Environ 500.000 Italiens ont choisi de passer leurs vacances en Albanie, délaissant les plages de leur pays. L’explication : il faut compter 10 à 15 euros pour un transat et un parasol à la journée sur une plage albanaise, contre le triple en moyenne en Italie. « Nous devons expliquer que la qualité paie », s’est défendu le ministre italien de l’Agriculture et beau-frère de Giorgia Meloni. Inaudible quand on sait que cette dernière a passé une partie de ses vacances… en Albanie.
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Un touriste français a été arrêté alors qu’il tentait de quitter la Sardaigne en ferry pour rejoindre Nice, où il réside, avec 41 kg de galets et de pierres dans son coffre. Sans doute voulait-il rendre service à sa ville. Si certains galets sont naturellement bien présents sur les plages de la Promenade des Anglais, la municipalité doit en rajouter chaque année. Ils disparaissent en raison de la houle… et des vols.
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Selon une étude de Nature Climate Change, presque toutes les stations de ski européennes vont être concernées par le changement climatique dans les décennies à venir. Avec une hausse des températures de 4°C, c’est presque la totalité des stations (98%) qui feraient face à risque « très élevé » de manque de neige. En recourant à la production de neige artificielle, la proportion de stations à risque baisserait à 27% (en cas de hausse des températures de 2°C) et 71% (pour une hausse de 4°C). Avant l’apocalypse, on peut profiter de la neige qui tombe en ce moment dans la plus haute station d’Europe, Val Thorens, en Savoie.
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Selon les chiffres dévoilés par le ministère du Tourisme, les Français sacralisent encore les vacances : ils sont 7 sur 10 à être partis cet été, dont 88% en France. Dans le détail, les réservations sur l’hôtellerie de plein air pour l’ensemble de l’année dépassent de 2% les niveaux de 2022. Sur le locatif, une augmentation de 11,8% du volume de nuitées a été constatée en juillet. Sur l’hôtellerie classique, pour les mois de juillet et août, le taux d’occupation a baissé de 2,2 points par rapport à 2022. L’arrière-saison s’annonce belle grâce à des prix moins élevés et à la Coupe du monde de rugby, qui démarre le 8 septembre en France. Elle est pour nous, celle-là.
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Longtemps épargnée par le « revenge travel », l’industrie du tourisme est rattrapée par l’inflation. En général, cet été, « on sent qu’on a touché un palier de ce que les clients sont prêts à dépenser », commente Vanguelis Panayotis, président de MKG, cabinet de conseil qui vient de sortir une étude sur le sujet. Ainsi le littoral métropolitain et la Corse ont vu le taux d’occupation de leurs hôtels reculer par rapport à l’an passé de respectivement 3,5 points et 6,5 points. Tant mieux pour le Jura, les Vosges et le Massif Central (+7,7%).
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Pour financer le secteur ferroviaire, le gouvernement envisage d’appliquer une nouvelle taxe qui concernera les passagers, au départ des aéroports français. Cette taxe, qui sera répercutée sur le prix des billets d’avion, fait grincer les dents en Outre-Mer, les prix des billets étant déjà particulièrement élevés. Et puis, vu de Martinique ou de Guadeloupe, on ne se sent que fort peu concernés par la rénovation des infrastructures ferroviaires – on n’y trouve toujours pas de gares.
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Avec la reprise des voyages internationaux, la demande de renouvellement de passeports s’est transformée aux Etats-Unis en un cauchemar administratif. De l’avis de David Alwadish, cofondateur d’itseasy.com qui propose des renouvellements de passeports, « on a l’impression que tous les Américains ont décidé de renouveler leur passeport et de voyager en même temps. En quarante ans, je n’ai jamais vu ça. » Le département d’Etat estimait en mars dernier qu’il faudrait compter 10 à 13 semaines pour un renouvellement ou une demande de nouveau passeport, et 7 à 9 semaines avec la procédure accélérée, moyennant 60 dollars de plus. Un délai deux fois plus important qu’avant la pandémie. Afin d’obtenir un passeport en un jour, certains Américains n’hésitent pas à recourir aux services d’entreprises privées et à débourser plusieurs centaines de dollars, voire 2.500 dollars pour l’ensemble de la procédure, pour obtenir un rendez-vous normalement gratuit. Quand on se compare, on se console.
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Selon plus de 5.000 réponses à un questionnaire fournies entre le 12 mai et le 11 juin, un tiers seulement des chefs d’entreprise de PME prévoient une hausse de leur activité pour l’année en cours, contre 42% un an plus tôt, tandis que 21% prévoient une baisse de leur chiffre d’affaires, contre 17% en 2022. Les deux secteurs qui vont souffrir sont la construction, freinée par la remontée des taux d’intérêt qui refroidit le marché immobilier, et le commerce de détail, tandis que le tourisme poursuit le rattrapage post-covid avec une augmentation anticipée de 8% du chiffre d’affaires en 2023, après 23% estimés pour 2022. La remontada se poursuit.
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JetBlue a décidé de renoncer à son partenariat avec American Airlines sur les lignes au départ et à destination de Boston et New York, après que la justice fédérale a intimé mi-mai aux deux alliés de mettre fin à leur collaboration. En 2021, le ministère américain de la Justice avait saisi les tribunaux pour faire annuler cet accord conclu en 2020, au motif qu’il limitait la concurrence et consolidait « encore davantage une industrie déjà très concentrée ». JetBlue précise que le détricotage du partenariat avec American va prendre plusieurs mois notamment parce que des milliers de personnes ont déjà réservé des billets pour de futurs vols grâce à un système commun. C’est une victoire pour le gouvernement Biden qui a adopté une posture beaucoup plus offensive que la plupart de ses prédécesseurs en matière de protection de la concurrence. Il a notamment obtenu, fin octobre, le blocage du rachat du géant de l’édition Simon & Schuster par son concurrent Penguin Random House.
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Les services de l’Insee constatent une vraie embellie sur le marché du travail en Martinique. À la fin de l’année 2022, le taux de chômage en Martinique s’établit à 10,3%, le nombre de demandeurs d’emploi reculant de 5,8 points. Avec 1.030 postes supplémentaires, c’est le secteur touristique de l’hôtellerie et de la restauration qui contribue le plus à ce bon résultat. Philippe Lecuyer, président de Ziléa, le cluster du tourisme en Martinique, souligne : « Ceux qui ont bénéficié de ces offres d’emploi sont particulièrement les personnels de chambre et de cuisine. Durant la haute saison, nous avions 30% d’offres non pourvues dans ces secteurs. Il nous manque aussi du personnel qualifié. » A relativiser, néanmoins : les prix élevés des billets d’avion ne permettront pas cet été de retrouver un flux de touristes à la hauteur des années d’avant la crise sanitaire.
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