
Depuis dimanche, les voyageurs étrangers à destination de l’Union européenne sont soumis à de nouveaux contrôles biométriques aux frontières avec le lancement du système européen d’entrée et de sortie (Entry Exit System – EES). À leur première arrivée, ils doivent utiliser une borne en libre-service pour enregistrer leurs données personnelles : nom, passeport, empreintes digitales et photo du visage. Les enfants de moins de 12 ans sont exemptés de la prise d’empreintes. L’objectif affiché par l’UE est d’accélérer les passages, de mieux tracer les entrées et sorties et de renforcer la sécurité. En cas de refus de fournir les données biométriques, l’accès au territoire sera refusé. Le dispositif s’applique à l’espace Schengen, qui regroupe 25 pays de l’UE ainsi que l’Islande, la Norvège, le Liechtenstein et la Suisse. L’Irlande et Chypre n’y participent pas. Après trois ans de retard, le système, capable d’enregistrer les mouvements de plus de 400 millions de voyageurs, entre enfin en service. Sa mise en œuvre complète est prévue pour le 10 avril 2026.
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