Mois : avril 2025

Air Tahiti pèse ses passagers pour optimiser ses vols

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By Laurent Guéna

Des balances ont été installées dans les salles d’embarquement de plusieurs aéroports polynésiens – Tahiti, Huahine, Bora Bora, Rangiroa, Hao, Tubuai, Nuku Hiva et même Rarotonga – dans le cadre d’une campagne menée par Air Tahiti. Objectif : déterminer le poids moyen réel des passagers afin d’améliorer la précision des calculs de chargement. Car en Polynésie, les pistes sont souvent courtes, les contraintes météo fréquentes, et chaque kilo compte. Pas question donc de se fier à des déclarations « à vue » : la compagnie veut du concret, en conditions d’embarquement. Ce genre de campagne peut réserver des surprises : entre 2004 et 2020, Air Tahiti a constaté une augmentation de 8,4 kilos du poids moyen de ses passagers sur l’ensemble de son réseau, et jusqu’à 10 kilos dans certaines îles comme les Australes ou les Tuamotu Est. On rassure ceux qui n’assument pas leurs rondeurs : la pesée s’effectue « dans un espace isolé où seuls l’agent en charge de l’opération et le passager verront le chiffre affiché sur la balance ».

LG

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Transport

Des voix s’élèvent déjà contre l’ETA britannique

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By Nicolas Barbéry

Le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) réagit à l’introduction de l’ETA pour les voyageurs européens souhaitant entrer en Grande-Bretagne. Julia Simpson, PDG du WTTC, considère la mise en place de l’ETA comme « un obstacle supplémentaire pour les touristes qui souhaitent venir en Grande-Bretagne ». Elle rappelle que le Royaume-Uni est déjà l’une des destinations les plus chères à visiter : « TVA et taxes aériennes supérieures à la moyenne, prix gonflés par les cotisations salariales, et maintenant, l’ETA. » Alors que le tourisme contribue à hauteur de plus de 280 milliards de livres à l’économie britannique et soutient plus de 4 millions d’emplois à travers le pays, les entreprises du secteur touristique versent également 100 milliards de livres par an au Trésor. Julia Simpson déclare : « Le Premier ministre ferait mieux de se concentrer sur la croissance de l’économie et la protection des emplois, et non sur l’introduction de politiques qui les mettent en péril. » L’ETA, entré en vigueur hier, était annoncé depuis au moins deux ans : il était temps…

NB

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Destinations

J’aime / Je n’aime pas … par Emilie Dumont

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By Oncle Dom

Elle est toute fine, toute légère, toute discrète, toute souriante. Émilie Dumont est une de ces femmes du tourisme que l’on aime rencontrer. Les deux complices, Carlos Da Silva et Nicolas Brumelot, ne s’y sont pas trompés en confiant la direction générale de MisterFly à cette jeune femme aux yeux clairs…

J’aime👍

« J’aime nos équipes, leur implication, leurs idées. J’admire particulièrement la résilience des équipes du service client, qui sont souvent confrontées à la colère de clients ou doivent chercher des solutions à des problèmes qu’on ne maîtrise pas toujours. Il faut quand même une sacrée résilience.

J’en parlais récemment avec une personne du service client, et c’est vrai que c’est un sacré métier d’être agent de voyage, de devoir gérer, trouver des solutions, et parfois subir une colère que l’on comprend lorsqu’on se met à la place du voyageur, mais qui ne facilite pas toujours les choses. Je trouve que cette résilience est belle et inspirante.

Parmi mes coups de cœur récents, j’aime les managers créatifs, les gens responsables qui viennent te voir avec des solutions et des initiatives concrètes qu’ils mettent en œuvre. C’est agréable, ça fait du bien et c’est vraiment motivant.

J’aime, dans notre secteur, tous ces moments de partage et de joie. Je trouve qu’il existe un véritable sens de l’hospitalité et une volonté de créer des occasions agréables, des moments humains et chaleureux. C’est extrêmement appréciable.

Enfin, pour parler un peu de notre actualité, j’aime particulièrement notre dernière innovation, qui s’appelle « Freeze ». C’est un service que nous venons de lancer et qui permet aux voyageurs de geler le tarif de leurs billets d’avion jusqu’à un an à l’avance. »

Je n’aime pas👎

« Je vais commencer par l’humain et les comportements : je n’aime pas les donneurs de leçons, ces gens moralisateurs et épuisants qui passent leur temps à pointer ce qui ne va pas dans le jardin de leur voisin mais qui se soucient très peu de ce qui se passe dans le leur. Je deviens de moins en moins patiente avec ce type de profil.

