Julien Bayou (EELV, Paris), Christophe Plassard (Horizons, Charente-Maritime) et Iñaki Echaniz (PS, Pyrénées-Atlantiques) ont détaillé sept propositions pour limiter l’impact de la location des meublés de tourisme sur la disponibilité des logements dans les territoires touristiques. Parmi ces propositions, la réduction de 120 à 90 du nombre de nuitées autorisées pour la location touristique et l’extension de cette obligation aux résidences secondaires. L’Union Nationale pour la Promotion de la Location de Vacances (UNPLV), qui défend les plateformes (Airbnb, Abritel, TripAdvisor, Le Bon Coin…), n’est pas contente. Ses membres dénoncent « cette initiative et alertent les pouvoirs publics sur l’inefficacité de ces propositions qui constituent une menace pour le pouvoir d’achat des Français, comme pour les ressources fiscales des communes et l’attractivité de la destination France, sans pour autant laisser présager d’un quelconque impact positif sur le logement ». Devrait-on donc plutôt offrir des roses à l’UNPLV ?
LG