
Nouvelle illustration du principe de responsabilité de plein droit pesant sur les agences de voyages dans le cadre des forfaits touristiques. Dans une affaire opposant un golfeur amateur – également avocat – à la société Kalika, la Cour de cassation a rappelé que l’agence restait responsable, sauf à prouver une faute du client ou un cas de force majeure. Lors d’une escale à Casablanca, l’homme avait chuté en descendant d’une navette aéroportuaire, se fracturant la cheville. Bien que Kalika ait tenté de s’exonérer en affirmant que le sol n’était pas dangereux, les juges ont estimé qu’elle ne produisait aucun élément de preuve. Résultat : condamnation à verser 68.500 euros d’indemnisation. Une décision rendue par la cour d’appel de Versailles le 27 mars 2025, après cassation d’un premier jugement favorable à l’agence. Si la Cour de cassation voulait tuer des vocations, elle ne s’y prendrait pas autrement.
LG