« L’ordonnance que la France a prise pendant la pandémie a violé le droit européen », a déclaré la Cour de justice de l’Union européenne. L’organisateur d’un voyage à forfait qui annule un contrat « doit rembourser le voyageur », et ce remboursement « s’entend uniquement par une restitution sous la forme d’argent ». Imposer un remboursement sous la forme d’un avoir, ou « bon à valoir », revient à violer le droit européen. C’est bon à savoir pour l’avenir. Il n’empêche, sans cette infraction au droit communautaire, jamais autant d’entreprises du tourisme, en France comme ailleurs en Europe, n’auraient survécu à la pandémie.
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