La seconde édition de la Semaine du tourisme économique et des savoir-faire se déroulera du 24 octobre au 6 novembre 2022 en Bretagne. Objectif : faire découvrir au grand public les savoir-faire et le patrimoine industriel bretons en pénétrant dans l’univers des petites et grandes entreprises, qui font rayonner le territoire et le rendent attractif. L’évènement est porté par la Fédération des offices de tourisme de Bretagne et ses 60 adhérents. Les visiteurs doivent obligatoirement s’inscrire en ligne pour réserver un créneau horaire sur la date de visite souhaitée. Ils peuvent choisir une ou plusieurs entreprises et payer directement en ligne sur le site dédié à l’évènement : semaine-tourisme-economique.bzh. On conseille l’entreprise Henaff, non loin de Quimper, le pâté n’est pas si mauvais.
Auteur/autrice : Laurent Guéna
➔ Lufthansa est en grande forme
Lufthansa s’attend à un résultat d’exploitation dépassant le milliard d’euros en 2022, contre 500 millions prévus auparavant, après un bon troisième trimestre marqué par des ventes presque doublées sur un an. Le groupe justifie son optimisme par le niveau élevé de réservations et le résultat record attendu dans sa branche fret en 2022. Cette performance a été obtenue alors que des grèves de personnels au sol puis des pilotes pendant l’été ont eu un impact négatif d’environ 70 millions d’euros sur les résultats. Le groupe aérien a également dû supprimer cet été des milliers de vols face au désordre qui a gagné les aéroports avec la reprise de la demande.
➔ Le trafic passager à Orly et Roissy continue de progresser
Orly a vu transiter le mois dernier 2,8 millions de passagers, soit 105,3% du trafic de septembre 2019. La progression est toutefois moindre qu’en août, 107,2%. Même chose à Roissy, qui a accueilli 5,4 millions de passagers. C’est 2,5 millions de plus qu’en septembre 2021 et représente 78,7% du trafic de septembre 2019. Mais ce trafic totalisait en août 80,5% de celui d’avant-crise. Au total, le trafic des aéroports parisiens a représenté 8,1 millions de passagers, soit 86,1% du niveau de septembre 2019. Le groupe ADP a perdu 248 millions d’euros en 2021 et 1,17 milliard d’euros en 2020. Il prévoit un retour aux bénéfices sur l’ensemble de l’exercice en cours. Heureusement, pour l’instant, il n’y a pas encore de grèves pour perturber ces prévisions.
➔ La pénurie d’essence casse la dynamique du tourisme sur la Côte d’Azur
Sur la Côte d’Azur, la fréquentation des vacanciers pour la Toussaint s’annonçait supérieure à celle d’avant le covid. Mais depuis deux semaines, la pénurie de carburant a cassé cette dynamique. Professionnels du tourisme et clients s’inquiètent. Eric Abihissira, président de la fédération des hôteliers Nice Côte d’Azur, explique : « Les gens n’annulent pas, mais ils ne réservent plus. Ils vont se décider au dernier moment. De plus, nos voisins européens risquent de reporter leur déplacement… » A côté de ces perturbations, le pass sanitaire, encore obligatoire l’automne dernier, c’était de la gnognotte.
➔ Trop de moustiques, ils attaquent le tour-opérateur
Ce sont des vacances, au Cap-Vert, dont se seraient bien passé Luana et son compagnon Fabio, un couple de La Louvière, en Belgique. « Nous étions mangés par des milliers de moustiques. Il y en avait partout, des millions même, raconte Luana, photos à l’appui. La seule solution, c’était d’aller dans la piscine. Pour pénétrer dans notre propre chambre, on était obligé de faire un mouvement avec notre serviette de bain pour écarter les moustiques de l’entrée. » Luana aurait aimé que le tour-opérateur la prévienne en amont de cette invasion de moustiques qu’elle considère comparable à une « catastrophe naturelle ». Le « Seto belge » ne lui laisse que peu d’espoirs : il estime que « les moustiques font partie des risques du voyage ». A 4.200 euros le séjour, ça pique.
