Les turbulences atmosphériques, à l’image de celles qui ont provoqué la mort d’un passager sur un vol de Singapore Airlines, sont des phénomènes parfois difficiles à prévoir et en voie d’augmentation à cause du changement climatique, selon les experts. Concernant le vol affecté mardi, les « premiers éléments semblent indiquer une turbulence en air clair, le type de turbulence le plus dangereux », selon un communiqué de l’Association of Flight Attendants-CWA. Toutefois, « les décès liés à des turbulences sur des vols commerciaux sont heureusement très rares », souligne Paul Williams, professeur en sciences de l’atmosphère à l’Université de Reading. Selon ses recherches, la crise climatique aggrave la fréquence des turbulences. « Nos dernières projections sont un doublement voire un triplement des turbulences graves dans les jetstreams au cours des décennies à venir, si le climat continue à se réchauffer comme attendu. » Raison de plus pour garder sa ceinture attachée tout au long du vol, même si cela ne protègera pas de la crise cardiaque qui a été fatale au passager mort dans l’avion de Singapore Airlines.
LG