mélenchon, je le ferai ». Puis il conclut : « Nous sommes ici pour gagner de l’argent, toujours un peu plus. Et nous allons le faire ! » Comme il l’annonce à chaque congrès.

OD

L’agence Dharma, lancée en 2022 par Éric Cantona, propose des séjours pour assister à des matchs d’exception et rencontrer d’anciens joueurs. Pour un séjour avec un match et une rencontre, comptez entre 1.000 et 1.500 euros. « J’aime le football qui fait battre les cœurs et fait trembler les stades. Notre idée était de créer les expériences de football les plus exaltantes au monde, authentiques, avec de l’âme. Aujourd’hui, tout est guidé par le prix, nous voulions créer un produit guidé par la passion », précisait à l’époque du lancement de l’agence, Éric Cantona. La nouvelle brochure propose par exemple un voyage à Londres avec un cours de cuisine en compagnie d’Emmanuel Petit. Elle prévoit également quatre jours en Italie pour voir le derby milanais en profitant d’une partie de padel avec Marco Materazzi. Cela dit, rencontrer cet individu célèbre pour avoir provoqué le coup de boule de Zidane, et nous avoir fait perdre la coupe du monde de 2006 ? Merci bien…

NB

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CAA-Québec, les EDV de la province canadienne, vient de dévoiler  les résultats de la deuxième édition de son sondage annuel sur les intentions de voyage des clients de ses membres. Signe que les conséquences de l’inflation s’estompent peu à peu, le nombre de personnes qui affirment ne pas avoir l’intention de voyager à l’extérieur du Québec pour des raisons budgétaires est en baisse (34% en 2024 par rapport à 38% en 2023). De plus, 59% considèrent que l’inflation a un impact sur le budget voyage, mais cette donnée est en baisse de 6% par rapport à l’an dernier. À noter également que le budget moyen par des vacanciers, pour leur voyage principal, est en hausse de 324 dollars par rapport à 2023, pour s’établir à 2.646 dollars (environ 1.800 euros). Sans surprise, les États-Unis attirent : 39 % des voyageurs québécois souhaitent s’y rendre, alors que le Mexique et les Caraïbes se classent au deuxième rang des destinations les plus prisées (36 %). Dans ce pays où « y pleut à boire debout », ce n’est pas étonnant.

LG

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C’est une première dans le secteur du tourisme en France, un réseau de distribution lance une carte cadeau qui permet d’offrir un voyage. Ainsi, les clients de Selectour peuvent acquérir et personnaliser une carte cadeau en ligne sur selectour.com. Valable sur l’ensemble des offres, la carte est utilisable aussi bien dans les agences de voyages Selectour que sur les sites web du réseau. Toutes les formules de voyages sont disponibles : croisière romantique, circuit accompagné, combiné d’îles, safaris… Toutes les destinations du monde aussi. « La carte cadeau voyage Selectour se plie à toutes les envies et s’adapte au montant du choix, vante le réseau dans un communiqué. Bien évidemment, ce choix est conditionné au montant payé par celui qui offre la carte. » Logique !

OD

En Allemagne, TUI, comme d’autres, développe ses connexions directes avec les hôtels. « En introduisant une nouvelle intégration technique avec le fournisseur informatique espagnol Juniper, la société mère de Peakwork, ainsi qu’une connexion directe avec d’autres partenaires, TUI améliore désormais à la fois la disponibilité et le choix pour les vacanciers et les agences de voyages du monde entier », a annoncé le groupe. Lors de la phase pilote, TUI a eu accès à plus de 1.300 hébergements, notamment en Espagne et dans les Caraïbes, parmi lesquels des chaînes hôtelières comme Hipotels, Protur, Nordotel et H10. De plus, TUI a désormais mis en place une connexion directe avec le IHG, lui donnant accès à environ 5.000 hôtels dans le monde. Nicole Sohnrey, directrice de TUI Building Block Travel & Dynamic Sourcing, explique : « L’intégration technique de ces partenaires est un élément important de notre stratégie d’approvisionnement dynamique et nous aide à devenir encore plus rapides et plus agiles. En nous connectant aux gestionnaires de canaux, nous élargissons notre portefeuille hôtelier à plusieurs reprises, offrant à nos clients une expérience encore plus grande. » Tant mieux si cela permet aux clients de TUI de profiter d’une « expérience plus grande ». Mais cela permet surtout à TUI de s’affranchir d’intermédiaires comme les GDS.