➔ Airbnb veut définitivement en finir avec les fêtards
Bien que Airbnb ait instauré une politique « anti-fêtes », certains locataires persistent et continuent à organiser des soirées illégales. La plateforme s’est associée à Minut, un fabricant de détecteurs de bruit connectés, qui offre trois mois d’abonnement aux propriétaires intéressés pour en finir avec les plaintes de leurs voisins. Le boîtier lance une alerte sur le téléphone du propriétaire lorsqu’un certain seuil de décibels est dépassé. Airbnb reçoit également l’alerte pour accélérer les choses. Testé à Prague lors d’un projet pilote, il a permis de trouver une solution dans les 20 minutes pour chaque alerte. Les hôtes doivent indiquer la présence du boîtier dans la description de l’annonce. Et il est interdit dans les chambres à coucher. A défaut de pouvoir faire la bamboche…
➔ Papeete ouvrira son nouveau terminal de croisière en avril
A Papeete, le chantier du terminal de croisière international devrait se terminer courant avril 2023. Avec cet outil d’une surface totale de 2.500 m2 dédié au public, les croisiéristes auront un avant-goût de leur séjour en Polynésie. Architecture aérée, à l’image de la coulée verte du front de mer, des zones réservées à l’artisanat et aux expositions qui seront ouvertes au public toute l’année, un restaurant et une esplanade haute où musiciens et danseurs accueilleront les croisiéristes… L’ensemble mettra en valeur la culture polynésienne. Le côté fonctionnel n’a pas été mis de côté : il y aura un parking de 205 places, une zone d’enregistrement et de dépose bagage pour les croisiéristes et un accès pour les bus. Allez, rêvons un peu de cocotiers et de sable blanc, ça ne coute rien.
Drôle d’époque…
William Shatner, ex-acteur vedette de la série Star Trek, est revenu sur son bref voyage dans l’espace réalisé l’année dernière à bord de la capsule Blue Origin. « C’était l’un des sentiments de deuil les plus forts que j’aie jamais connus. Le contraste entre le froid infernal de l’espace et la chaleur nourricière de la Terre en dessous m’a rempli d’une tristesse écrasante, écrit-il. Chaque jour, nous sommes confrontés à l’annonce d’une nouvelle destruction de la Terre par nos propres mains : l’extinction d’espèces animales, de la flore et de la faune. Cela m’a rempli d’effroi. Mon voyage dans l’espace était censé être une célébration ; au lieu de cela, il ressemblait à un enterrement. » Si le tourisme spatial cherchait un ambassadeur, il ne l’a pas trouvé.
LG
➔ Vacances de la Toussaint : « Ce n’est pas encore la panique générale »
Les vacances de la Toussaint, qui commencent le samedi 22 octobre, seront-elles gâchées à cause de la pénurie d’essence ? L’inquiétude ne gagne pas que les automobilistes vacanciers. Les professionnels du tourisme sont aussi dans l’expectative et surveillent à la loupe les courbes de niveau des réservations. « Ce n’est pas encore la panique générale, tempère Grégoire Mallet, directeur marketing et clientèle de VVF Villages. Pour l’instant, nous avons extrêmement peu d’annulations et surtout des demandes de clients qui souhaitent changer de lieu de vacances pour séjourner dans un village plus près de chez eux. » Chez Abritel, « aucun impact négatif » n’est signalé pour l’instant dans les prises de réservations. « L’envie de partir reste très forte puisque nous avons retrouvé, au global, le même niveau d’activité que pour la période de la Toussaint en 2019, juste avant la crise sanitaire, » se réjouit Xavier Rousselou, porte-parole de la plateforme. A sa place, on ne se réjouirait quand même pas trop vite.
➔ Pollution : La croisière défend ses avancées
Le secteur de la croisière, régulièrement attaqué sur son impact environnemental, se défend en mettant en avant ses innovations pour moins polluer. « Bien sûr qu’il y a un sujet », reconnaît Patrick Pourbaix, directeur général France de MSC Croisières. « Mais cela fait belle lurette que nous l’avons pris à bras le corps », ajoute-t-il, alors que doit bientôt sortir des Chantiers de l’Atlantique le premier bateau de la compagnie fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL). Le GNL « n’est pas la solution ultime », mais « c’est 25% de CO2 en moins par rapport au fioul, des particules fines quasiment inexistantes et des oxydes de soufre et d’azote terriblement réduits ». Luigi Stefanelli, directeur général de Costa, rappelle qu’un « bateau de 300 mètres qui entre dans un port, ça se voit. Mais ce qu’on ne voit pas, ce sont les bus, les centaines d’avions, les centaines de voitures qui entrent dans les villes. » Si les autres polluent plus, alors…