
« Le prisme économique ne peut pas être le seul critère de décision. » En réaction à une étude de la chambre de commerce et d’industrie estimant à 7,5 millions d’euros les pertes liées à la réduction du nombre d’escales de croisières en 2025 à Villefranche-sur-Mer, Christian Estrosi défend le bien-fondé environnemental de ses décisions. Le président de la Métropole Nice Côte d’Azur, qui avait initialement voulu interdire totalement les grandes croisières, a opté fin février pour une limitation : 65 escales par an, un seul navire par jour, maximum 2.500 passagers à Villefranche ; aucun bateau de plus de 450 passagers au port de Nice. Pour 2026, la CCI chiffre les pertes potentielles à 14 millions d’euros. L’Union maritime des Alpes-Maritimes juge les seuils « arbitraires » et réclame une concertation. Le maire de Nice, lui, invoque la pollution des navires, « principaux émetteurs d’oxydes d’azote« , et met en avant les retombées des grands événements, comme… le Sommet de l’océan (Unoc3) prévu dans sa ville en juin.
LG