C’est sordide mais tout se monnaye. Quatre ans après le crash d’un deuxième 737 MAX d’Ethiopian Airlines qui a fait 157 morts, les avocats de Boeing et des familles des victimes se disputent pour savoir si l’avionneur doit indemniser ou non pour les souffrances des victimes. Pour les familles, les victimes « ont indéniablement souffert d’horribles détresses émotionnelles, de douleurs et de souffrances, et de blessures physiques alors qu’elles subissaient des forces G extrêmes, se préparaient à l’impact au moment où l’avion a finalement plongé en piqué vers le sol à une vitesse terrifiante ». Mais pour les avocats de Boeing, « les victimes du 737 MAX sont mortes sans douleur parce que l’avion s’est écrasé au sol si rapidement que leur cerveau n’a pas eu le temps de traiter les signaux de douleur de leur système nerveux ». L’enjeu est de plusieurs millions de dollars par plaignant. C’est à la justice désormais de rendre sa décision qui fera peut-être jurisprudence.
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