Auteur/autrice : Nicolas Barbéry

Le quartier de Shibuya à Tokyo va interdire la consommation d’alcool en public la nuit toute l’année à partir du 1er octobre, afin de mettre un terme aux comportements perturbateurs attribués principalement aux touristes. Cette zone proche de la gare très fréquentée de Shibuya à Tokyo est connue pour l’importante consommation d’alcool dans la rue, l’agitation excessive et les déchets jetés. « C’est comme un lieu sacré pour boire dans la rue », déclare le responsable d’un centre commercial de ce quartier. La consommation d’alcool sera interdite entre 18 heures et 5 heures du matin dans tous les lieux publics de Shibuya. Toutefois, aucune sanction n’est prévue en cas de non-respect de cette ordonnance. Une réglementation sans sanction ? On connaît des pays où ce serait sans effet.

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Dans de nombreuses régions d’Espagne, les habitants descendent dans la rue pour manifester contre les touristes. Des slogans comme « Touristes rentrez chez vous ! » sont de plus en plus courants. Et il y aura prochainement une autre grande manifestation à Majorque, le 21 juillet. Günter Ihlau, directeur des relations internationales de TUI, estime que ces démonstartions d’hostilité risquent de « nuire massivement à notre industrie, voire de la détruire. Si les manifestations continuent à prendre de l’ampleur, une sorte de phobie du tourisme pourrait surgir. Les clients réfléchiraient alors très attentivement à la question de savoir s’ils doivent ou non voyager, surtout s’ils ne sont pas les bienvenus. » Face à cette menace, Günter Ihlau ne comprend pas « l’inaction de l’industrie ». Les destinations, comme les voyagistes, « sous-estiment totalement cette nouvelle menace pour le secteur », estime-t-il. Nous voilà prévenus.

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L’Espagne est une destination de voyage très populaire chez les touristiques britanniques. Mais les manifestations anti-touristes qui se multiplient commencent à dissuader certains vacanciers d’y venir. « J’ai décidé de passer mes vacances ailleurs, là où les locaux acceptent les touristes et leurs bénéfices pour l’économie locale. Cela ne sert à rien d’aller là où on ne veut pas de nous. Il y a, en Europe et ailleurs, beaucoup d’autres endroits où aller. On verra bien comment les Espagnols s’en sortent sans le tourisme », explique un lecteur du Mirror. Un autre considère que « si les Espagnols veulent détruire leur principale source de revenu, c’est leur affaire. Je pense qu’ils se trompent de cible en s’attaquant aux touristes. » « Les manifestations m’ont effrayé. Ma famille et moi allons passer nos prochaines vacances dans un autre pays. Nous voulons un moment de détente et leurs protestations ne font que susciter la peur », ajoute un vacancier britannique. La France va pouvoir conserver encore un peu sa couronne de première destination touristique mondiale.

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Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Barcelone ce week-end pour protester contre le surtourisme. Certaines étaient armées de pistolets à eau et aspergeaient les touristes pour les contraindre à fuir les terrasses des restaurants. Les manifestants, qui portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Touristes rentrez chez vous ! », affirment que le tourisme a fait grimper le coût de la vie pour les Barcelonais, tandis que les revenus du tourisme n’ont pas été redistribués équitablement aux habitants de la ville. Les manifestants ont publié un manifeste dans lequel ils réclament notamment des restrictions sur l’hébergement touristique, moins de terminaux de croisières et la fin des publicités touristiques payée par l’argent public. D’après les organisateurs, il y avait 20.000 manifestants. Mais d’après la police, ils n’étaient que… 2.800. Une chose est sûre, au moins : en Espagne comme en France, le décompte des manifestants reste un mystère.

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Alors que certaines villes touristiques comme Barcelone ou Majorque cherchent à freiner le surtourisme par des restrictions ou des taxes, Copenhague veut plutôt récompenser les bons comportements. À partir du 15 juillet, les touristes qui adoptent un comportement de voyage respectueux du climat en participant aux initiatives écologiques de la ville (notamment le vélo, les voyages en train et les efforts de propreté) droit à des activités gratuites (visites de musées, à des locations de kayaks, ou même repas gratuits…). Autre exemple : les personnes qui arriveront à vélo ou en train à CopenHill, une piste de ski artificielle construite au sommet d’un nouveau centre de gestion des déchets, pourront y skier gratuitement. « Nous devons faire en sorte que le tourisme ne soit plus un fardeau environnemental mais une force de changement positif », a déclaré Mikkel Aarø-Hansen, directeur général de Wonderful Copenhagen, l’OT de la capitale danoise. On ne saurait mieux dire…

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