Catégorie : Destinations

En temps normal, au Machu Picchu, des milliers de touristes descendraient du train. Mais aujourd’hui, la citadelle du XVe siècle est fermée. Les trains touristiques qui y mènent ont été supprimés. Les hôtels, les restaurants et le marché de l’artisanat sont à l’arrêt. Lundi dernier, Irma Pereyra, 49 ans, qui vend justement de l’artisanat au marché d’Aguas Calientes, a pris la parole sur la place centrale de ce village à proximité du Machu Picchu : « Bonjour, voisins, aujourd’hui commence une grève totale ! » Les habitants ont alors fermé leurs commerces et ont défilé dans les rues en solidarité avec les manifestations du 23 janvier organisées dans tout le pays. « S’il n’y a pas de solution, ont-ils scandé, nous prendrons le contrôle du Machu Picchu ! » « Le Machu Picchu est à son peuple, a encore déclaré Irma Pereyra, il ne peut pas seulement servir les grands. Le tourisme doit profiter à tous. » La foule a applaudi : « El pueblo unido jamás será vencido. » – C’est une révolte ? – Non Sire, c’est une révolution.

NB

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Un an déjà. L’Ata (Arabian Tourism Association) a été créée en janvier 2022 sous la houlette de l’agence de communication Article Onze. S’inspirant du modèle de la Pata (Pacific Asia Travel Association) pour l’Asie, l’Ata a pour mission de promouvoir le tourisme dans les pays arabes. L’association compte à ce jour 17 membres (Afalula, Angèle, Asia, Beachcomber Tours, Directours, Etihad Airways, Evaneos, KTS Voyages, Kuoni, l’OT d’Egypte, Oman Air, Qatar Airways, Secrets de Voyages, Shanti Travel, Syltours, Visiteurs et Worldia), ainsi qu’un bureau composé de personnalités influentes du monde du tourisme. Pour sa deuxième année, l’Ata a des projets plein ses cartons. Comme « La journée BtoB du tourisme des pays du monde arabe ». Au programme : un petit déjeuner avec la presse, un déjeuner avec les tour-opérateurs et les compagnies aériennes, et une grande soirée pour tout le monde. La date sera précisée bientôt. Si le développement du tourisme dans le monde arabe, vous intéresse, l’Ata est pour vous.

NB

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D’après une étude d’Agent Travel Desk, 46% des agences de voyages espagnoles déclarent avoir de bonnes (30%) ou très bonnes (16%) prévisions pour 2023. A contrario, 43% se déclarent beaucoup plus prudentes quant aux prévisions. Elles craignent que l’inflation ne grignote l’épargne de la population, laissant planer de nombreux doutes sur l’évolution des ventes pour les prochains mois. Par ailleurs, 49% des agents interrogés qualifient l’exercice 2022 de « bon » et 30% le qualifie de « très bon ». En 2023, la majorité des agences (56%) ne comptent pas investir et passeront l’année avec les moyens du bord. Enfin, 28% des agences de voyages ont l’intention d’investir dans les outils de distribution et de recruter du personnel, tout en affirmant leur intention de réduire davantage les coûts. Ça ne va pas être simple.

NB

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Après la Catalogne et les Baléares, la province de Valence va introduire à son tour une taxe supplémentaire pour les touristes à la fin de cette année. La taxe de séjour devra être acquittée par tous les voyageurs qui souhaitent séjourner dans la région, en location, dans des auberges, des hôtels ou des campings. Le montant de la taxe sera compris entre 50 centimes et deux euros par nuit, et ses revenus consacrés au développement durable du tourisme. Les autorités locales espèrent encaisser 30 millions d’euros supplémentaires par an. Certains touristes seront toutefois exonérés de la taxe, explique la province, comme « les enfants de moins de 16 ans, les voyageurs ayant des problèmes de santé ou toute personne arrivant en raison d’une guerre ou d’un conflit. » C’est une bonne nouvelle pour les réfugiés.

NB

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La mobilisation musclée des taxis contre l’arrivée des services Uber à Cancun, au Mexique, inquiète les Etats-Unis, qui ont mis en garde lundi leurs ressortissants. L’ambassade rappelle que « les homicides, les enlèvements et les vols sont fréquents au Mexique ». L’arrivée d’Uber provoque la colère des quelque 12.000 taxis locaux, qui ont multiplié les menaces et parfois les coups envers les chauffeurs des véhicules à la demande. Hier encore, ils ont bloqué la zone hôtelière de Cancun, capitale touristique du Mexique. La maire de Cancun, Ana Patricia Peralta, a prévenu qu’elle refuserait que « l’image » et la « sécurité » de sa ville soit écornées « par quelques-uns ». C’est déjà raté.

