D’après une étude de Transport & Environment (T&E), les navires de croisières en escale à Southampton auraient généré plus de 14 tonnes de méthane en 2022, « soit 36 fois plus qu’il y a trois ans ». En cause, selon les auteurs du rapport : les navires propulsés au gaz naturel liquéfié (GNL) qui provoqueraient des « fuites de méthane ». « Ces navires sont meilleurs en termes de pollution de l’air, mais pas pour les émissions de gaz à effet de serre », poursuit le rapport. On apprend encore que le premier navire de croisière britannique propulsé au GNL, le P&O Iona, aurait produit autant de méthane en 2022 que… 10.500 vaches. Comme le rappelle régulièrement Patrick Pourbaix, DG de MSC en France, « le GNL garantit déjà 20% d’émissions de CO2 en moins. Quant aux particules fines et aux émissions d’oxyde de soufre, elles sont réduites de 99 %. » Ce n’est déjà pas si mal.
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