Après les restaurateurs, c’est au tour des hôteliers de tirer la sonnette d’alarme. L’impact des journées d’actions, sans être catastrophique pour l’instant, est en effet désormais perceptible. Les établissements parisiens ont observé un manque à gagner de 14% en moyenne les jours de manifestations (8% en province) par rapport aux journées « normales« , selon les données du cabinet MKG. Le 23 mars, il atteignait même 28% à Paris et 13% en province. Le « pic » ayant été atteint les 7 et 8 mars avec près d’un tiers d’activité en moins à Paris et 20 % en province. Un léger ralentissement des prises de réservation, voire des annulations est aussi perceptible dans le luxe, très prisé des voyageurs étrangers. Sur l’ensemble des indicateurs, on sent « un petit tassement », ajoute Christophe Laure, président de l’Umih Prestige. « Pour l’instant, ce n’est pas trop préoccupant mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps. » Tourisme et désordre font rarement bon ménage, surtout quand il n’est pas fait dans les rues.
LG