NB

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Amadeus a vu son bénéfice trimestriel grimper fortement au troisième trimestre. Le groupe de voyages, qui ne divulgue jamais son résultat net, a engrangé 345 millions d’euros de bénéfice ajusté, soit 9% de plus que le chiffre du troisième trimestre de 2023 (315 millions d’euros). Sur les neuf premiers mois de l’année, son bénéfice ajusté a atteint 1,03 milliard d’euros. Ce chiffre est en hausse de 17% par rapport aux 876 millions d’euros obtenus entre janvier et septembre 2023. Les revenus découlant des réservations aériennes ont ainsi progressé de 6,4% sur un an, portées par l’Asie et l’Europe, son principal marché. Les revenus issus des réservations hôtelières ont pour leur part grimpé de 13%. Au vu de ces résultats, le numéro un mondial des réservations de voyages se dit « confiant » quant à ses perspectives de croissance et indique prévoir une « accélération » de ses investissements au cours des prochains mois. Pour ceux qui en doutaient, Amadeus compte bien encore donner le ton.

LG

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Barry Diller, l’influent président du groupe Expedia et actionnaire principal, affirme que le portail de voyage ne sera pas repris par Uber ni par quiconque. À la mi-octobre, le Financial Times avait rapporté qu’Uber étudiait un éventuel rachat du groupe Expedia. Le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, directeur d’Expedia jusqu’en 2017, souhaitait faire d’Uber une super application qui, en plus des services de conduite et de livraison de nourriture, pourrait proposer d’autres services tels que la réservation de billets d’avion ou de chambres d’hôtels. Mais le président d’Expedia, Barry Diller, a mis fin à ces rumeurs. « Cela n’arrivera pas », a-t-il tranché. Ajoutant : « J’ai suffisamment de droits de vote pour pouvoir arrêter les choses ! » Expédia, c’est un peu la comtesse du Barry.

NB

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Uber a étudié une éventuelle offre pour la reprise d’Expedia, le site de réservation de voyages américain, de près de 20 milliards de dollars. Ce qui serait de loin la plus grande acquisition de la société de transport par VTC alors qu’elle cherche à se diversifier davantage et à trouver de nouvelles voies de croissance. Au cœur des discussions se trouve Dara Khosrowshahi, le patron d’Uber, qui a été PDG d’Expedia de 2005 à 2017 et qui reste administrateur non exécutif au sein de son conseil d’administration. Des sources « bien informées » ont toutefois précisé que l’intérêt d’Uber en était à un stade « très précoce » et qu’il était toujours possible « qu’un accord ne se concrétise pas ». Ces dernières années, Uber a étendu ses activités aux réservations de trains et d’avions, à la livraison de nourriture, à la logistique d’entreprise et à la publicité. L’entreprise veut devenir une super plateforme polyvalente, une sorte de couteau suisse où l’on peut trouver tout ce que l’on veut. Dara Khosrowshahi a d’ailleurs clairement expliqué ses ambitions : « Où que vous souhaitiez aller et quoi que vous souhaitiez obtenir, nous vous en donnerons les moyens. » Dara Khosrowshahi a signé pour 5 ans chez Uber, le temps de réaliser ses objectifs.

NB

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Selon une récente étude du cabinet Phocuswright, le marché mondial du voyage devrait croître de 6 à 10% par an jusqu’en 2026. De plus, avec une augmentation de 24% des réservations en 2023 et des dépenses totales de plus de 1.300 milliards d’euros, le secteur a dépassé les niveaux d’avant la pandémie. Par ailleurs, dans son rapport annuel (Global Travel Market Report 2024), Phocuswright prédit une domination croissante des ventes de voyages en ligne, avec une croissance de près de 10% attendue entre 2023 et 2026. D’ici 2026, les deux tiers de toutes les réservations de voyages dans le monde devraient être effectuées en ligne, contre 61% en 2023. C’est en Europe et en Asie-Pacifique que les ventes en ligne se développent le plus. Elles devraient même bientôt dépasser l’Amérique du Nord.

NB

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