
Une nouvelle étude sur l’impact du tourisme à Milan bouscule les hypothèses de longue date concernant la relation entre fréquentation touristique et bien-être des habitants. Les résultats suggèrent qu’il n’existe pas de corrélation simple et linéaire entre densité touristique et qualité de vie urbaine. Dans certains quartiers, des niveaux élevés ou moyens de fréquentation coïncident même avec une satisfaction parmi les plus fortes des résidents. C’est le cas du secteur regroupant Barona, Lorenteggio et Navigli : malgré une forte concentration touristique, la qualité de vie y est classée parmi les meilleures de la ville. L’abondance d’espaces verts, le dynamisme culturel et la visibilité des projets de rénovation urbaine — souvent portés par le tourisme — comptent parmi les facteurs explicatifs. Dans le centre historique, où les flux de visiteurs sont les plus importants, les habitants déclarent également un niveau de qualité de vie élevé, soutenu par l’efficacité des services et la présence d’une population au profil socio-culturel et économique plus favorisé. Bientôt, on verra des manifestations pour le surtourisme.
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