Jour : 8 octobre 2024

Ryanair va bannir les cartes d’embarquement papier

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By Laurent Guéna

À partir du 1er mai 2025, tous les passagers de Ryanair devront s’enregistrer en ligne, sur l’application. Il ne sera plus possible d’imprimer une carte d’embarquement à l’aéroport. Michael O’Leary, le patron de la compagnie, avoue lui-même avoir été réticent à changer le système d’enregistrement, assurant être « terrifié à l’idée d’embarquer sur un vol sans papier. Mais l’application fonctionne très bien. Elle vous indique votre porte d’embarquement et si l’avion a du retard. » Il assure que cette nouvelle politique permettra de réduire le nombre de salariés dans les aéroports et de maintenir les prix des billets à un niveau bas. Au XXe siècle, on craignait de perdre son billet d’avion, au 21e siècle on va craindre de perdre son portable.

LG

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Transport

Tokyo Disney Resort se lance dans la croisière

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By Nicolas Barbéry

Au Japon, Oriental Land, l’opérateur de Tokyo Disney Resort, vient d’annoncer son arrivée dans le secteur des croisières. Partant du constat que les compagnies maritimes développent des parcs de loisirs flottants pour attirer de nouveaux clients et développer de nouvelles sources de revenus, l’opérateur de Tokyo Disneyland et Tokyo DisneySea a annoncé un plan d’investissement de 330 milliards de yens (2 milliards d’euros) pour se lancer dans la croisière. Il proposera des croisières courtes avec un tarif standard pour deux à quatre nuits qui devrait se situer entre 100.000 et 300.000 yens (entre 615 et 1.800 euros). Cela dit, ce n’est pas nouveau. Disney Cruise propose des croisières depuis 1995 et dispose aujourd’hui d’une flotte de 7 navires. De plus, histoire de se développer aussi à terre, la compagnie dispose aussi de deux îles aux Bahamas (Castaway Cay et Eleuthera) avec des plages, des restaurants et des activités de loisirs…

NB

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Croisières

Dubaï cherche à attirer des touristes avec ses plages de nuit

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By Laurent Guéna

Située dans l’une des régions les plus chaudes au monde, Dubaï a aménagé l’année dernière plus de 800 mètres de plages de nuit. Selon le responsable du projet à la municipalité, Hamad Shaker, tout a été fait pour rassurer les nageurs : les filets tiennent à l’écart les animaux marins, les maîtres-nageurs disposent de binoculaires à vision nocturne, et un système de caméras doté d’intelligence artificielle, permettant de lancer l’alerte en cas de noyade, est même en train d’être testé. « Je pense que nous sommes l’une des seules villes au monde à avoir autant d’infrastructures sur des plages publiques la nuit, et certainement les seuls au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », se félicite Hamad Shaker. Ces plages, dit-il encore, ont accueilli « plus d’un million de personnes » depuis l’année dernière. Avec cette nouvelle attraction, les autorités cherchent aussi à séduire les touristes, qui ont déjà la possibilité de skier au cœur d’un centre commercial. Le tout est de ne pas avoir l’ambition de revenir bronzé.

LG

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Destinations

Clap de fin pour deux stations de ski

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By Laurent Guéna

Dans le cadre d’un référendum municipal organisé dimanche, les habitants de Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) ont validé la fin de l’activité ski dans la station du Grand Puy, gérée par la commune. Deux jours plus tôt, vendredi, la station de ski de l’Alpe du Grand Serre (Isère), vieille de 85 ans, a aussi annoncé fermer ses portes. Depuis plusieurs saisons, le réchauffement climatique a fragilisé l’enneigement de ces deux domaines, situés à une faible altitude. Le sort de ces deux stations de ski n’est pas un cas isolé. Plus de 180 domaines skiables ont été fermés en France depuis les années 70, en grande majorité des microstations familiales ou communales non rentables et situées en moyenne montagne, selon le décompte du géographe Pierre-Alexandre Metral, doctorant à l’université de Grenoble spécialiste des stratégies de reconversion. Pourvu qu’il reste un peu de neige pour les JO d’hiver qui doivent être organisés en France en 2030.

LG

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France

Parce que c’est mardi, les pensées peu profondes d’OD

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By Oncle Dom

C’est maintenant de notoriété publique, nos finances ne sont pas au mieux et le Premier ministre, Michel Barnier, cherche à trouver des sous. Du moins à trouver quelques astuces afin de réaliser quelques milliards d’économies. Diantre et palsambleu ! comme aurait dit Balzac. Michel Barnier, comme hélas beaucoup de ces politiques qui ont émaillés les voies du tourisme français, n’est pas un spécialiste du tourisme. Apparemment, ses conseillers non plus… La semaine dernière, le Premier ministre annonçait son intention de fusionner Business France avec Atout France. Si éviter les doublons dans les différents organismes de nos institutions est une bonne idée, là, ce n’est pas le cas. J’ai même envie de dire que ces deux organismes, fort compétents au demeurant, ne font pas du tout le même métier. Business France doit en principe aider nos entreprises à se développer à l’étranger, tandis qu’Atout France doit, en principe, assurer la promotion touristique de la France à l’étranger. Seul point commun entre ces deux organismes : ils ont eu, à un moment, la même directrice… ce qui n’a pas été parfois du meilleur goût. En revanche, et je me suis souvent posé la question, qu’est venu faire ADN Tourisme dans le paysage français ? Non pas qu’il soit incompétent, mais ADN et Atout France font exactement le même job. Peut-être qu’un rapprochement serait plus judicieux, n’est-il pas ? Mais je ne suis qu’un joyeux dilettante…

OD

Les pensées peu profondes d'OD