
Un accord a été trouvé lundi entre les États membres et le Parlement européen pour la mise en œuvre progressive du système automatisé d’entrée/sortie (EES). Ce dispositif, en gestation depuis 2017, vise à remplacer le traditionnel tampon manuel sur les passeports par un enregistrement numérique dans une base de données commune. À terme, chaque voyageur de pays tiers souhaitant séjourner dans l’UE pour une courte durée verra ses informations personnelles – identité, numéro de passeport, photo et empreintes digitales – stockées et partagées entre les pays membres. Objectif : fluidifier les contrôles et mieux détecter les dépassements de durée de séjour ou les faux documents. Mais la mise en œuvre soulève des inquiétudes. Les compagnies aériennes redoutent une congestion aux frontières faute de moyens techniques suffisants, et le maire de Londres Sadiq Khan a alerté sur un potentiel chaos à la gare de St Pancras, point d’entrée stratégique pour l’Eurostar. Que l’on se rassure : plusieurs fois reporté, le lancement de ce système sera échelonné dans le temps, avec flexibilité.
LG