Catégorie : Distribution

TUI est actuellement actif en tant que tour-opérateur dans 14 pays et a comptabilisé, l’an dernier, plus de 20 millions de clients. Parmi eux, 6,1 millions ont voyagé en Espagne, 3,1 millions en Grèce, 2,5 millions en Turquie, 1 million en Égypte et 700.000 au Maroc. L’Allemagne et le Royaume-Uni sont, de loin, les deux principaux marchés émetteurs. En Allemagne, 24% des ventes de 2024 ont été réalisées via les sites web de l’entreprise, principalement TUI.com, 1% via l’application mobile TUI, et 24% par l’intermédiaire des agences de voyage en ligne (OTA). Le reste des ventes se répartit comme suit : 23% via les agences de voyages en propre, les bureaux franchisés et les centres d’appels, et 27% via les agences de voyages appartenant à des réseaux tiers. Ainsi, la part des ventes en ligne de voyages à forfait atteint désormais environ 50% pour le géant du tourisme. Chez les autres grands voyagistes allemands, la part des ventes en ligne reste légèrement inférieure : Dertour l’estime à 31%, Schauinsland-Reisen à 35% et Alltours à 40%. Cela étant, Sebastian Ebel rappelle l’importance des agences de voyages physiques, qui vendent des séjours « de qualité supérieure à la moyenne » et sont donc bien plus rentables.

NB

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La Commission européenne accuse Google de favoriser ses propres services de voyages, en violation du Digital Markets Act (DMA), en utilisant la technologie de Google Play pour empêcher les développeurs d’applications de guider librement les clients vers « les offres et les canaux de distribution de leur choix ». Dans ses conclusions préliminaires, la Commission reproche à la firme américaine de mettre en avant ses offres d’hôtels et de vols au détriment de celles de ses concurrents, via un affichage privilégié et des formats visuels améliorés dans ses résultats de recherche. Alphabet, maison mère de Google, a désormais l’opportunité de répondre à ces accusations, mais pourrait être sanctionnée en cas de non-conformité. Google conteste ces conclusions, affirmant qu’elles nuisent aux utilisateurs comme aux entreprises européennes, avec une baisse de trafic estimée à 30%. Les réactions sont contrastées : Trivago salue un « signal clair pour une concurrence loyale », tandis que le moteur de réservation hôtelier Mirai craint un impact négatif sur la distribution directe des hôtels. Un an après l’entrée en vigueur du DMA, la Commission étend son contrôle à Booking.com, autre géant qualifié de « gardien« , et poursuit son évaluation du secteur. Bruxelles veut remettre Google sur le droit chemin, afin d’éviter que l’algorithme du moteur de recherche ne se perde en route.

NB

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MisterFly propose un nouveau service baptisé « Freeze », permettant aux voyageurs de bloquer le prix d’un billet d’avion jusqu’à 10 jours avant le départ. Cette option permet de geler le tarif dès la mise en vente du vol, soit potentiellement jusqu’à un an à l’avance pour les compagnies régulières. Le coût varie selon plusieurs critères, comme la compagnie, la période ou encore le délai de réservation, mais représente en moyenne 20 % du prix du billet. Ce montant est partiellement déductible du prix final si le voyageur confirme sa réservation. Par exemple, un aller-retour Paris-Porto à 150,27 euros peut être « gelé » pour 32 euros. Si l’option est exercée, il restera 126,27 euros à payer, soit un surcoût de 8 euros par rapport à une réservation immédiate. En revanche, si le voyageur renonce au billet, il perd la somme avancée. Rien n’est jamais gratuit.

LG

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Amadeus, qui ne divulgue jamais son résultat net, a dégagé en 2024 1,35 milliard d’euros de bénéfice ajusté, contre 1,06 milliard en 2023. Le chiffre d’affaires du géant espagnol s’élève à 6,14 milliards d’euros, contre 5,44 milliards l’an dernier. Le groupe dirigé par Luis Maroto attribue ces résultats au dynamisme du secteur aérien, sur fond de fréquentation record dans de nombreux pays – dont l’Espagne, deuxième destination touristique mondiale, qui a accueilli 93,8 millions de visiteurs étrangers en 2024. Les revenus découlant des réservations aériennes ont ainsi progressé de 11% sur un an, grâce à la signature de contrats avec de nouvelles compagnies, dont Latam Airlines et Saudia. Les revenus issus des réservations hôtelières ont pour leur part grimpé de 12%. Et quand Amadeus va, tout va, ou presque.

LG

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Si l’idée vient à un client de comparer les prix des agences de voyage françaises et allemandes, attention à ne pas cliquer trop vite. Sur les sites internet français, on a l’habitude du double clic : un premier pour « réserver« , et un deuxième pour « payer« . Mais en Allemagne, les sites peuvent fonctionner autrement. Un seul clic sur le bouton « réserver » peut suffire à vous engager définitivement pour l’achat du voyage. Depuis le début de l’année, une vingtaine de personnes ont déjà sollicité le Centre européen de la consommation à Kehl. Certains ont réservé, sans le vouloir, des voyages qui coûtent plusieurs milliers d’euros. En cas de difficultés, il ne faut surtout pas ignorer les relances de l’agence de voyage allemande, la facture pourrait encore augmenter. On peut en revanche annuler et acquitter des frais d’annulation ou céder son voyage à des proches intéressés. Sinon, on peut se la jouer patriote.

