Catégorie : Distribution

En Allemagne, un sondage montre que pour 70% des agents de voyages, l’opportunité de voyager est une motivation importante pour faire ce métier. Malheureusement, la possibilité de voyager n’est pas souvent au rendez-vous. La charge de travail considérable et le manque de personnel dans les agences rendent impossibles la participation à des eductours. Ce témoignage d’un agent de voyages allemand est aussi souvent entendu en France : « Mon patron se réserve généralement les beaux voyages d’information à l’étranger. Nous, on a le droit de partir en eductour une semaine par an, et si je veux en faire plusieurs, je dois prendre sur mes vacances. » C’est contre-productif, car ces eductours participent à la formation continue. « Je ne peux vendre que ce que j’ai vu », ajoute l’agent de voyages. Cela étant, le patron qui se réserve les beaux voyages ne peut pas se plaindre en même temps d’avoir du mal à garder ses salariés ou même à recruter.

NB

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En Allemagne, comme en France d’ailleurs, c’est un vrai problème : plus personne ne veut faire le métier d’agent de voyages. Sur les réseaux sociaux allemands, le débat fait rage. Un patron de réseau ne comprend pas : « Il y a tellement de choses positives dans ce métier, écrit-il. On a la possibilité de connaître le monde. Les domaines de responsabilité sont différents et variés. » Les réactions ont fusé. Beaucoup d’agents de voyages voient le quotidien en agence beaucoup moins en rose que lui. « Mal payé pour des temps de travail hebdomadaires facilement supérieurs à 42 heures, écrit cet ancien chef de bureau, ce métier a été la plus grosse erreur de ma vie. » Un autre reconnaît qu’apprendre « à connaître le monde est merveilleux« , mais ça « ne remplit pas le frigo, ne paie ni le loyer, ni l’électricité ». Pour retourner en agence, « le métier doit devenir beaucoup plus attractif« , renchérit une autre intervenante. En l’état des choses, « je conseillerai à ma fille de travailler dans un autre secteur. » C’est une révolte ? Non, Sire…

NB

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D’après Torsten Kirstges, qui enseigne le tourisme à l’Université de Jade à Wilhelmshaven (Allemagne), les commissions des agents de voyages calculées sur un pourcentage du prix du voyage ne sont plus justes. Elles devraient être également calculées en fonction de l’effort fourni et du temps passé. On le voit, la pandémie et le chaos aérien de l’été dernier sont passés par là. Torsten Kirstges estime aussi que la rémunération basée sur un pourcentage « fausse l’image des prix en rendant les trajets bon marché – difficiles à réserver à peine plus chers, tandis que les trajets onéreux faciles à réserver – ont des tarifs inutilement élevés ». Si les compagnies aériennes, notamment les low cost, commençaient déjà par rembourser les vols annulés, ce serait beaucoup.

NB

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Le réseau d’agences de voyages Selectour est en congrès ce week-end à Athènes. Avec les agences d’Havas Voyages, l’ensemble du groupement affiche un total de 2.004 points de vente, soit 50% de l’ensemble des agences de France. Laurent Abitbol, son président, a ouvert son congrès ce matin attribuant aux uns et aux autres de bons et de mauvais points. Comme à son habitude. Les bons points sont attribués à presque tous les fournisseurs (TO, hôteliers, ou encore loueurs de voitures…). Des bons points sont également donnés au gouvernement et aux gens de l’avenue Carnot (EdV, Seto et APST) pour avoir permis à la profession de survivre à la pandémie. Quant aux mauvais points, ils ont été distribués aux compagnies aériennes européennes, Air France en tête. A Amadeus, aussi. Laurent Abitbol leur demande un peu de « respect« , car « il n’est pas question que nous gagnions moins qu’avant ». Il a rappelé que « sur internet ce sont les billets pas chers qui sont vendus, alors que les agences assurent surtout les ventes des billets affaires et première. » Laurent Abitbol a également présenté le design des nouvelles agences Selectour on le retrouve « l’élégance à la française« . Il ajoute : « On est loin des taudis d’avant. » Le président a encore annoncé une campagne de pub en janvier 2023 (2,5 millions d’euros) : « Selectour sera partout ! On va inonder le web et les chaînes d’infos ! Vos agences devront être nickel, aussi propres et belles qu’une boutique Cartier, Rolex ou Chanel ». « Je ne veux pas vous faire gagner comme avant, a-t-il encore dit, mais plus qu’avant ». Pour y parvenir, « nous allons vous informer de nos dernières décisions stratégiques dans les 8 jours à venir« , exigeant au passage des adhérents qu’ils appliquent « à 100% la politique du réseau. » Il conclut : « ceux qui le feront seront mieux rémunérés que les autres… » Dans le monde de Laurent Abitbol, tout le monde est bien prévenu.

