La compagnie aérienne de TUI, TUIfly, a licencié plusieurs employés qui avaient proférés des insultes envers des collègues dans un groupe WhatsApp. Les salariés concernés ont intenté une action en justice contre ces licenciements, invoquant notamment le caractère privé des discussions. Des arguments partagés par les tribunaux du travail de Hanovre et de Basse-Saxe. Mais le tribunal fédéral du travail ne l’a pas entendu de la même oreille. Il a estimé que les échanges sur un groupe WhatsApp n’avaient rien de confidentiel et a validé les licenciements. Le juge devait avoir à l’esprit cette vieille citation d’un philosophe grec : « L’insulte déshonore celui qui la prononce, pas celui qui la reçoit. »
NB