LG

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Petra a retrouvé ses touristes, ou presque. La cité antique a attiré 900.000 visiteurs l’année dernière, un nombre proche du précédent record d’un million établi en 2019 et ça pour le plus grand bonheur des professionnels. Environ 1.700 personnes vivent du tourisme à Petra comme guides touristiques, vendeurs de souvenirs ou bien en faisant visiter le site à des touristes sur des ânes, chevaux, chameaux ou encore des fauteuils roulants électriques. Petra, selon Suleiman Farajat, chef de l’Autorité régionale de développement et de tourisme de Petra, compte désormais 4.000 chambres d’hôtel et des permis ont été délivrés pour la construction de trois nouveaux hôtels cinq étoiles, de sorte que bientôt la capacité va presque doubler depuis 2019. « Si cela continue comme cela, nous pourrions atteindre, d’ici trois à quatre ans, le seuil des deux millions de touristes à Petra » chaque année. Fait-il s’en réjouir ?

LG

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D’après le dernier Henley Passport Index, le passeport japonais permet d’aller dans le plus grand nombre de pays en 2023 (193). Ce passeport est en tête pour la cinquième année consécutive. Singapour et la Corée du Sud ont conservé ex-aequo la seconde place du classement (192), suivis de l’Allemagne et de l’Espagne (190), puis de la Finlande, de l’Italie, du Luxembourg (189), et de l’Autriche, du Danemark, des Pays-Bas et de la Suède (188). La France arrive ensuite, avec 187 destinations accessibles. Le passeport chinois est moins bien loti puisqu’il autorise l’accès à 80 pays seulement, comme celui des Boliviens. Le passeport russe permet encore de voyager dans 118 pays. Quant au passeport afghan, il permet d’entrer dans 27 pays. On se demande bien lesquels.

NB

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A la lecture des différents communiqués d’offices de tourisme ou de compagnies aériennes, on pourrait avoir le sentiment que le tourisme a retrouvé ses niveaux de 2019. Il n’en est rien : si, d’après l’ l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), plus de 900 millions d’arrivées de touristes internationaux ont été enregistrées l’an dernier dans le monde, « le double » de celui de 2021, ce niveau reste néanmoins encore très éloigné de celui de l’avant-pandémie : en 2019, le nombre d’arrivées de touristes internationaux avait en effet atteint 1,46 milliard, soit un record d’après l’agence.  Cette dynamique devrait se poursuivre et même accélérer en 2013, notamment grâce à la levée des restrictions sanitaires en Chine pour atteindre « entre 80% et 95% de leur niveau pré-pandémique. En Europe et au Moyen-Orient« , il est même « possible » qu’elles retrouvent leur niveau pré-Covid. Tout ça se traine quand même un peu en longueur.

LG

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La Syrie est encore loin des chiffres d’avant-guerre, quand le pays accueillait près de 11 millions de visiteurs chaque année. En 2019, la destination avait repris quelques couleurs avec 2,4 millions de touristes étrangers. Puis, tout s’est à nouveau arrêté avec la pandémie. Aujourd’hui, avec l’ouverture des frontières qui a suivi la fin des restrictions sanitaires, les visiteurs étrangers sont timidement de retour en Syrie. La semaine dernière, un groupe de touristes européens s’est rendu à Palmyre. Ils s’arrêtent à quelques mètres du centre d’une explosion. Un vieil homme se penche vers le sol et dessine dans le sable : « La cella était la partie la plus importante du temple de Baal. Le bâtiment a résisté aux séismes de la région pendant près de 2000 ans. Mais il y a quelques années, des gens sont venus à Palmyre. Ils voulaient être plus fort que la nature. L’État islamique a attaché des explosifs aux piliers et… boom ! Totalement détruit. » Tout ce qui reste de l’un des sites historiques les plus importants de Syrie est une arche solitaire au milieu d’un tas de décombres. « Incroyable« , dit l’une des touristes en escaladant les ruines avec son smartphone : « Ce sont des monstres ! » Puis, elle rejoint les autres voyageurs et pose pour une photo au milieu des décombres.

NB

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