Catégorie : Distribution

Amadeus a vu son bénéfice trimestriel grimper fortement au troisième trimestre. Le groupe de voyages, qui ne divulgue jamais son résultat net, a engrangé 345 millions d’euros de bénéfice ajusté, soit 9% de plus que le chiffre du troisième trimestre de 2023 (315 millions d’euros). Sur les neuf premiers mois de l’année, son bénéfice ajusté a atteint 1,03 milliard d’euros. Ce chiffre est en hausse de 17% par rapport aux 876 millions d’euros obtenus entre janvier et septembre 2023. Les revenus découlant des réservations aériennes ont ainsi progressé de 6,4% sur un an, portées par l’Asie et l’Europe, son principal marché. Les revenus issus des réservations hôtelières ont pour leur part grimpé de 13%. Au vu de ces résultats, le numéro un mondial des réservations de voyages se dit « confiant » quant à ses perspectives de croissance et indique prévoir une « accélération » de ses investissements au cours des prochains mois. Pour ceux qui en doutaient, Amadeus compte bien encore donner le ton.

LG

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Barry Diller, l’influent président du groupe Expedia et actionnaire principal, affirme que le portail de voyage ne sera pas repris par Uber ni par quiconque. À la mi-octobre, le Financial Times avait rapporté qu’Uber étudiait un éventuel rachat du groupe Expedia. Le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, directeur d’Expedia jusqu’en 2017, souhaitait faire d’Uber une super application qui, en plus des services de conduite et de livraison de nourriture, pourrait proposer d’autres services tels que la réservation de billets d’avion ou de chambres d’hôtels. Mais le président d’Expedia, Barry Diller, a mis fin à ces rumeurs. « Cela n’arrivera pas », a-t-il tranché. Ajoutant : « J’ai suffisamment de droits de vote pour pouvoir arrêter les choses ! » Expédia, c’est un peu la comtesse du Barry.

NB

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Uber a étudié une éventuelle offre pour la reprise d’Expedia, le site de réservation de voyages américain, de près de 20 milliards de dollars. Ce qui serait de loin la plus grande acquisition de la société de transport par VTC alors qu’elle cherche à se diversifier davantage et à trouver de nouvelles voies de croissance. Au cœur des discussions se trouve Dara Khosrowshahi, le patron d’Uber, qui a été PDG d’Expedia de 2005 à 2017 et qui reste administrateur non exécutif au sein de son conseil d’administration. Des sources « bien informées » ont toutefois précisé que l’intérêt d’Uber en était à un stade « très précoce » et qu’il était toujours possible « qu’un accord ne se concrétise pas ». Ces dernières années, Uber a étendu ses activités aux réservations de trains et d’avions, à la livraison de nourriture, à la logistique d’entreprise et à la publicité. L’entreprise veut devenir une super plateforme polyvalente, une sorte de couteau suisse où l’on peut trouver tout ce que l’on veut. Dara Khosrowshahi a d’ailleurs clairement expliqué ses ambitions : « Où que vous souhaitiez aller et quoi que vous souhaitiez obtenir, nous vous en donnerons les moyens. » Dara Khosrowshahi a signé pour 5 ans chez Uber, le temps de réaliser ses objectifs.

NB

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Selon une récente étude du cabinet Phocuswright, le marché mondial du voyage devrait croître de 6 à 10% par an jusqu’en 2026. De plus, avec une augmentation de 24% des réservations en 2023 et des dépenses totales de plus de 1.300 milliards d’euros, le secteur a dépassé les niveaux d’avant la pandémie. Par ailleurs, dans son rapport annuel (Global Travel Market Report 2024), Phocuswright prédit une domination croissante des ventes de voyages en ligne, avec une croissance de près de 10% attendue entre 2023 et 2026. D’ici 2026, les deux tiers de toutes les réservations de voyages dans le monde devraient être effectuées en ligne, contre 61% en 2023. C’est en Europe et en Asie-Pacifique que les ventes en ligne se développent le plus. Elles devraient même bientôt dépasser l’Amérique du Nord.

NB

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TUI souhaite distribuer sa production sur le marché latino-américain en s’appuyant sur sa technologie existante et le savoir-faire des équipes en Espagne et au Portugal. Le groupe allemand affirme travailler déjà en étroite collaboration avec des agences de voyages partenaires dans plusieurs pays d’Amérique latine, notamment en Argentine, au Mexique, en Uruguay et en Colombie. En introduisant une plateforme numérique adaptée aux besoins locaux, les clients, les agences de voyages et les partenaires pourront désormais réserver des voyages, des croisières, des circuits et des expériences directement sur un site Web localisé de TUI ainsi que via des partenaires supplémentaires sur les différents marchés d’Amérique latine. Sebastian Ebel, PDG du groupe TUI, affirme que la marque est déjà connue en Amérique centrale et du sud, car de nombreux pays sont déjà des destinations de voyage de TUI. Ce qui va faciliter « l’entrée sur le marché dans une région de vente dotée d’un grand potentiel de croissance ». Voilà qui est bel et bien dit.