Je n’aime pas non plus les grèves et les fermetures d’aéroports. Bien sûr, je comprends totalement le principe du droit à la grève, qui est essentiel, mais lorsqu’une grève est utilisée comme une forme de prise d’otage pour des personnes impuissantes qui subissent la situation, je trouve qu’il y a là un véritable manque d’empathie collective, ce qui est vraiment désolant.

Dans l’actualité, je n’aime pas les allers-retours incessants sur la TSBA ou les pratiques ambiguës vis-à-vis de la licence de certaines compagnies aériennes. Tout cela entraîne encore plus de travail inutile, sans aucune valeur ajoutée, juste des complications supplémentaires et une incompréhension de la part des clients. Parfois, même si je comprends bien la complexité des décisions à prendre dans le monde actuel, je me dis qu’on manque parfois cruellement de pragmatisme.

Enfin, ce que je n’aime pas du tout en ce moment dans les actualités et sur les grands sujets sociétaux, ce sont ces deux phénomènes que je trouve particulièrement irritants : le flight bashing et le greenwashing. »

OD

J'aime/Je n'aime pas

Australie : forte reprise des réservations hôtelières pour Pâques

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By Laurent Guéna

Malgré les récentes intempéries qui ont frappé le Queensland, notamment les inondations et le cyclone Alfred, le secteur hôtelier australien enregistre une augmentation significative des réservations pour la période de Pâques. Le groupe Accor rapporte une hausse de 30% des réservations anticipées dans le Queensland par rapport à l’année dernière. Cairns se distingue particulièrement avec une augmentation de 63%, suivi par le nord du Queensland (+43%) et la Gold Coast (+32%). D’autres régions australiennes bénéficient également de cette dynamique. Canberra enregistre une augmentation de 103% des réservations. C’est loin mais c’est beau.

LG

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Destinations

Drôle d’époque

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By Nicolas Barbéry

Selon une étude, l’IA générative est devenue un réflexe pour 39% des jeunes Français âgés de 18 à 25 ans. En tête : le chatbot star, ChatGPT, adopté dans 76% des cas. La recherche d’informations est la principale raison de ce recours à l’IA, utilisée à quasi-égalité pour les études et le travail, notamment pour rédiger, corriger ou traduire des textes. Si elle est parfois sollicitée pour tricher, l’IA s’est aussi glissée dans d’autres habitudes : recommandations personnalisées pour une sortie, organisation de voyages, préparation de recettes… Fait nouveau : un jeune sur quatre discute désormais avec un chatbot. Pour 86% d’entre eux, l’IA va améliorer leur quotidien, en « les rendant riches« , en « guérissant des maladies », ou en « donnant de vraies infos ». Prudence toutefois. Souvenez-vous de ce conte où un chat rusé promet pouvoir, fortune et la main d’une princesse à un maître sans le sou… à coups de ruse, de manipulations et de beaux discours. On l’appelait le Chat botté.

NB

Drôle d'époque

Accor observe une baisse des voyages d’été vers les États-Unis

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By Nicolas Barbéry

« Nous constatons une décélération assez forte de l’autre côté de l’Atlantique. Les réservations anticipées des voyageurs européens à destination de l’Amérique sont en baisse de 25% », a déclaré Sébastien Bazin, PDG d’Accor, qui exploite environ 5.600 hôtels dans le monde. Il évoque une « mauvaise nouvelle », en lien avec de récents rapports signalant des cas de touristes européens retenus par des agents des frontières américaines. Cette baisse fait suite à un repli de 18 à 20% observé au premier trimestre 2025. « C’est probablement l’angoisse d’aller en territoire inconnu, analyse le dirigeant. Bien que les incidents signalés restent anecdotiques, leur impact médiatique a généré un bad buzz qui commence à se faire sentir dans les niveaux de réservation. Vous n’avez pas besoin de mauvaises nouvelles aujourd’hui. » Selon lui, de plus en plus de voyageurs européens optent désormais pour des destinations alternatives telles que le Canada, l’Amérique du Sud ou encore l’Égypte, perçues comme plus accueillantes ou plus sûres. Un expert américain du tourisme estime que « les politiques de Trump pourraient réduire de moitié la croissance du tourisme aux États-Unis ». C’est possible. Mais ça n’aura qu’un temps : Trump n’est pas éternel, et l’Amérique fera toujours rêver.

