Auteur/autrice : Oncle Dom

Il a accepté de remplacer au pied levé un invité souffrant. Ce retraité totalement actif n’en a pas fini avec le tourisme. Jean-Pierre Mas, ex-président des EdV, actuel Médiateur du Tourisme, garde toujours un œil très acéré sur le monde. Et l’exprime !

J’aime ! 👍

« Ce que j’aime et apprécie avec le recul que j’ai maintenant, c’est le dynamisme positif des entrepreneurs du voyage. Le renouvellement des générations, ces jeunes qui arrivent avec des idées nouvelles, qui ne craignent pas les changements et l’intelligence artificielle mais qui, au contraire, trouvent que l’on vit dans un secteur qui est en train d’évoluer et qu’il faut en permanence anticiper ces évolutions. C’est pour moi un gros motif de satisfaction. Et puis j’aime bien le nouveau podcast lancé par Jean François Rial chez un de vos confrères, « Les sens du monde ».

J’aime pas ! 👎

« Dans l’environnement professionnel, je n’aime vraiment pas du tout l’empressement de certaines compagnies aériennes à appliquer sur les clients une taxe qui n’existe pas ! Je suis vraiment très impressionné… Plus généralement, je n’aime pas l’illusion du débat démocratique que donne l’Assemblée nationale. On donne l’impression que la démocratie existe… et que tout le monde peut l’exprimer. Mais avec cette foire à neuneu des amendements à la loi de finances, on aboutit à des situations totalement ubuesques : certains votent « pour » des amendements en Commission, mais votent « contre » lors des débats en séance plénière ! Je pense que l’on est en train de discréditer non seulement les élus, mais également tout le système démocratique. Je trouve cela très dangereux car ce qui peut remplacer la démocratie représentative c’est soit la démocratie directe qui mène au populisme, soit l’absence de démocratie et on tombe immédiatement dans un régime d’autoritarisme. »

OD

Alain Capestan, c’est le « Sage » du groupe Voyageurs du Monde. Discret, rigoureux, brillant dans sa pensée et dans ses actions, c’est aussi un défenseur acharné du bien-être écologique de la planète. Un personnage que l’on aime rencontrer… et écouter.

J’aime !👍

« J’aime l’image que notre pays a donné lors de la cérémonie inaugurale des Jeux Olympiques : une France créative, inclusive, qui entreprend. Ce mélange de cultures, de technologies, d’art, d’inventions, de performances et aussi cette humanité. J’aime cette France qui a créé des emplois et réduit le chômage. » 

J’aime pas !👎

« Je n’aime pas l’image que la France donne par la montée de ses extrémismes, c’est un Etat incapable de se réformer structurellement. Je n’aime pas non plus le populisme qui prétend résoudre les questions complexes avec des discours simplistes. Pas plus que je n’aime les réseaux sociaux lorsqu’ils enferment les gens dans un système de pensée unique. Je n’aime pas les bruits de bottes, la montée des régimes totalitaires et intolérants, le repli sur soi protectionniste, les gens qui trichent quand ils jouent au golf en Floride et ceux qui trichent avec l’histoire pour justifier l’invasion de leurs voisins ! »

OD

C’est ce que l’on appelle un retraité actif ! Rémi Arca, dont on ne compte plus les années de travail dans le secteur du tourisme, avait notamment créé la Compagnie Internationale de Croisières. Le sourire enjôleur, l’œil malicieux, il s’occupe maintenant, en compagnie de son ami Georges Azouze, de cette association de nos anciens, l’AFST.

J’aime👍

« Ce que j’aime, c’est l’esprit de solidarité qui est resté ancré dans notre culture, ainsi que le sens de « faire la fête ». J’aime cet amour pour les animaux que manifestent de nombreux Français, mais surtout, j’aime la beauté de cette France qui ne pourrait pas changer, avec ses paysages, ses villages, ses montagnes, ses mers, ses vallées, la diversité de ses forêts… J’aime ses paysans et le charme exceptionnel des femmes de France. » 

J’aime pas👎

« Je n’aime plus « Ma France », car je ne la reconnais pas. La France, modèle mondial de la recherche, des inventions, des créations, de la culture, de la musique, de la gastronomie, de la fraternité, de l’éducation, du savoir-vivre, du respect, du civisme, de la famille et du culte ! La France vit dans la peur, dans l’indifférence, dans l’individualisme, l’égoïsme et le « je-m’en-foutisme ». Par la volonté, et la poussée de nos politiques, afin de plaire à leurs électeurs, les Français sont devenus des assistés et ont oublié le sens de la responsabilité, et le plaisir de l’effort pour pouvoir réussir, ou surmonter les problèmes. Il leur a été proposé, toujours par les mêmes, de travailler moins en gagnant plus en leur faisant croire que c’était possible… Quelle Tristesse ! Je sens les larmes me monter aux yeux. »

OD

Il me permettra sûrement cet improbable parallèle : Christian Sabbagh, président d’Orchestra, est l’homme-orchestre de la distribution technologique. Orchestra, grâce à la volonté de son créateur, est en effet devenu quasi incontournable sur le marché français. Il reste cependant discret, notre invité, et il préfère dire « j’aime » ou « j’aime pas » plutôt que « c’est bien » ou « c’est pas bien ».

J’aime !👍

« J’aime la façon dont les choses se sont déroulées à Paris durant les Jeux olympiques. La propreté, l’ordre, la sécurité, c’était très bien, et l’organisation des Jeux, aussi. Pour les Parisiens, tout ceci prouve que c’est possible. L’image pour les touristes d’un Paris sale et de Parisiens agressifs n’est plus fondée… Avec les JO, il a été démontré que l’on peut avoir un Paris apaisé, un Paris propre, un Paris sécurisé, avec de l’amabilité entre les gens. Cela montre que, lorsqu’on veut faire quelque chose, on peut y arriver, et j’aime ça ! »

J’aime pas !👎

« En revanche, je n’aime pas du tout la vision et la perception que les Français ont des finances publiques. On a l’impression que le déficit est une poubelle que l’on peut remplir mais que personne ne veut vider. On a l’impression que, lorsqu’il s’agit d’un bien collectif, ça ne concerne personne. Nos concitoyens n’ont pas l’air sensible au niveau du déficit et de la dette de la France, un peu comme si le collectif était un concept très éloigné de chacun de nous. Si je veux aller plus loin, j’ai l’impression que, lorsqu’il s’agit du bien commun, tout le monde s’en fout ! Et ça, je n’aime pas ! »

OD