Si le passage de trois à deux zones scolaires est encore loin d’être acté, les professionnels du tourisme ont déjà prévenu que certaines limites ne devraient pas être franchies. « Les travaux en cours ne doivent en aucune manière remettre en cause les calendriers scolaires adoptés l’an dernier qui vont jusqu’en 2026 », alerte ainsi la Confédération des acteurs du tourisme (CAT). Par ailleurs « deux zones qui se chevauchent, ce serait une catastrophe pour les acteurs de la montagne », ajoute Alexandre Maulin, président de Domaines skiables de France. Les vacances d’été inquiètent particulièrement les professionnels, alors qu’Emmanuel Macron s’est dit favorable à leur raccourcissement. « Nous y sommes fermement opposés. Le début du mois de juillet et la dernière semaine d’août, c’est là que les prix sont les plus modérés. Les supprimer entraînera mécaniquement une hausse des tarifs, et une réduction du taux de départ en vacances », fait valoir Jean-Virgile Crance, président de la CAT. Ça s’entend.
LG