
NG Travel annonce le retour de la marque Jet tours. Mise en sommeil depuis quelques années, elle reste une « marque forte dans l’esprit des clients », assure Philippe Sangouard, son directeur, qui précise que « 48 % des Français déclarent la connaître ». Reprise par le Club Med, puis par Thomas Cook, Jet tours n’a pas trop souffert de la faillite retentissante du voyagiste britannique. Après quelques péripéties, elle a finalement atterri chez NG Travel. « Les grandes marques ne disparaissent jamais », veut croire Philippe Sangouard. Alors, pourquoi relancer Jet tours maintenant ? Deux éléments de réponse : « D’abord, la demande pour des voyages clés en main premium et différenciants monte en puissance. Ensuite, les agences de voyages recherchent des partenaires pour se démarquer et répondre aux besoins de clients exigeants. » La proximité avec les agences de voyages est au cœur de la stratégie de Jet tours : « Nous voulons être l’ami des agences de voyages », explique Philippe Sangouard, qui reste persuadé que « les agents de voyages ont un grand avenir. Nous avons créé un club d’Ambassadeurs, actuellement composé de neuf membres (une cinquantaine à terme), qui seront impliqués dans le développement et l’évolution de la marque. » Norbert Sarde, directeur d’Esprit de Voyages à Garches (Hauts-de-Seine), est l’un d’eux. « Sur le terrain, ça fait du bien de revoir une aussi belle marque », s’enthousiasme-t-il. La production Jet tours sera intégrée aux systèmes dès le 18 mars. Et dès le mois d’avril, elle sera disponible « dans les bacs de près de 2.000 agences de voyages en France et en Belgique ». « D’ici avril, nous aurons signé avec tous les grands réseaux », indique encore Philippe Sangouard. L’objectif est d’être revendu très rapidement par 90% des agences de voyages. Côté production, on retrouve des séjours (une sélection d’hôtels haut de gamme 4 et 5 étoiles ayant une note minimale de 4 sur 5 sur Tripadvisor), des circuits (20 pax max) et des combinés. Avec Jet tours, NG Travel vise un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros d’ici trois ans et 180 millions d’euros d’ici cinq ans, avec un panier moyen par passager de 1.500 euros. Le défi maintenant est de ne pas cannibaliser l’autre voyagiste du groupe, Boomerang. Un exercice d’équilibriste qui, jusqu’ici, a plutôt bien réussi à NG Travel.
NB