NB

En s’associant au groupe de presse Ebra, propriétaire du Dauphiné Libéré, l’Ecole du ski français (ESF) enrichit sa place de marché (mon-sejour-en-montagne.com) d’une offre éditoriale qui sera pilotée par quatre journalistes. Jusqu’à maintenant, sur ce site, il était possible de réserver des cours de ski, forfaits, hébergements ou encore du transport. Les articles qui entourent le module de réservation ont pour objectif de « permettre aux visiteurs de préparer leur séjour à la montagne et de s’informer sur leur destination (fil info direct montagne, descriptif complet des stations, activités à y pratiquer, magazine, météo) ». Avec ses neuf quotidiens régionaux, le groupe Ebra apporte une audience de 14 millions de visites par jour. Les « pulls rouge« , surnom des moniteurs de l’ESF, se frottent déjà les spatules.

LG

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A Quimper, tant chez Selectour que chez Salaün, on ne se fait pas de mouron. « Le tourisme est un secteur toujours en progression, explique Frédéric Gilbert, directeur de l’agence Selectour Autre Ciel. Les gens prennent de plus en plus l’avion. De plus, depuis dix ans, il y a toujours une dizaine d’agences à Quimper. » Chez Salaün, Franck Autret, directeur adjoint du réseau, estime « à 30 % les nouveaux clients par rapport à l’avant covid. Il y a notamment tous ces voyageurs coincés à l’étranger au moment des confinements qui ont particulièrement apprécié que nous les ayons aidés. » Et demain, l’achat sur internet finira-t-il par remplacer les agences ? « Internet est un outil, que nous utilisons d’ailleurs beaucoup, explique Frédéric Gilbert. Pour l’instant, les serveurs vocaux et chatbots ne sont pas au point. Les robots ne sont pas prêts à remplacer les humains. » Il suffit d’essayer de se faire livrer un bagage via SNCF Connect ou de louer une voiture à 4 euros par jour chez Carrefour pour en être convaincu.

LG

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Lors de la conférence annuelle du réseau allemand d’agences de voyages Best-Reisen (600 membres), son président, Guido Wiegand, a présenté les résultats d’une étude du Research Association for Holidays and Travel (FUR) sur la demande de vacances sur le marché allemand. Il en ressort que les voyages à forfait qui représentaient 45% des ventes en 2019, ne seront plus que de 35% en 2021. Néanmoins, ils devraient rapidement revenir au niveau de 2019 et rester stables à 45% au moins jusqu’en 2030. Autre enseignement : la part des réservations en ligne passera de 44 % aujourd’hui à 67% en 2030, tandis que les réservations en agences physiques passeront de 39 à 29%. Même son de cloches pour les voyages à forfait : « Le nombre de réservations en ligne passera de 19 à 24% d’ici 2030, et celui en agences diminuera de 31 à 26%. Le client qui réserve dans une agence de voyages sera l’exception en 2030″, a conclu Guido Wiegand.

NB

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Les provisions plus élevées que prévues d’American Express au troisième trimestre ont inquiété les marchés, faisant chuter son action. Amex a en effet mis de côté 778 millions de dollars de provisions contre une estimation de 604,1 millions. « Nous avons conscience des signaux économiques mitigés pour l’année à venir et avons mis en place un plan pour nous adapter si nécessaire », a déclaré le directeur général d’Amex, Stephen Squeri. Le bénéfice net au troisième trimestre a pourtant augmenté de 3% pour atteindre 1,88 milliard de dollars, porté par la hausse des dépenses globales des titulaires de carte et une forte croissance des voyages qui ont dépassé pour la première fois les niveaux d’avant la pandémie. Mais les hausses des taux d’intérêt de la Réserve fédérale pour calmer l’inflation font craindre aux dirigeant d’Amex un ralentissement de la croissance. Il vaut mieux prévenir…

NB

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CMS Vacances est, depuis 2019, une filiale du groupe Aer Ticket basée à Berlin. Elle édite des billets d’avion, de train et d’autocar pour le compte des agences de voyages et des TO, des compagnies aériennes, des OTA et des comités d’entreprise. CMS propose aussi un système de package dynamique et un portail BtoB comprenant les tarifs TO négociés, les tarifs internationaux du réseau Aer Ticket, une gestion des commissions personnalisable, de l’émission-facturation automatique, des remontées de messages comptables paramétrables, ou encore des moyens de paiements universels… En 2022, CMS devrait réaliser un volume de 40 millions d’euros en billetterie aérienne et de 3,5 millions en billetterie train. D’ici la fin de l’année, la société bordelaise aura fait voyager 125.000 personnes pour le compte de ses clients, contre 250.000 en 2019… Mais c’était avant la pandémie et maintenant, la tendance est à la hausse.

AS

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