
L’arrivée massive de la génération Z sur le marché du travail bouscule les codes établis. Élevés entre crise climatique, pandémie et omniprésence des réseaux sociaux, ces jeunes employés ne se contentent plus d’un salaire : ils exigent sens, transparence et respect. Là où les baby-boomers suivaient un parcours linéaire et les millennials réclamaient flexibilité et équilibre, la Gen Z cherche avant tout l’authenticité. Elle veut des dirigeants attentifs à la santé mentale, à la diversité et au développement durable, tout en réclamant un feedback instantané et des évolutions rapides. Selon une étude d’HiBob, 70% des managers peinent à s’adapter, pointant des « attentes irréalistes » et un rapport différent à l’autorité. Pour des employeurs formés à « garder son calme et continuer », cette nouvelle donne s’avère déroutante, voire épuisante. Certains, comme cet entrepreneur, vont jusqu’à qualifier la gestion des jeunes recrues de « cauchemar« , regrettant de devoir jouer les mentors, les psychologues et les figures parentales à la fois. Pas simple en effet.
NB