
Lors du sommet du WTTC à Rome, Torstein Hagen, patron de Viking Cruises, a étrillé la stratégie de décarbonation du secteur des croisières. Selon lui, le recours au gaz naturel liquéfié (GNL) est une « impasse » : ses fuites de méthane annuleraient les bénéfices environnementaux d’un carburant pourtant présenté comme plus propre que le fioul lourd. « Le pire choix possible« , tranche-t-il, rappelant que le GNL reste bon marché mais loin d’être durable. Viking mise, elle, sur l’hydrogène, « seule option vraiment zéro émission », malgré des défis technologiques et financiers. Le croisiériste a déjà commandé deux navires propulsés à l’hydrogène, dont le Viking Libra, attendu en 2026 chez Fincantieri. Si l’OMI considère encore le GNL comme une étape transitoire, Fincantieri partage la vision de Viking : l’hydrogène s’imposera à terme. Reste à résoudre la question de son coût et de sa logistique portuaire. Ce qui fait beaucoup.
NB