NB

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Hôtellerie Restauration

Le Club Med rêve de doubler de taille

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By Laurent Guéna

Le Club Med signe une année 2024 record avec un chiffre d’affaires de 2.09 milliards d’euros (+5,5%), confirmant la réussite de sa stratégie 100% haut de gamme. Si toutes les destinations ont progressé en 2024, la montagne, été comme hiver, remporte un franc succès avec une augmentation de 20% des ventes. Les tendances pour 2025 sont jugées « très encourageantes », avec des réservations en hausse de 5,7% au premier semestre, notamment grâce à la montée en puissance de clientèles internationales dans les Alpes (Brésil, Afrique du Sud, Turquie). Par ailleurs, le groupe envisage de se diversifier. S’il est hors de question de renouveler l’expérience des Club Med Gym, lancés il y a une vingtaine d’années, la restauration pourrait faire partie des options, tout comme les activités annexes à la montagne. « On a déjà créé une école de ski en Asie. Ce n’est pas un business significatif, mais c’est un formidable moyen de se créer une réputation et une notoriété », précise le président qui veut « doubler de taille » avec des raisons d’y croire. « Nous avons commencé à travailler sur ce sujet pour déterminer le nombre de familles, dans le monde, qui ont les moyens de se payer des vacances au Club Med et ont de l’appétit pour notre formule tout inclus. Nous arrivons au chiffre de 80 millions, donc il y a un fort potentiel. » A comparer, en effet, aux 1,5 millions de clients qui ont choisi le Club Med en 2024.

LG

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Production

Comment les Indiens choisissent leurs destinations de voyage

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By Nicolas Barbéry

Pour 50% des voyageurs indiens, les influenceurs voyage constituent une source d’inspiration essentielle pour choisir leur prochaine destination, selon un rapport publié par Amadeus. Ce chiffre est presque le double de celui observé aux États-Unis, et dépasse largement ceux enregistrés au Royaume-Uni, en Allemagne ou en France. Le rapport met en lumière l’évolution des canaux de promotion dans le secteur du tourisme. Publicités sur les réseaux sociaux, influenceurs spécialisés, recherches Google, blogs et vlogs de voyage, applications dédiées : autant d’outils désormais incontournables, notamment pour les voyageurs de la génération Z. Ces sources tendent même à supplanter les recommandations de l’entourage, longtemps considérées comme centrales. Par ailleurs, Amadeus révèle d’autres tendances marquantes. La moitié des touristes indiens affirment que des services personnalisés et un accueil sur mesure sont des éléments clés d’une expérience hôtelière réussie. Autre donnée : 85% des personnes interrogées aimeraient avoir accès à la réalité virtuelle pour explorer une destination avant de s’y rendre. Enfin, un voyageur sur deux déclare vouloir utiliser l’intelligence artificielle pour trouver les meilleurs restaurants sur place.

NB

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Destinations

Le classement des destinations les moins chères

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By Laurent Guéna

En cette période de réservation des vacances de printemps et d’été, une étude du comparateur HelloSafe dresse la liste des destinations les plus abordables selon un budget journalier moyen. Le Laos arrive en tête avec un coût de 14.80 euros par jour. Le Kazakhstan suit avec 18.20 euros et le Rwanda complète le podium avec 20 euros. En Europe, la destination la plus économique est la Moldavie (34 euros par jour), suivie par la Serbie (40 euros), le Kosovo (45 euros) et la Pologne (56 euros). A l’inverse, les Caraïbes sont les plus coûteuses : 318 euros par jour pour la Barbade, 299 euros pour Antigua-et-Barbuda, 262 euros pour Saint-Kitts-et-Nevis. À noter : les Maldives (258 euros) et la Suisse (241 euros) figurent aussi parmi les destinations les plus onéreuses. Va pour le Kosovo.

LG

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Destinations

Drôle d’époque

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By Laurent Guéna

Proches inquiets et passionnés d’aéronautique connectés à Flight Radar ont cru rêver en découvrant, parmi les milliers de vols du jour, une silhouette élancée au nez pointu : celle du Concorde. Le vol AF9999, opéré par Air France, était censé relier Paris-Charles-de-Gaulle à New York JFK en 3h30. Le supersonique, retiré du ciel depuis 22 ans, aurait-il repris du service ? Intrigués, certains ont même consulté sa fiche de vol, bien renseignée. À l’écran, la flèche blanche fendait l’Atlantique. Plus de 50.000 personnes l’ont suivie en direct. Un peu plus tard, un second Concorde apparaissait, cette fois au départ de Londres-Heathrow, direction JFK, suivi par 43.000 internautes. De quoi relancer la légende de « l’Oiseau blanc ». Deux Concorde, 9.000 curieux dans le ciel… mais toujours pas de bagages perdus. La magie du 1er avril.

LG

Drôle d'époque