Dans quinze jours, à Paris, une boîte à clefs mise à disposition de leurs locataires Airbnb dans l’espace public par des propriétaires d’appartements sera considérée comme abandonnée et retirée d’office du mobilier urbain, conformément à un arrêté municipal. Cette mesure s’inscrit dans une « bataille pour reconquérir les 25.000 meublés touristiques illégaux » de la capitale, selon Jacques Baudrier, adjoint au logement, qui souligne que « les boîtes à clés sont un signal extrêmement clair ». Il estime leur nombre à plusieurs centaines dans les rues de Paris. Dans un communiqué, Airbnb indique n’avoir « aucune tolérance pour la pratique illégale consistant à apposer des boîtes à clés dans l’espace public ». Pour Ariel Weil, le maire de Paris Centre, il faut « couper le mal à la racine pour éviter que ça ne se développe comme dans d’autres villes » ; puis il fait notamment référence à Marseille, « envahie par les boîtes à clefs« , qui a déjà adopté cette interdiction. Depuis le 1er janvier 2025, la Ville de Paris a abaissé le plafond de location de la résidence principale de 120 à 90 jours et renforcé ses sanctions, en vertu d’une loi votée le 19 novembre donnant aux communes de nouveaux outils pour lutter contre la prolifération des meublés touristiques. Mieux vaut tard…
LG