Catégorie : Drôle d’époque

En Suède, les vols de caméras haute définition destinées à surveiller la circulation routière intrigue les autorités. Depuis le mois d’août, 160 caméras ont été dérobés autour de Stockholm et dans la région d’Uppsala. Plus rien en septembre, mais il y a une semaine, les vols ont repris. De mystérieux forfaits qui ont toujours lieu entre minuit et 3 heures du matin. Un porte-parole de la police suédoise écarte d’emblée la piste de conducteurs énervés qui « se contentent souvent de peindre les radars en noir ». Une autre piste est évoquée par le journal Aftonbladet : les Russes seraient à l’origine de ces vols pour utiliser les caméras sur des drones de surveillance. Les Russes sont peut-être responsables de tous nos malheurs, mais notez tout de même que la remarquable Hero Black 11 de GoPro que l’on peut facilement fixer à un drone est vendue au prix de 450 euros. Même pour les Russes, c’est raisonnable. A propos, savez-vous comment on reconnaît un paranoïaque ? Dans son carnet d’adresses, tous les noms sont barrés…

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Avant la pandémie, environ sept millions de visiteurs se rendaient chaque année à l’Oktoberfest. Mais après une longue interruption, la grande fête munichoise a redémarré très lentement cette année. Pour lui donner un petit coup de fouet, la mairie de Munich a annoncé qu’en 2023, l’Oktoberfest sera prolongée de deux jours. Du 16 septembre au 3 octobre 2023, les visiteurs disposeront donc de 18 jours au lieu de 16 pour s’arsouiller. La ville espère que ces deux jours en plus généreront des revenus supplémentaires qui pourraient compenser les pertes de cette année. Evidemment, ça n’a pas tellement plu aux habitants déjà passablement irrités par les 16 jours de fête et la foule. Il a donc été proposé d’organiser ces 2 jours supplémentaires en journées familiales. Ce n’est pas idiot, il n’est jamais trop tôt pour mettre les enfants à la bière.

NB

Amou Haji est un ermite iranien qui vivait dans le village de Dejgah, dans la province méridionale du Fars. Il avait été surnommé « l’homme le plus sale du monde » pour ne pas avoir pris de douche pendant plus d’un demi-siècle. Il est décédé à l’âge de 94 ans. Il vivait couvert de suie dans une cabane en parpaings. En 2014, le Tehran Times avait rapporté qu’Amou Haji se nourrissait de bestioles écrasées par les voitures et qu’il fumait une pipe remplie d’excréments d’animaux. Atteint de nosophobie, il expliquait alors que se laver le rendrait malade. Mais il y a quelques mois, les villageois de Dejgah l’ont emmené aux toilettes pour le doucher. Il est décédé peu après. Comme quoi, l’eau n’a pas non plus que des vertus.

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Un Néo-Zélandais, Henry Beasley, a raconté sur TikTok son voyage infernal de vingt-neuf heures à destination de Berlin durant lequel un enfant n’a cessé de pleurer et crier. La vidéo a été vue plus de 12 millions de fois et a suscité un vif débat sur la présence d’enfants sur les vols longs courriers. Pour cet internaute, les compagnies aériennes « ne devraient pas autoriser les enfants sur les vols de plus de quatre heures ». Un autre a ajouté qu’il était prêt à payer un supplément pour des vols sans enfants. Un troisième s’est mis à la place des parents : « Vous pensez que votre vol était difficile ? Pensez à celui de cette pauvre mère qui ne parvient pas à calmer leur bébé. Ils savent que ça vous embête, mais ils ne peuvent pas sortir pour aller calmer leur enfant ailleurs, ce n’est pas possible. » Cela me rappelle ce vol en juin dernier entre Paris et Larnaka avec l’une des belles plumes de Bee Travel News. Une enfant particulièrement dissipée dérangeait tout le monde par ses braillements et son agitation. Visiblement, ça ne gênait pas les parents très certainement ravis de faire partager aux autres l’extraordinaire éveil de leur progéniture. A l’arrivée, mon confrère qui d’ordinaire déborde de calme, de sagesse, de compréhension et de bienveillance, leur lance grincheux : « Votre enfant est pénible, et en plus elle est moche ! ». Mais on a heureusement évité le drame : les parents ne parlaient français.

NB

En Belgique, avec la hausse des prix de l’énergie, de plus en plus de salariés viennent télétravailler au bistrot. Mais cette tendance est loin d’être du goût de tous les patrons de café. « Ça s’appelle des squatteurs de table ! », s’agace Éric Robert, patron d’un grand café dans le quartier Saint-Gilles, à Bruxelles. « Ils viennent toute la journée avec leur PC, leur sac à dos. Souvent, ce sont des gens qui prennent une boisson et qui restent quatre ou cinq heures. Quand on leur pose la question : vous êtes là longtemps ? Ils nous disent oui, on vient passer la journée et travailler ici, c’est plus sympa que chez nous et c’est moins cher évidemment ! » Éric Robert a donc pris une décision radicale : les ordinateurs sont interdits entre midi et 15 heures. Une mesure qui a déplu à de nombreux clients qui ont été obligés de quitter les lieux. Sinon, pour ceux qui veulent ne plus télétravailler chez eux pour faire des économies de wifi, d’électricité et de chauffage, il y a toujours la solution d’aller télétravailler au bureau.

