Depuis l’été 2022, la Crimée, base logistique des forces russes attaquant l’Ukraine, subit régulièrement des frappes, notamment de drones. Et elle n’est plus accessible qu’en train et en voiture, les vols commerciaux étant suspendus en plein conflit, ce qui implique de longs trajets. De quoi dissuader de nombreux touristes russes qui, d’habitude, s’y rendent en masse. A Hourzouf, près du célèbre camp de colonie de vacances Artek, Iouri Gevorkian, un spécialiste de langue et littérature arménienne à la retraite, vit en louant des logements aux touristes. Cette année, pour le moment, aucun client. Il n’a même pas réussi à louer son propre appartement. Mais il veut rester optimiste. « On espère qu’il y aura beaucoup de monde comme toujours », dit le vieil Arménien. « L’espoir, c’est ce qui reste en dernier. »
LG