LG

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En 2023, la rédaction du Figaro avait demandé à ChatGPT d’établir un itinéraire de dix jours en Thaïlande au mois de juin, qui n’avait pas convaincu. En 2024, son homologue français, le Chat de Mistral AI, fait déjà beaucoup mieux. En moins d’une seconde, il a établi un itinéraire parfaitement cohérent et équilibré pour une semaine de découverte à New York. « C’est tout simplement bluffant », commente Nadège Ruiz-Brousseau, spécialiste de la destination chez Les Maisons du Voyage (Groupe Figaro). « Je ne m’attendais pas à ça. New York est immense, on peut marcher 20 km par jour, et Le Chat a concentré les visites par quartier de façon très pertinente, sans rien laisser de côté », salue la professionnelle. Mais après d’autres excellentes préconisations, le robot montre des signes d’essoufflement : le voilà qui se met à conseiller des expositions qui n’existent pas, un exemple typique des « hallucinations » qui parasitent régulièrement les réponses apportées par les modules utilisant l’intelligence artificielle. Ce n’est donc pas encore tout à fait au point. Ouf.

LG

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OpenAI, le créateur de ChatGPT, lance Operator, un agent IA capable d’effectuer des tâches en ligne pour l’utilisateur, comme réserver un restaurant, faire des courses ou encore… réserver des vacances. Le nouveau-né peut déjà « regarder une page web, la faire défiler, cliquer sur les boutons » et « remplir les champs de texte comme les gens le font au quotidien », indique l’entreprise californienne. Que l’on se rassure : toutes les startups qui donnent naissance à ces agents précisent que les assistants IA agissent sous la supervision des humains : s’ils peuvent sélectionner des produits à acheter sur un site de e-commerce, ils ne peuvent pas cliquer sur le bouton de paiement. On suppose toutefois que cela ne devrait pas tarder…

LG

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Si l’intelligence artificielle (IA) s’impose comme un outil prometteur pour simplifier l’organisation de voyages, elle n’est pas sans faille. Les modèles IA comme ChatGPT, en version gratuite, s’appuient sur des bases de données qui ne sont pas toujours à jour. Par exemple, leur connaissance du monde s’arrête à septembre 2021. L’IA montre aussi ses limites pour les lieux méconnus ou isolés. Lorsque les données fiables manquent, elle peut générer des recommandations erronées, voire inventer des informations. Ross Borden, fondateur de GuideGeek, avertit : « Si vous cherchez le meilleur café dans une petite ville reculée, il est possible que l’IA invente une réponse, ce qui peut être problématique. » Des erreurs peuvent aussi survenir lorsque des villes sont connues sous plusieurs noms, comme Bangalore en Inde, également appelée Bengaluru. Pour l’instant, l’IA reste un excellent allié pour organiser ses voyages, à condition de l’utiliser en complément d’autres ressources comme les conseils d’un agent de voyages, lequel a aussi le droit de s’appuyer sur l’IA qui n’est pas (encore) une ennemie.

LG

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Travelsoft, fournisseur de logiciels de voyage, a présenté Travelsoft Services, un multi-consolidateur en marque blanche conçu pour enrichir les offres destinées aux clients utilisant les plateformes du groupe. Cette extension bénéficiera aux plateformes de Travelsoft, notamment Atcore, Eventiz Group, Orchestra, TigerBay, Traffics, Travel Compositor, Travel Connection Technology et TravelgateX. Travelsoft Services est une extension de la marque Travel Compositor, qui proposait déjà un modèle de consolidateur en marque blanche. Cette nouvelle entité fonctionnera comme une société indépendante, basée à Palma de Majorque. Celeste Mussetti, actuelle directrice commerciale de Travel Compositor, a été nommée directrice générale. Elle sera épaulée par Manuel Aragonés, PDG de TravelC, qui supervisera l’avancement du projet depuis Palma, Bangkok et Cancún. Celeste Mussetti se dit « très heureuse du lancement de Travelsoft Services, qui représente une avancée majeure dans notre engagement à offrir une valeur inégalée à nos clients. » Une initiative qui devrait ravir lesdits clients.

NB

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Air France a lancé « officiellement » ce matin Air France Holidays, une agence de voyages en ligne proposant des offres incluant le billet d’avion et l’hébergement. Ce n’est pas tout à fait une nouveauté : la compagnie proposait déjà ce type de ventes privées à ses membres premium depuis 2017, en partenariat avec Perfectstay. Toujours en collaboration avec la start-up, Air France explique qu’à « la suite d’un test réalisé l’été dernier », la compagnie a décidé « d’élargir son offre avec plus de destinations et un choix d’hôtels couvrant plusieurs gammes, proposés en package dynamique sur un site ouvert à tous ». Sur Air France Holidays, les clients pourront réserver des séjours complets vers plus de 400 destinations. Air France espère connaître le même succès qu’EasyJet avec EasyJet Holidays, dont la vente des packs « vol + hôtel » a représenté 31,5% des 730 millions d’euros de bénéfices réalisés l’année dernière. Puisque le modèle est si rentable, les agences de voyages et les TO devraient songer a lancer leurs propres compagnies aériennes…

NB