NB

Manuel Tissier et Christophe Duchiron ont été invités sur Europe1 à l’occasion de la sortie de leur second livre Mon slip était trop petit. Ce livre est la suite d’un premier ouvrage publié il y a deux ans, intitulé À l’insu de mon plein gré, et qui compilait les excuses des sportifs après une défaite. « Le perdant ne s’avoue jamais battu, explique Manuel Tissier. C’est la faute d’un cheval, trop court sur pattes pour les jambes trop longues du jockey, d’un ramasseur de balle qui est trop lent, du vent qui a ralenti la balle, d’un lit qui était trop dur la nuit d’avant-match, ou d’un slip qui était trop petit… » Cette dernière excuse a été donnée par Lighton Ndefway, joueur de tennis Zambien, qui avait déclaré en 1992 : « Sydney Bwayla (son adversaire, Zambien également) est un homme stupide et désespéré. Il a un nez énorme et il louche. Les filles le détestent. Il m’a battu parce que mon slip était trop petit et parce que quand il servait, il pétait. » Et comme l’a écrit un jour l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma : « Un pet sorti des fesses ne se rattrape jamais ! » Lighton Ndefway n’avait aucune chance.

NB

Le Wall Street Journal révèle une nouvelle tendance : Les PDG de la Silicon Valley aiment de plus en plus afficher leurs pectoraux sur les réseaux sociaux. Le fondateur d’Amazon, par exemple, ne cesse de se montrer tout en muscles, à cheval et sur un jet-ski. Mais il n’est pas le seul. Strauss Zelnick, le PDG de l’éditeur de jeux vidéo Take-Two, poste régulièrement sur Instagram des selfies en tenue de sport moulant dans une salle de fitness. En France, le phénomène gagne du terrain. Citée par Le Figaro, Valérie Leduc, fondatrice à Paris d’Epigenetic qui propose des « programmes d’optimisation de la santé et du bien-être », explique : « La plupart de nos patients de 50 ans et plus restent autant soucieux de leur santé que de leur aspect physique. Tous ont des postes importants dans la tech ou la finance et font de la musculation, des injections, et pratiquent parfois le jeûne assisté. Ultra-connectés, ils surveillent leur temps de sommeil, mesurent leur fréquence cardiaque et leur taux de glycémie, comptent leur consommation de calories, suivent leur activité physique grâce à leurs Apple Watch, Oura Ring et autres bracelets connectés. » Ça me fait penser à cet ami dont je tairai le nom (il n’est ni dans la tech, ni dans la finance) qui m’a dit un jour : « Selon ma montre fitness j’ai levé le coude pendant 3 kilomètres ! »

NB

Les Trump Hotels ont facturé aux agents secrets qui accompagnaient l’ancien président lors de ses déplacements jusqu’à 1.185 dollars par chambre et par nuit. D’après une enquête du House Oversight Committee, le comité de contrôle et d’enquête de la Chambre des représentants des États-Unis, c’est bien plus élevé que les prix moyens pratiqués dans ces hôtels. Au total, les Trump Hotels ont facturé plus de 1,4 million de dollars aux services secrets américains durant le mandat de Donald Trump. On apprend aussi que le fils de Donald Trump, Eric, qui dirigeait les Trump Hotels pendant que son père était au pouvoir, avait assuré n’avoir facturé « qu’environ 50 dollars » par chambre et par nuit aux agents de gouvernement qui accompagnaient le président. C’est confirmé : les chiens ne font pas des chats.

William Shatner, ex-acteur vedette de la série Star Trek, est revenu sur son bref voyage dans l’espace réalisé l’année dernière à bord de la capsule Blue Origin. « C’était l’un des sentiments de deuil les plus forts que j’aie jamais connus. Le contraste entre le froid infernal de l’espace et la chaleur nourricière de la Terre en dessous m’a rempli d’une tristesse écrasante, écrit-il. Chaque jour, nous sommes confrontés à l’annonce d’une nouvelle destruction de la Terre par nos propres mains : l’extinction d’espèces animales, de la flore et de la faune. Cela m’a rempli d’effroi. Mon voyage dans l’espace était censé être une célébration ; au lieu de cela, il ressemblait à un enterrement. » Si le tourisme spatial cherchait un ambassadeur, il ne l’a pas trouvé.
LG

Elon Musk vient de mettre un pied dans l’industrie de la parfumerie avec Burnt Hair (« cheveux brûlés »), une eau de toilette commercialisée par sa société de construction de tunnels, Boring Company. Sur Twitter il a annoncé le lancement du « meilleur parfum sur Terre », vendu 100 dollars. Sa composition n’est pas précisée, mais Boring Compagny le présente comme « l’essence du désir répugnant ». Les parfums ont trouvé très vite des acheteurs. Dans les six premières heures, 10.000 flacons ont été vendus… « J’ai hâte que les médias publient demain des articles sur la vente de 1 million de dollars de Burnt Hair », avait modestement écrit le milliardaire la veille. Quand Elon ne lance pas une fusée, il lance un parfum. Et c’est un Musk !
NB