A la suite du crash d’un B737 max en Ethiopie qui avait causé la mort de 157 personnes le 10 mars 2019, Boeing avait admis sa responsabilité dans l’accident, mais avait contesté la prise en compte de la douleur et de la souffrance des victimes juste avant l’accident. Un juge fédéral américain en a décidé autrement : les familles des victimes peuvent demander des réparations « pour la douleur et la souffrance » de leurs proches avant que l’avion ne percute le sol. « Un jury pourrait raisonnablement déduire des preuves qui seront présentées au procès que les passagers savaient que l’avion allait s’écraser, et qu’ils allaient mourir de façon horrible », a expliqué le juge du district nord de l’Illinois, Jorge Alonso. Cette décision, qui est un revers pour Boeing, va très certainement ouvrir la voie à de nouveaux calculs des indemnités.
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