NB

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Robert Isom, directeur général d’American Airlines, reconnaît que sa stratégie de distribution consistant à pousser les ventes directes a fait baisser les recettes de la compagnie. Il avait parié qu’un ralentissement des voyages d’affaires à la suite de la pandémie l’aiderait à accélérer des changements radicaux dans ses relations avec la distribution. L’année dernière, la compagnie avait réduit son personnel de vente et supprimé certains tarifs des GDS dans le but d’inciter davantage de voyageurs d’affaires à réserver directement sur le site d’American Airlines. Mais cela n’a pas fonctionné. Alors que ses concurrents, Delta Air Lines et United Airlines, ont enregistré une augmentation d’environ 14% des revenus liés aux voyages d’affaires au premier trimestre, American n’a pas vu la même progression. Loin de là. Résultat : l’action d’American a dévissé de 13,5% hier, soit la plus forte baisse sur une journée depuis juin 2020, lorsque la pandémie avait ravagé la demande de voyages.

NB

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La SNCF innove en s’associant à Accor. Après avoir ouvert son site aux VTC, le transporteur ferroviaire propose désormais l’offre hôtelière d’Accor. Depuis SNCF Connect, les utilisateurs pourront accéder à la plateforme de réservation d’Accor, All, après avoir réservé leur billet de train ou en cliquant directement sur l’onglet « Bien plus que du train ». Comme le dit non sans humour la SNCF, « le voyage ne s’arrête pas en gare ». Cette innovation s’accompagne cependant de l’abandon du service de VTC « Mon Chauffeur » qui a cessé ses activités. Dans le même temps, Uber se lance dans la réservation de trains en lançant Uber Trains en Espagne. Si le voyage ne s’arrête pas en gare, bientôt, la SNCF nous proposera-t-elle des billets d’avion ?

EB

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En 2019, l’agence européenne de protection des frontières, Frontex, choisissait une agence polonaise pour organiser les voyages d’affaires de ses 3.000 employés. Mais cette coopération avait été suspendue lorsqu’un enquêteur de Frontex avait alerté sa hiérarchie d’une possible fraude (on parle de dommages à 5 chiffres) de la part de l’agence de voyages. Pour une raison mystérieuse, l’agence polonaise, approuvée pour un second appel d’offres en décembre 2022, a rapidement obtenu un nouveau contrat (526 millions d’euros). Le service juridique de Frontex a alerté sa hiérarchie en novembre 2023. Un mois plus tard, Hans Leijtens, le patron de Frontex, a fait annuler l’intégralité de l’appel d’offres. Par ailleurs, des rapports ont été publiés en 2022 et 2023 sur la gestion négligente par Frontex de l’argent des contribuables, pointant notamment des frais de voyage étonnamment élevés de ses employés… Affaire à suivre.

NB

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En Allemagne, les voyagistes considèrent de plus en plus les ventes via les agences de voyages « stationnaires » (le client vient en agence) et les agences de voyages « mobiles » (l’agence de voyages va voir le client) sur un pied d’égalité. D’après une enquête du site Reise Vor 9 réalisée auprès de 1.000 professionnels du tourisme allemands, 80% considèrent que les frontières entre les deux moyens de vente s’estompent de plus en plus. 44% pensent de toute façon que, quel que soit le moyen de contacter le client, « les ventes, sont les ventes ». Cependant, une majorité considère encore « comme normal » que les rémunérations restent plus élevées pour les agences de voyages « stationnaires ». Stephanie Bayer de l’agence Rita AG, rappelle que « dans la vente « mobile« , 10 demandes se transforment en 9 réservations, alors que dans la vente « stationnaire« , 10 demandes se transforment en 5 réservations ». Sascha Nitsche, responsable de l’agence Solamento, estime de son côté que l’ensemble du débat est actuellement « inapproprié« . Surtout que, les employés des agences « stationnaires » qui sont souvent en télétravail, vendent finalement de la même façon que les vendeurs « mobiles ».

NB

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Dans le cadre de ce qui sera l’une des plus grandes fusions de sociétés de gestion de voyages de l’histoire récente, American Express Global Business Travel a annoncé hier vouloir acquérir son rival CWT pour 570 millions de dollars (527 millions d’euros). Si l’accord reçoit l’approbation des actionnaires et des autorités de régulation, Amex espère que la transaction sera finalisée au cours du second semestre 2024. D’après la « Power List » annuelle de Travel Weekly qui classe les plus importantes agences de voyages, Amex GBT était troisième en 2022 (derrière Booking Holdings et Expedia Group), avec 23 milliards de dollars de ventes annuelles. CWT était cinquième, avec 13 milliards de dollars. « L’intégration de CWT au modèle éprouvé de services d’Amex GBT créera plus de choix et plus d’opportunités pour les clients et plus de valeur pour les actionnaires« , a déclaré Paul Abbott, PDG d’Amex GBT. « Unir nos forces à celles d’Amex GBT contribue à accélérer notre vision d’un avenir technologique pour les voyages d’affaires, où les personnes et la technologie se combinent pour offrir une expérience client exceptionnelle« , a renchéri Patrick Andersen, PDG de CWT. Bref, tout le monde est content.

NB

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