Réunis à Doha dans le cadre d’un forum économique, les acteurs de l’industrie du voyage ont noté que les voyages d’agrément prenaient le pas sur les voyages d’affaires, qui représentaient traditionnellement les deux tiers de la demande. « Cette répartition va probablement s’inverser. Nous sommes déjà à 55% pour les loisirs et 45% pour les affaires« , a assuré Sébastien Bazin, le PDG d’Accor, en imputant notamment cette tendance au travail à distance. Il a aussi défendu la hausse des prix sur le marché, en invoquant les pertes accumulées durant la crise sanitaire. « Nous avons vécu deux années d’enfer« , a rappelé le patron du groupe hôtelier, pour qui « le tarif des chambres de luxe est actuellement 33 à 35% plus élevé qu’en 2019, tandis que les chambres ordinaires sont 10 à 12% plus chères ». Quant aux billets d’avion, a estimé de son côté de Malaisien Tony Fernandes, patron de la compagnie Air Asia, ils sont aujourd’hui à un « prix raisonnable« .
LG