Après une année 2023 exceptionnelle, le transport aérien table sur un retour à une croissance durable en 2024. Si les principaux indicateurs sont au vert, il reste néanmoins encore quelques freins à lever. La principale exception à la reprise est le marché chinois, dont le trafic international est encore bien inférieur à son niveau d’avant-crise. Selon les statistiques de l’aviation civile chinoise, le nombre actuel de vols internationaux est d’environ 4.600 par semaine, soit un peu plus de 50 % de l’offre antérieure, et l’objectif affiché serait de revenir à 6.000 vols par semaine en 2024, soit 80 % du niveau de 2019. L’autre exception à la reprise est le marché des déplacements professionnels intra-européens, qui reste également loin de son niveau de 2019. Selon plusieurs études, il manquerait encore 25 % du trafic et, selon d’autres, le retard ne sera jamais rattrapé. La visio est passée par là.
Jour : 15 janvier 2024
Le Cap-Vert a éradiqué le paludisme, une « aubaine » pour le tourisme
Le Cap-Vert est devenu, selon l’Organisation mondiale de la santé, le troisième pays d’Afrique où le paludisme est officiellement considéré comme éradiqué. Ce dont s’est félicité le Premier ministre de l’archipel : « Pour un pays dont la principale activité économique est le tourisme, l’éradication du paludisme signifie l´élimination d´une contrainte à la mobilité et aussi le renforcement de la perception de sécurité sanitaire, et nous espérons désormais des meilleurs résultats dans le tourisme, qui représente environ 25% du PIB cap-verdien. » Ailleurs dans le monde, la malaria continue cependant de causer la mort de 608.000 personnes par an selon une estimation de 2022, pour près de 250 millions de contaminations, et la cinquantaine de pays africains supportent une part disproportionnée de ce lourd tribut de victimes. Cap vers un monde sans paludisme.
Les pensées peu profondes de OD : Bruno Le Maire n’est pas un boulet !
Chaque lundi, OD nous livre ses pensées peu profondes. Dans son viseur, aujourd’hui, Bruno Le Maire qui donne de l’oxygène aux entreprises en prolongeant le rééchelonnement des remboursements du PGE jusqu’au 31 décembre 2026.
Bruno Le Maire avait-il une idée derrière la tête, le 7 janvier dernier, date à laquelle Madame Borne démissionnait à l’insu de son plein gré ? Qui sait. Mais certaines entreprises doivent pousser un sacré soupir de soulagement à l’annonce faite par ce bon ministre… à l’avenir prometteur. Il vient en effet, avec l’accord des banquiers, de prolonger le rééchelonnement des remboursements du PGE jusqu’au 31 décembre 2026. Ce qui, vu le nombre d’entreprises qui avaient du mal à boucler leurs fins de mois, va redonner un nouvel espoir à certains, particulièrement dans le secteur du tourisme.
Sympa Le Maire, même s’il a raté le poste de Premier ministre. En revanche, ce moratoire fait quand même passer les taux d’intérêts à 2-2.5% contre 1-1.5% si le prêt avait été remboursé dans les temps impartis. Mais, comme le déclare ce bon Bruno : « J’ai toujours dit que le prêt garanti par l’Etat était là pour soutenir les entreprises, pas pour être un boulet. »
Luang Prabang risque d’être déclassé par l’Unesco
Dans un récent rapport, l’Unesco menace de retirer le statut de patrimoine mondial à Luang Prabang, au Laos. En cause : de nouveaux lotissements dans le vieux quartier protégé qui ont entraîné la destruction de certaines maisons traditionnelles, et la construction d’un barrage hydroélectrique à 25 kilomètres en amont de la ville. L’Unesco craint que ce barrage ne transforme « la ville historique au bord de la rivière en une ville au bord du lac« , moins historique. « Si le deuxième barrage est effectivement construit, Luang Prabang devrait être radié de la liste » des sites du patrimoine mondial, indique le rapport. Dans ce cas, les nombreux projets mal pensés de centres commerciaux et de casinos destinés à faire venir les touristes en masse, jusqu’à présent stoppés grâce à la classification de l’Unesco, pourraient être remis sur la table.
NB
Drôle d’époque
Selon les chiffres d’Eplaque.fr, moins un département est touristique, moins il a la faveur des automobilistes quand ils doivent choisir un numéro de département pour la plaque d’immatriculation de leur véhicule. Ainsi, par rapport à leur nombre d’habitants, la Loire (42), l’Aisne (2) et la Seine-Saint-Denis (93) ont été les moins plébiscités par les automobilistes en 2023. A l’inverse, comme chaque année, la Corse est surreprésentée, sans doute pour ne pas y passer pour un touriste quand on s’y rend, et aussi pour une raison moins avouable : le 2A ou le 2B feraient baisser la tête de l’automobiliste rival, éviteraient des arrestations ou encore de se faire voler ou vandaliser sa voiture. Quant aux 92, ce n’est pas la peine qu’ils inversent leurs chiffres. Les 29, les vrais, les démasquent à plus d’un kilomètre : ces fourbes ne quittent pas leur ciré jaune et pensent qu’un kenavo lancé à la volée dans un bistrot suffisent à les faire passer pour des natifs du Finistère.
LG