
En France, les professionnels du tourisme montent au créneau face à une série d’amendements jugés hostiles dans le cadre du projet de loi de finances 2026. En ligne de mire : la hausse à 33 % de la TVA sur les hôtels de luxe, la création de nouvelles taxes régionales ou l’alourdissement des charges sur les chèques-vacances. “C’est le concours Lépine de la taxation”, dénonce Jean-Virgile Crance, président de la Confédération des acteurs du tourisme, qui redoute une “facture astronomique pour les voyageurs”. En Bretagne, l’Umih a obtenu le retrait d’un amendement qui prévoyait d’augmenter de 200 % la taxe de séjour régionale. Solange Lescure, à la tête de Gîtes de France, en appelle au “bon sens des députés pour que le territoire ne soit pas pénalisé”, tandis que Leslie Rival (Alliance France Tourisme) plaide pour “de la stabilité et de la visibilité” afin de préserver la compétitivité du secteur. Plumer une poule aux œufs d’or n’est jamais un bon choix.
LG



