Jusqu’à présent, en cas de retard supérieur à 60 minutes, les voyageurs pouvaient réclamer une indemnité de 25 à 75 % de la valeur du billet, quelle que soit la cause du retard. Avec l’entrée en vigueur aujourd’hui du nouveau règlement européen sur les « droits et obligations des passagers ferroviaires« , adopté par le Parlement européen le 29 avril 2021, les voyageurs ne sont désormais plus systématiquement indemnisés si le retard est dû à des « circonstances extraordinaires » échappant à la responsabilité du transporteur. Rappelons que les « circonstances extraordinaires » déjà en vigueur dans l’aérien sont, par exemple, les mauvaises conditions météorologiques, l’instabilité politique, les risques liés à la sécurité, les grèves, les collisions aviaires, le sabotage, les crises sanitaires… En France, la SNCF entend pour le moment conserver sa garantie G30 qui assure un remboursement en cas de retard et ce, quel que soit le motif de la perturbation.
NB