Auteur/autrice : Laurent Guéna

Le Premier ministre cambodgien Hun Manet a défendu son programme consistant à déplacer des milliers de familles habitant près des temples d’Angkor, « un premier pas » nécessaire selon lui pour la préservation du célèbre site archéologique. Le gouvernement du pays a accéléré fin 2022 le relogement de 10.000 familles résidant sur ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, vers des terres situées un peu plus loin, autrefois dédiées à l’agriculture. Phnom Penh a assuré que sa politique reposait sur la base du volontariat, et que pour protéger Angkor l’Unesco menaçait de retirer le site de sa liste en cas d’inaction. Une affirmation démentie par l’Unesco, qui, visiblement, a bon dos.

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Une loi a été déposée au Parlement britannique qui permet aux enfants français d’utiliser leurs cartes d’identité au lieu de passeports lors d’un voyage scolaire organisé de la France vers le Royaume-Uni. Les enfants ressortissants d’un autre pays pourront voyager sans visa mais devront être munis d’un passeport. Ces nouvelles règles entreront en vigueur à partir du 28 décembre 2023 et s’appliqueront aux élèves âgés de moins de 18 ans. A eux les petites Anglaises et les petits Anglais !

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Au Kenya, le ministère du tourisme s’est fixé comme objectif de recevoir 5,5 millions de touristes étrangers à l’horizon 2028. Mais certaines mesures récentes inquiètent les professionnels du tourisme, comme l’augmentation des prix d’entrée dans les parcs nationaux. Pour les non-résidents, le billet pour accéder au Masai Mara va passer à 100 dollars en janvier contre 80 dollars aujourd’hui. Georges Mumba, de Perfect Safari, estime non seulement que le Seregenti, grand parc tanzanien voisin, va être le grand gagnant mais, de plus, que son entreprise va être directement impactée. Elle prend en effet à sa charge le surcoût pour les visiteurs qui ont déjà réservé. La part du lion suscite bien des convoitises.

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Alors que dans quelques jours, la saison touristique battra son plein en Afrique du Sud, l’association des « Amis de Table Mountain » (Le Cap) a recensé en octobre un incident tous les deux jours ayant touché des randonneurs, attirés par cette montagne reconnaissable à son sommet plat. Et récemment, même des sauveteurs, lors d’une opération nocturne, se sont fait dévaliser. « Les criminels prennent les randonneurs pour des cibles faciles », regrette le président de l’association. Cette nouvelle forme de criminalité visant certains sites les plus visités du pays inquiète les professionnels du tourisme et les autorités. « Table Mountain est l’un des parcs nationaux qui rapportent le plus au pays, souligne Kathy Leverton, une guide de montagne de 39 ans. Ne pas y assurer la sécurité, c’est tuer la poule aux œufs d’or. » Le phénomène touche également la capitale économique Johannesburg. Des criminels armés, à bord de puissantes voitures, ont dernièrement attaqué des bus transportant des touristes étrangers d’un centre de villégiature vers un casino, où les bandits manchots ne restent que dangereux pour votre porte-monnaie.

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