Jour : 6 mai 2024

Les « vols fantômes » sont ces billets vendus par les compagnies aériennes pour des vols déjà annulés. La compagnie australienne Qantas qui a vendu 8.000 billets pour des vols déjà annulés a fini par être épinglée. La compagnie a dû régler l’affaire avec l’ACCC, la Commission australienne de la concurrence et de la consommation, en payant 120 millions de dollars (75 millions d’euros), soit 100 millions à titre de sanction civile et 20 millions en indemnisation des clients. Ainsi, les passagers lésés – ils sont plus de 80.000 – recevront entre 225 dollars (140 euros) et 450 dollars (280 euros). La présidente de l’ACCC, Gina Cass-Gottlieb, a déclaré que Qantas avait reconnu sa culpabilité. « La conduite de Qantas était inacceptable. De nombreux consommateurs avaient fait des projets de voyages pour leurs vacances ou leur travail après avoir réservé sur un vol fantôme qui a été annulé. » Cette fâcheuse pratique n’est malheureusement pas propre à l’Australie. Parfois, ça arrive même en France…

NB

En lire davantage sur le site de Sky News

Lancée en 2011, la taxe sur les billets d’avion qui s’applique à chaque voyageur qui décolle d’une plateforme aéroportuaire allemande a massivement augmenté au 1er mai : +19%. De quoi renchérir les billets de 15,53 à 70,83 euros selon l’itinéraire. Si cette ponction rapporte des centaines de millions d’euros au gouvernement fédéral, elle a pour conséquence de plomber le trafic passagers en Allemagne. Ainsi, avant même cette augmentation, et contrairement à la plupart des pays européens, le trafic aérien dans le pays (en nombre de passagers) est encore très en retrait par rapport à l’ère pré-covid : -20% en 2023 par rapport à 2019, soit 197 millions de passagers contre 248 millions. L’impact est encore plus important si on considère seulement les vols intérieurs avec une baisse de 50% sur la même période (23,1 millions de passagers intérieurs contre 46,18 millions). Dans certaines villes comme Berlin ou Düsseldorf, ce repli dépasse même les 60%. « Le gouvernement allemand opté pour une ponction à court terme qui ne peut que nuire à la croissance à long terme de l’économie », s’étrangle le patron de Iata, Willy Wash qui a la bonne foi du chasseur qui ne tue pas mais qui prélève.

LG

En lire davantage sur le site de BFM TV