
Avec la fermeture de l’espace aérien russe en raison de la guerre contre l’Ukraine, les vols vers l’Asie des compagnies européennes étaient déjà d’une à trois heures plus longs en raison des itinéraires alternatifs. Désormais, avec la fermeture des espaces aériens d’Iran, d’Irak, d’Israël et de Jordanie causée par le conflit israélo-iranien, les temps de vol depuis l’Europe vers l’Asie sont encore allongés jusqu’à une heure supplémentaire. Deux itinéraires principaux subsistent : le premier passe par l’Égypte, la mer Rouge, l’Arabie saoudite, les Émirats et Oman, avant de rejoindre l’Asie du Sud et du Sud-Est. Le second emprunte la Turquie, la Géorgie et l’Azerbaïdjan, puis traverse l’Asie centrale pour atteindre la Chine, le Japon ou la Corée du Sud. Ces détours entraînent une hausse de la consommation de carburant et complexifient la gestion des équipages et la planification des vols. Vivement la téléportation pour voyager.
NB