
Internet n’a pas eu raison des agences physiques, et l’IA ne devrait pas davantage les faire disparaître. En France, les 4.200 agences mettent en avant leur expertise et leurs conseillers, « des vrais gens« . « Les clients viennent dès que leur attente est un peu sophistiquée : budget élevé, famille, vols multiples », souligne Valérie Boned (EdV). Cyrille Fradin (Karavel/Fram) confirme la rentabilité d’un modèle qui rassure : selon le médiateur du Tourisme, 78.8% des litiges concernent des ventes en ligne, contre 16% en agence. Les acteurs, du réseau Fram à Climats du Monde, rappellent que l’IA reste un outil et non un substitut à la relation directe. Dans un contexte où 92% des moins de 34 ans ont déjà utilisé l’IA pour voyager, les agences de voyages misent sur ce besoin de proximité, renforcé depuis le covid. Toujours debout, toujours vivantes.
LG